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915.000 euros de frais de location pour l’Ile de La Réunion Tourisme
31 août 2012
L’IRT (Ile de La Réunion Tourisme) dépense 205.000 euros par an en frais de missions et de déplacements. Une somme que l’on peut comprendre, puisque l’organisme est chargé de promouvoir la destination Réunion sur les marchés locaux, nationaux et internationaux et est donc amené à se déplacer. En revanche, d’autres dépenses paraissent plus curieuses. L’IRT débourse ainsi plus de 915.000 euros par an pour trois loyers, situés à Saint-Paul, Saint-Denis et Paris. Quant au montant alloué aux salariés de la structure, il s’élève à 4,48 millions d’euros en 2012 pour un effectif de 89 personnes. Le budget 2012 de l’IRT s’élève lui à 14,23 millions d’euros, il a été voté en Commission permanente du Conseil régional ce mardi 28 août.
915.942 euros. Voilà ce que dépense l’IRT en loyers à l’année, comme cela est indiqué dans le rapport du programme d’actions 2012 de l’IRT présenté en Commission permanente ce mardi. Ce qui revient à débourser chaque mois un peu plus de 76.000 euros. Pour son seul siège situé à Saint-Paul, l’organisme chargé de la promotion du tourisme utilise ainsi 416.942 euros par an, soit 34.746 euros par mois. Les locaux, il faut le souligner, n’ont pas vocation à recevoir le public. Pour l’antenne de Saint-Denis, le loyer s’élève à 286.000 euros par an, soit un peu plus de 23.833 euros par mois. Enfin, paradoxalement, le local de l’IRT situé à Paris, à deux pas des Champs Élysées, est celui qui lui revient le moins cher, à savoir 183.000 euros par an, soit 15.250 euros par mois. On peut légitimement se demander pourquoi l’IRT a fait le choix d’une location aussi chère auprès de CBO Territoria à Saint-Paul. La structure n’aurait-elle pas mieux fait de se diriger vers un achat ? Cela aurait peut-être été une meilleure utilisation des fonds publics.
A ces somptueux loyers s’ajoute le montant dédié aux salaires du personnel de l’IRT, qui atteint lui 4 millions 489.145 euros, pour un effectif de 89 salariés. Un effectif qui est d’ailleurs en hausse par rapport à 2009 où il était de près de 70 personnes. Si l’on établit une moyenne, cela revient à un salaire mensuel d’un peu plus de 4.000 euros bruts pour un employé. Une moyenne trompeuse, puisque l’on peut supposer que, comme dans tout organisme, tous les membres de l’effectif ne sont pas logés à la même enseigne. Une minorité de cadres doit toucher bien davantage, tandis que la majorité des petits employés doit percevoir une somme moins importante.
Dans le même temps, on remarque que le budget 2012 de l’IRT est en augmentation par rapport à l’année précédente. Comme le souligne le rapport sur le programme d’actions 2012 de l’IRT, il est ainsi passé à 14,23 millions d’euros cette année, contre 14,08 millions d’euros en 2011. 51% de ce budget est alloué au fonctionnement de l’IRT (salaires, loyers, missions et déplacements, frais de télécommunications…) et 48% aux actions menées par l’organisme de tourisme. On remarque ici que la somme allouée aux actions, qui devrait être la principale source de dépense, est inférieure à celle allouée au fonctionnement de la structure.
On peut également s’interroger sur l’impact et la pertinence de ces actions. On se souvient ainsi que si l’IRT et la Région Réunion ont investi plusieurs centaines de milliers d’euros en Australie en 2010, cet investissement s’est avéré être un échec. Le budget avoisinait alors 100.000 euros pour l’IRT et 240.000 euros pour le Conseil régional pour la participation de La Réunion au French festival d’Adélaïde. Pourtant, la destination Réunion n’est pas parvenue à décoller en Australie.
Et si en 2011, La Réunion a accueilli 471.000 touristes — un chiffre record, il faut noter que cette même année s’est révélée exceptionnelle partout dans le monde, comme le souligne justement l’IRT dans son programme d’actions 2012. « Les recettes du tourisme international ont en effet dépassé pour la première fois les mille milliards de dollars, et les recettes ont augmenté de 3,8% avec une hausse de 4,6% des arrivées de touristes internationaux », indique l’IRT, avant d’ajouter que « selon le baromètre de l’OMT (Organisation mondiale du tourisme), seul le Moyen-Orient a connu une croissance très négative (-14%) en 2011 ».
« Pour l’année 2012, l’OMT prévoit une augmentation du tourisme international comprise entre 3 et 4%, mais la tension sur les marchés émetteurs européens devrait rester forte », dit par ailleurs le rapport de l’IRT. Serait-ce une façon de se dédouaner si les chiffres du tourisme ne sont pas bons ? On apprenait en effet il y a quelques jours que la fréquentation hôtelière avait connu un deuxième trimestre 2012 « morose »…
Source : Imaz Press Réunion
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