Montée en puissance de la contestation

Les TOS non titulaires en grève illimitée

26 novembre 2005

Invitant à l’unité syndicale le SGPEN-CGTR et l’UNATOS-FSU lancent un appel à la grève illimitée des TOS en emplois précaires dès le début de la semaine prochaine. Pour que les contrats soient renouvelés sans engendrer de gêne à la rentrée, ils doivent être signés avant le 29 de ce mois.

Jeudi, la commission tripartite rassemblant la Préfecture, le Rectorat, le Département et la Région n’a dégagé aucune solution pour le renouvellement des TOS en contrats aidés. Les collectivités ne transigent pas de leur position. Et tout le monde s’inquiète.
Les personnes en emploi précaire d’abord, car elles ne savent absolument pas ce qu’elles vont devenir. La mobilisation des TOS non titulaires, toute cette semaine au sein des établissements, au-delà de démontrer leur utilité montrent pour employer un registre syndical que la mayonnaise prend comme une traînée de poudre.

Appel à l’unité syndicale

Le SGPEN-CGTR et l’UNATOS FSU soulignent que nous sommes dans une situation d’urgence car le système entre dans une phase de délai incompressible : si les contrats ne sont pas renouvelés au 29 novembre, la rentrée se fera sans les emplois aidés, c’est-à-dire sans les sept cents personnes que les organisations syndicales défendent. C’est pourquoi elles appellent le syndicat majoritaire à constituer un front uni.

Lundi : grève illimitée

Cette semaine sera donc décisive, car comme l’a montré l’action de sensibilisation, ce qui n’est aujourd’hui qu’une simulation sera à la rentrée une réalité. Et la dégradation actuelle des conditions de sécurité et d’hygiène ne permettrait pas aux établissements d’ouvrir leurs portes. Les élèves qui commencent à souffrir de d’insalubrité pourraient ne plus avoir demain la possibilité d’étudier. Et tout le monde en est conscient.
Quelle solution alors ? Pour les deux syndicats, dans une situation d’urgence, il faut se tourner vers celui qui est le plus apte à résoudre rapidement la situation. Etant donnée la longueur des procédures de renouvellement et en considérant que jusqu’à l’heure, l’employeur des TOS est bien l’État et que lui seul peut agir dans les délais, tous les espoirs se tournent vers lui.

Eiffel


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