
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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Revue de presse
3 janvier 2008
• (Libération), François Sergent
« Entre l’Alka-Seltzer, le foie gras et le sapin à descendre, les
voeux du Président appartiennent aux rituels de fin d’année. (...) Mais Sarkozy, plus qu’un Mitterrand malade ou un Chirac qui depuis longtemps avait renoncé à décider et présider, est attendu au tournant. La chance et le danger de ce président qui a fait de l’"action" son mantra est d’être écouté lorsqu’il parle. Il a déjà payé cher ses promesses non tenues sur une diplomatie morale et des droits de l’homme avec la visite de Kadhafi. Il risque de payer encore plus lourdement sa promesse d’être "le président du pouvoir d’achat". C’est sur ce thème et pas un autre que se jouera son année 2008. Les cadeaux fiscaux, les
réformes du temps de travail n’ont pas trompé ses "chers compatriotes". Les Français savent faire la différence entre voeux pieux et têtues réalités de la vie quotidienne. »
• (La Provence), Gilles Dauxerre
« (...) Pour Nicolas Sarkozy, 2008 devrait être l’année de "la deuxième étape". Mais, pour les Français ce devra surtout être l’année des premiers résultats des réformes engagées, notamment en matière de vie quotidienne, d’emploi ou de pouvoir d’achat. Visiblement, le chef de l’État veut continuer à tenir le rythme effréné qui est le sien depuis son élection. Mais autour d’un nouveau concept, celui de "la politique de civilisation", parallèle à celui de la "politique de gestion". (...) D’ores et déjà Nicolas Sarkozy nous parle d’une "nouvelle renaissance" pour notre "vieux monde" dont la France serait l’âme. Tout un programme ».
•(LA MONTAGNE), Xavier Panon
« (...) Les vapeurs du réveillon vont vite s’estomper. Il va falloir au Président, selon ses propres termes, toute l’espérance, la foi dans la vie et dans l’avenir, sa détermination sans faille, pour répondre aux attentes, aux craintes, à l’angoisse et même à l’exaspération des Français qu’il constate lui-même. Après les hausses de début d’année, les faibles revalorisations annoncées, se profilent toutes les réformes les plus dures, notamment sur le plan social. Tout le monde sur le pont, mais tout le monde aussi sous tension avec le couple exécutif qui veut continuer d’accélérer et de faire sauter les verrous. Entre les sondages sur une perte de confiance des Français qui veulent des résultats visibles notamment sur le pouvoir d’achat, et la triste réalité budgétaire, le Président sait que son impatience de résultats ne doit pas lui faire commettre l’erreur de confondre vitesse et précipitation ».
•(LA VOIX DU NORD), Hervé Faure
« (...) Parmi les voeux exprimés hier soir par Nicolas Sarkozy, celui d’être un président "rassembleur", "président de tous les Français" sera sans doute le plus difficile à réaliser. En huit mois de présidence au pas de course, le président "jogger" a, par son style et son programme de réformes, plutôt creusé l’écart entre les 53% de Français qui l’ont élu et les 47% qui auraient préféré recevoir hier soir les voeux télévisés de Ségolène Royal. Même baptisé pompeusement "politique de civilisation", l’agenda 2008 de Nicolas Sarkozy est déjà rempli de rendez-vous conflictuels. C’est ainsi. Les Français digèrent beaucoup mieux le foie gras que les réformes ».
•(l’Humanité), Jean-Paul Piérot
Parce qu’il le vaut bien
Après s’être posé en candidat du peuple, Nicolas Sarkozy sert les plus riches et affiche un train de vie de luxe. Sur le pouvoir d’achat, trois Français sur quatre ne lui font pas confiance
Nicolas Sarkozy (...) s’était autoproclamé le « candidat du pouvoir d’achat », promettait d’augmenter les « petites retraites ». À Lille, le 28 mars 2007, il fustigeait « la pensée unique (qui) nous dit que le pouvoir d’achat augmente et que l’on ne peut pas augmenter les salaires sans détruire l’emploi (...). Les travailleurs qui n’arrivent plus à se loger, les salariés qui ont des fins de mois difficiles n’ont besoin de personne pour le mesurer (...). Les salaires trop bas, ce n’est pas une fatalité. La baisse du pouvoir d’achat, ce n’est pas une fatalité ». Entre les deux tours, le 29 avril, à Bercy, l’ex-maire de Neuilly assurait : « Je veux être le candidat du peuple parce que, pendant des mois, j’ai vu ce que le peuple vivait, ce qu’il ressentait, ce qu’il souffrait. »
Huit mois plus tard, la désillusion domine. En matière de pouvoir d’achat, le nouveau président a augmenté celui des plus riches. Quelques jours de débats ont suffi en plein mois de juillet dans un Parlement où sa majorité règne en maître pour offrir un cadeau fiscal de quelque 15 milliards d’euros aux ménages les plus aisés, sous forme notamment de réduction massive des droits de succession, de détaxation des donations, de détricotage de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF)... Pour les « salariés »,
les « travailleurs », dont il plaignait la situation pendant la campagne, l’amélioration du pouvoir d’achat passe par les heures supplémentaires, la vente de leur temps libre ou le travail dominical.
Il n’est pas étonnant, quoique spectaculaire, qu’un sondage réalisé par l’IFOP pour Ouest-France dimanche indique que seulement 25 % des Français (une chute de 11 points par rapport à août 2007) font confiance à Nicolas Sarkozy pour augmenter leur pouvoir d’achat, 27 % (- 16) pour la baisse de leurs impôts, 31 % (- 14) pour faire baisser la pauvreté, 40 % (- 16) pour intégrer les personnes issues de l’immigration, 42 % (- 11) pour lutter contre le chômage...
Le prétendu candidat du peuple s’est mué en authentique président du fric, donnant en quelque sorte l’exemple, décomplexant, par l’affichage d’une vie de luxe, l’étalage de la richesse par ceux qui en sont pourvus, au nom d’un certain ordre des choses, pour reprendre un slogan publicitaire, « parce qu’ils le valent bien ».
Faute de pouvoir acheter plus, les Français sont conviés à suivre les rebondissements de sa success story. Il n’est pas sûr que le charme opère aussi longtemps qu’une télénovela brésilienne.
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