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Manifestation des T.O.S. devant le rectorat demain
21 juin 2005
Manifestation des T.O.S. devant le rectorat demain
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L’intersyndicale TOS (techniciens et ouvriers de service) de l’Éducation nationale, composée de l’UNATOS-FSU, du SGPEN-CGTR, de l’UNSA Éducation et du SGEN-CFDT, continue sa mobilisation et exprime plus que jamais son refus du transfert de ces fonctionnaires d’État vers les collectivités territoriales (Région pour les lycées et Département pour les collèges). Les TOS sont parmi les premiers touchés par la politique française et européenne de privatisation des services et de désengagement de l’État par rapport au service public.
L’intersyndicale rappelle que la majeure partie des régions s’opposent farouchement à ce projet de loi, qui consiste à brader l’éducation, à vendre l’égalité des chances. La situation du système scolaire français est marquée par une pénurie consternante en personnel, éducatif et encadrant.
Et le phénomène est encore plus affligeant pour l’Académie de La Réunion. "Le gouvernement nous propose 30 postes [ndlr : personnels TOS] de plus à La Réunion", indique Vincent Baugé, d’UNSA Éducation. "Le gouvernement reconnaît le besoin à hauteur de 400 postes", poursuit-il.
On est loin du chiffre indiqué, et le rattrapage en personnel serait complètement réalisé, en créant 1.000 postes au moins. Si Dominique de Villepin prenait à cœur sa politique des 100 jours, il pourrait peut-être intégrer dans le personnel pérenne de l’Éducation nationale les 1.017 précaires de l’Académie de La Réunion, ainsi que les dévoués contractuels ?
L’intersyndicale n’attend rien du changement de gouvernement, mais souhaite que les promesses soient respectées. L’ex-ministre de l’Outre-mer, Brigitte Girardin, avait reconnu le problème du transfert des TOS.
"Le transfert est opaque"
Les espoirs de l’intersyndicale s’appuient maintenant sur la proposition de loi de la sénatrice Gélita Hoarau, visant à exclure La Réunion du transfert des TOS, au vu de ses caractéristiques spécifiques. Cette proposition de loi devrait être examinée en octobre.
Soutenus également par les collectivités locales, les TOS espèrent relancer le débat. Le président de la Région, Paul Vergès, a d’ailleurs souhaité rencontrer l’Intersyndicale.
Le transfert des TOS ouvre le vaste débat de la privatisation des services publics. L’intersyndicale sait manifestement que le rejet du projet de transfert est unanime à La Réunion.
Patrick Corré (SGPEN-CGTR) note qu’au niveau national son syndicat a rencontré le nouveau ministre de l’Éducation, Gilles de Robien, qui n’avait prévu aucun moratoire sur la question du transfert des personnels TOS, mais serait prêt "à faire bouger le calendrier". L’Intersyndicale note que "le transfert est opaque". Pire, "c’est une passation de dettes et de charges", indique l’Intersyndicale.
"À quoi sert le transfert des personnels ? À transférer les charges", précise Vincent Baugé (UNSA Éducation). Le transfert des TOS serait le préalable d’une vague de privatisation du service public !
Pour Jean-Louis Belhôte (SGEN-CFDT), "le gouvernement s’engage pour le maintien dans la précarisation". Pour lui, la bataille contre la pérennisation de la précarité doit continuer.
Christian Picard (UNATOS-FSU) précise que le combat n’a jamais cessé, qu’il est aujourd’hui motivé par le changement de gouvernement, par l’échec de la loi Fillon, mais aussi par ce bal musette déjà entendu. Le 22 juin, personnels TOS et éducatifs sont appelés à venir chanter la même chanson : "on a dit non au transfert".
Bbj
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