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Besoin urgent de renforcer le budget des douanes dans le PLF 2026.
26 juin, par
A la suite de l’échange avec les syndicats des douanes qui s’est tenu à la permanence de la députée Karine Lebon, le 20 juin, cette dernière a décidé d’adresser un courrier ce 25 juin au ministre de l’économie et des finances afin de l’alerter des besoins budgétaires des services des douanes de La Réunion dans leur mission de lutte contre le trafic de stupéfiants. Retrouvez ci-dessous le courrier de la députée :
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous alerter sur l’ampleur alarmante prise par le trafic de stupéfiants à La Réunion. En 2024, les saisies ont atteint des niveaux sans précédent et représentent une hausse de 156 % pour le cannabis et l’ecstasy, ainsi qu’une augmentation de 328 % pour les drogues de synthèse telles que la kétamine et la cathinone. La douane, qui réalise près de 70 % des saisies sur l’Île, tire aujourd’hui la sonnette d’alarme et s’inquiète de ne pouvoir réaliser efficacement l’ensemble de ses missions.
Les trafiquants redoublent d’ingéniosité et diversifient leurs modes opératoires : mules, fret express, colis postaux, conteneurs maritimes, méthode du rip off. Face à cette sophistication croissante, les moyens de contrôle actuels sont très largement dépassés. À l’aéroport Roland-Garros, seulement deux à trois agents doivent filtrer l’arrivée de plus de 1 200 passagers par jour, ce qui limite fortement l’efficacité des contrôles. Le scanner mobile attendu pour l’été 2025 ne pourra être pleinement opérationnel sans les équipes dédiées à son exploitation. Par ailleurs, la disparition de la brigade maritime depuis 1984 laisse un vide stratégique en mer. Quant aux équipes cynophiles, elles fonctionnent avec un effectif notoirement insuffisant, fragilisant encore davantage le dispositif de lutte sur le terrain.
Les syndicats de la douane, appuyés par de nombreux élus locaux, demandent aujourd’hui un plan de renforcement clair et concret des moyens. Ils alertent d’abord sur la nécessité de renforcer les équipes cynophiles : seuls deux maîtres-chiens sont actuellement affectés à la recherche de stupéfiants sur toute l’île, ce qui est très insuffisant au vu de l’ampleur du trafic. Il est donc demandé l’affectation de six maîtres-chiens supplémentaires.
Ils insistent également sur le besoin de recruter vingt douaniers piétons, afin de renforcer la présence sur les principaux points d’entrée du territoire – l’aéroport Roland-Garros, le Port Ouest, et le Sud de l’île – et de permettre notamment le fonctionnement du scanner mobile prévu à partir d’août 2025.
Enfin, ils soulignent le vide majeur que représente l’absence d’une brigade maritime des douanes dans l’océan Indien. Contrairement aux Antilles ou à la Guyane, La Réunion ne dispose d’aucune présence douanière en mer. Les syndicats demandent donc la réinstallation d’une brigade garde-côtes, essentielle pour prévenir les trafics par voie maritime.
À ces besoins opérationnels s’ajoute une proposition stratégique : la création d’un service de douane judiciaire dédié à la lutte contre les stupéfiants et le blanchiment, permettant de mieux traiter les affaires complexes et de renforcer la chaîne pénale.
Ces demandes ne sont pas excessives, elles sont proportionnées à la gravité de la situation. Au-delà des chiffres, les risques sanitaires et sociaux sont considérables : jeunes endettés, familles brisées, services de santé débordés. Si rien n’est fait, les trafiquants gagneront du terrain, avec des conséquences durables sur la sécurité, l’économie et la cohésion sociale de notre territoire.
Le projet de loi de finances pour 2026, actuellement en préparation, est une occasion décisive et doit traduire les besoins budgétaires réels de la douane dans ses missions de lutte contre le trafic de stupéfiants. Le gouvernement se doit d’y inscrire un engagement clair de l’État pour La Réunion, à la hauteur des besoins identifiés sur le terrain.
Vous remerciant par avance pour votre mobilisation et la suite que vous accorderez à notre requête, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.
Karine Lebon
Députée de La Réunion - Deuxième circonscription
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