
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
L’humeur [mauvaise] du Jean
25 octobre 2017, par
Être privé de l’accès à un droit constitutionnel — le droit au travail — dans une République édifiée sur les principes d’Égalité, de Liberté, de Fraternité c’est devenu, dans la bouche de l’actuel garant de la loi suprême : la Constitution, être la preuve qu’on est un fainéant, jouissant cyniquement des droits sociaux et un extrémiste puisqu’il ose réclamer l’application des lois destinées à protéger les citoyen.ne.s privé.e.s de travail. Et il a bien raison, M. Macron car ces législations ont été élaborées, votées, promulguées et appliquées — en 1976 — par les dangereux agitateurs anarcho-syndicalo-cocos- gauchos extrémistes Giscard d’Estaing, alors Président de la République et Jacques Chirac, alors Premier ministre.
Déjà, à l’occasion de la journée du patrimoine, faisant une leçon d’Histoire de France à des enfants de CM2 à propos de l’ordonnance de Villers-Cotterêts (1539), M.Macron s’était magistralement planté — c’est tellement loin qu’on peut lui pardonner— mais là, avec VGE et Chirac, on est au beau milieu de la 5e République dont il est le 8e président … et il a déjà oublié l’œuvre de ses prédécesseurs ?
Macron c’est du brutal
Nous entrons dans une longue séquence de conflictualité sociale.
Macron, « l’ultra-moderne », qui veut individualiser, numériser, ubériser, flexibiliser, tient finalement un langage d’Ancien Régime.
On le croyait seulement gaffeur. On le découvre provocateur. La tirade athénienne d’Emmanuel Macron dénonçant « les fainéants, les cyniques et les extrêmes » en dit long sur la personnalité du jeune Président, qui semble décidément envahi par un sentiment de toute-puissance. Elle corrige rudement l’image valorisante, presque suave, qu’il s’était appliqué à donner de lui. Car le doute, cette fois, n’est plus permis. Lundi, veille de la journée de manifestation contre la loi travail, il a même enfoncé le clou, désavouant ses plus proches amis qui tentaient laborieusement d’atténuer les effets de cette sortie psychologiquement et politiquement désastreuse. Oui, les « fainéants », ce sont bien les opposants à ses réformes, les manifestants, les syndicalistes, les salariés… Une fainéantise « de classe » en quelque sorte. La paresse endémique de tous ceux qui osent défendre leurs intérêts de salariés, de retraités, d’étudiants…
Du coup, on relit avec d’autres yeux les « maladresses » précédentes, parfois suivies d’excuses. On se souvient des salariés de Gad qualifiés « d’illettrés ». On n’a pas oublié le « ayez envie de devenir milliardaires » à l’adresse des jeunes, version moderne du « enrichissez-vous » de Guizot ; ni la vie des entrepreneurs « plus dure que celle des ouvriers ». Ni non plus ce méchant conseil lancé à un syndicaliste qui arborait un T-shirt militant : « La meilleure façon de se payer un costume, c’est de travailler ! » En vérité, Macron, c’est du brutal, comme aurait dit Michel Audiard.
...
Mézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Au 1er juin, les chiffres du ministère de la Justice ont établi à 84 447 personnes détenues pour 62 566 places. La surpopulation carcérale (…)
Vingt ans après la loi Handicap et au terme de six mois de mission, les rapporteurs Audrey Bélim, (Socialiste, Écologiste et Républicain – La (…)
L’État poursuit les versements d’indemnisations des aides en faveurs des exploitations agricoles sinistrées par le cyclone Garance et la (…)
Mézami, mo bann dalon, mi panss zot i koné zistoir-la é pétète zot néna in linterprétassion.Mwin pou mon prop konte, mi oi sa konm in kékshoz (…)
Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes a assuré que “ceux qui peuvent plus doivent contribuer davantage”, car “nos finances publiques (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)