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21 décembre 2011
Bruny Payet, ex-conseiller régional et ex-secrétaire général de syndicat a écrit hier, une lettre au préfet soulignant l’impossibilité d’accorder la déclaration d’utilité publique (DUP) à la route du littoral. Ce n’est pas la première intervention de Bruny Payet pour que cette route ne reproduise pas les mêmes erreurs que la route actuelle : un cout financier important et pénalisant les générations futures et une dangerosité de la route liée aux éléments naturels. Le 30 mai 2011, il avait envoyé une première contribution au débat public. Le 16 septembre 2011, une 1ère lettre ouverte au président de Région suivie le 19 novembre d’une 2ème lettre ouverte soulignait les doutes posés par les moyens techniques et financiers mis en oeuvre. Le 29 novembre, il avait à nouveau porté une contribution à l’enquête publique. La lettre d’aujourd’hui, adressée au préfet, met en avant la nécessité d’étudier d’autres tracés que la voie sur mer.
« Il y a nécessité incontestable d’une liaison "moderne, sécurisée et gratuite"… mais pas en mer
Personne n’en conteste la nécessité. Mais la réponse proposée encore n’est toujours pas la bonne. La décision courageuse de son abandon s’impose au président de la Région pour épargner à notre Ile une nouvelle erreur historique.
Si la route en mer est à écarter après analyse, il nous reste à étudier d’autres tracés, par les hauts ou par tunnels auxquels nous croyons davantage.
Les appels successifs d’avis publics ont provoqué une explosion d’oppositions à la reconstruction encore plus en mer d’une nouvelle "route du littoral" :
- Après la première consultation à laquelle nous avons apporté notre contribution ;
- Lors des commissions consultatives (Nature et paysages) du 8 septembre qui ont émis des avis critiques dont l’un ouvertement défavorable et l’autre seulement à moitié favorable. Et cela grâce à la « seconde voix » du Préfet qu’il avait en somme, voulu offrir à la Région. Il s’immisçait par là dans un débat dont les Réunionnais auront à assumer seuls les conséquences dans leur vie quotidienne ;
- Nous avions alors demandé publiquement le prolongement de l’enquête publique et la neutralité du Préfet ;
- Durant cette dernière enquête publique où l’avancement des études ayant conduit au rallongement des digues n’a toujours pas permis de lever les incertitudes soulevées lors de la première concertation ;
- Par la pétition de 800 personnes, en moins d’un mois de publicité ;
- Enfin ce 15 décembre, par la prise de position publique particulièrement critique des Paysagistes de l’île.
Tous les avis favorables à ce projet rejoignent notre impatience de voir, aussi et enfin, une solution à un problème collectif, mais une solution réellement définitive ! La même exigence unanime s’exprime sur les entrées de ville et nous y reviendrons lorsque ces projets seront soumis au public.
Tout ceci est bien la démonstration de l’inadéquation d’une solution de route en mer à tout point de vue :
• Financier (coût inflationniste face à des ressources et financements insuffisants, en pleine récession économique)
- Le président de Région n’est pas revenu avec 500 millions d’euros d’argent frais, mais un demi-milliard de dettes sur 40 ans, à un taux variable qui ne pourra que dangereusement progresser sur 4 décennies. Cette autorisation d’endettement supplémentaire de la Région, avec l’accord implicite du gouvernement, semble avoir été « achetée » par le président aux frais des contribuables réunionnais. Ceux-ci sont ainsi appelés malgré eux à financer, 40 ans durant, en définitive les banques.
- Or cet emprunt insuffisant en appelle d’autres pour couvrir le financement de l’opération dont le montant réel semble être déjà connu à la hausse par l’État lui-même. En effet, selon la ministre de l’Écologie, l’État aurait déjà prévu une TVA supérieure à celle calculée sur les 1,6 million d’euros prétendus. Alors pourquoi, l’État omet-il de reconnaitre publiquement, devant les Réunionnais, le risque de doublement des dépenses sinon parce qu’il se sait à l’abri par l’accord Matignon 2 ?
• Technique (exposition accrue aux risques, absence de maitrise locale du savoir-faire en mer et entretien lourd)
- Savoir-faire technique importé qui exclura encore la main-d’œuvre locale ;
- Entretien lourd et permanent des ouvrages en mer immergés continuellement menacés ;
- Risque majeur non écarté en mer et sans voie de secours sur terre.
• Environnemental (le projet en mer traite de façon secondaire cette préoccupation)
- Destruction irréversible de notre paysage littoral, des sites d’extraction et des échos systèmes, dénoncée par les commissions consultatives et par l’association des paysagistes ;
- Le ministre de l’Écologie s’émerveille trop vite, comme une militante docile :
- Du regroupement risqué de tous les trafics individuels et collectifs sur un seul ouvrage dangereusement exposé ;
- Du rêve entretenu, en plus, d’exploiter l’énergie des vagues au pied des digues !
On retient donc l’absence d’adhésion et l’affirmation d’une opposition consistante malgré l’insuffisance d’un vrai débat démocratique.
En effet, les moyens du débat démocratique n’ont pas été à la hauteur de l’ampleur d’un tel projet tant sur le plan technique et financier, que sur son envergure intéressant toute la population de l’île.
Nous avons assisté à des manœuvres vaines d’obstruction du débat démocratique. Pour mieux passer en « missouk », la collectivité a refusé de prolonger la durée de l’enquête publique et de l’étendre aux 24 communes comme nous étions nombreux à le souhaiter.
En dépit de l’autosatisfaction et de l’empressement de la majorité régionale et malgré une participation restée insuffisante, une riche opposition s’est manifestée. Les promoteurs du projet ne peuvent plus se vanter dès lors, comme ils l’ont clamé, d’une adhésion « globale » à une route en mer.
Le Préfet ne peut pas accorder la déclaration d’utilité publique à cette route
Comment le rapport du Commissaire enquêteur pourrait se faire l’écho d’une insuffisante consultation et tenir compte de toutes les oppositions qui souhaitent justement être entendues ?
Pour absolument passer en force, la direction régionale ne veut voir qu’un résultat d’enquête qui lui soit « globalement positif » selon l’expression bien connue. Cette surdité pourrait s’étendre jusqu’au représentant de l’État si celui-ci « déclarait d’utilité publique » un projet aussi dangereux, tellement contesté et dont même le financement n’est plus du tout assuré.
Irait-il à son tour, jusqu’à engager sur plusieurs générations, la responsabilité de l’État et les finances de nos compatriotes de la Réunion et de Métropole sur un projet qui rassemble tant d’incertitude et d’insécurité dans son exécution et dans son avenir ? »
Bruny Payet
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