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Un mois après la visite de François Hollande
20 septembre 2014
Visite du président de la République, changement de gouvernement, confiance votée par les députés et conférence de presse du chef de l’Etat. Le mois écoulé était dense, mais les solutions aux problèmes s’éloignent. Le cadre actuel est à bout.
Le 21 août, François Hollande était en visite à La Réunion, sur la route du sommet de la Commission de l’océan Indien à Moroni aux Comores. Avant son arrivée, le PCR avait mené une campagne d’explication auprès de la population afin de rappeler les enjeux de cette visite. C’est un numéro spécial de "Témoignages" diffusé à 100.000 exemplaires qui en était le support. Pour sa part, le président de la République avait eu le temps de prendre connaissance de toutes les revendications qui lui avaient été formulées. Il avait eu trois semaines pour les étudier car il devait venir initialement le 25 juillet.
La liste des problèmes posés était la suivante :
- quel avenir pour la filière canne après la fin du prix garanti du sucre en 2017 ?
- l’accord de partenariat économique prendra-t-il en compte les intérêts des Réunionnais ?
- que deviendront les 600 millions d’euros de la sur-rémunération ?
- quid de l’octroi de mer ?
- les jeunes auront-ils droit à des emplois durables ?
- le gouvernement maintiendra-t-il son soutien à la route en mer de Didier Robert ?
La visite était loin de répondre positivement aux questions. Quelques jours après la visite, le PCR lançait la deuxième partie de la campagne, l’heure du premier bilan.
Le premier point clé, c’est la confirmation que les Réunionnais victimes de ce système n’ont rien à attendre. Aucune mesure annoncée pour lutter contre la pauvreté, quant à l’emploi c’était la déclaration de la création de 40.000 contrats d’avenir, rien que pour La Réunion !
Le second, c’est la disparition de La Réunion dans la déclaration finale du sommet de la COI. Cela illustrait l’absence de prise en compte de nos intérêts dans les négociations de l’accord de partenariat économique. La Réunion est donc considérée comme une région de l’Union européenne de droit commun, ouverte à tous les produits de nos voisins. Tant que cette orientation perdurera, ce sera la ruine pour les derniers producteurs de richesse à La Réunion.
Enfin, le chef de l’Etat n’a pas pu donner l’assurance que l’Union européenne avait autorisé le versement des subventions demandées par les acteurs de la filière canne pour faire face à la fin des quotas.
Le tout s’est déroulé dans une ambiance jamais vue. C’était la première fois qu’une visite d’un président de la République n’attirait pas plus de monde que celle d’un ministre.
Dans les jours suivant la visite, les événements politiques se sont bousculés en France. D’abord la démission du gouvernement, puis la confirmation du Premier ministre, l’orientation claire en nette vers le social-libéralisme. Le vote de confiance de mardi et la conférence de presse du chef de l’Etat jeudi ont conclu ce mois d’actions.
Les discours du Premier ministre et du président de la République ne sont pas optimistes. Il est clair que la France n’atteindra pas l’objectif de réduction du déficit public en dessous de 3%. C’est précisément ce qui a justifié depuis le début du mandat des budgets toujours plus austères. Cette tendance va s’accentuer, car les effets des 50 milliards d’économies du Pacte de responsabilité ne se font pas encore sentir. La politique menée depuis 2012 va continuer, et elle ne prend pas en compte la réponse aux problèmes des Réunionnais.
Un seul exemple : un mois après la visite du chef de l’Etat, et à trois mois de la fin de la campagne sucrière, aucune notification n’est venue confirmé l’accord de l’Union européenne pour autoriser le versement de 128 millions d’euros de subvention de l’Etat pour compenser la fin du prix garanti du sucre.
Paris sait bien que la Convention canne actuelle se termine à la fin de l’année, et que le prix de la canne de la campagne sucrière 2015 dépendra d’un document devant être signé avant qu’elle ne débute.
Les solutions s’éloignent dans le cadre actuel.
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