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Un outil au service de la stratégie du développement durable
22 avril 2009, par
Parmi les points à l’ordre du jour, la création de la société publique locale d’aménagement (SPLA) Maraïna a débouché sur une large adhésion des conseillers régionaux. Elle sera un outil destiné à accélérer le développement du pays, en permettant d’accélérer les procédures pour la sortie de terre d’équipement entrant dans le cadre d’une stratégie de développement durable s’organisant notamment autour du PR2D et du PRERURE.
Maraïna est un nom lié à l’Histoire de notre pays. C’est celui d’une des premières femmes qui vécut dans notre île, une ancêtre commune à beaucoup d’entre nous. Trois siècles et demi plus tard, notre île est en train de vivre des changements sans précédents. D’ici 2025, elle comptera probablement 25% d’habitants de plus qu’aujourd’hui, soit un million d’habitants. À cette date, le pari de l’autonomie énergétique à partir des énergies renouvelables devra être relevé. Dans cette perspective, notre pays a besoin de nouveaux outils pour mener dans l’urgence des combats inédits. C’est donc le nom d’une des premières Réunionnaises qui va être donné à un outil qui aidera à placer La Réunion du million d’habitants sur les rails du développement durable.
Accélération des chantiers
Largement évoquée sous l’angle de la polémique chez certains médias bien avant la présentation du rapport aux conseillers régionaux, la création d’une société publique locale d’aménagement (SPLA) baptisée Maraïna a suscité quelques vifs échanges avant d’aboutir sur un quasi consensus, tous les groupes sauf l’UMP ont voté pour.
Ce débat a permis de rappeler les objectifs de la création de ce nouvel outil. C’est un accélérateur de développement, car il permet de raccourcir les délais de réalisation d’un projet puisque la mise en concurrence peut être évitée au niveau de la maîtrise d’ouvrage.
Les arguments s’appuyant sur justement la concurrence entre les SEM actuelle et la nouvelle SPLA. Mais il s’avère que les législateurs créant ce nouveau type de société sont précisément des personnes ayant ou ayant eu de hautes responsabilités au sein des sociétés d’économie mixte, comme par exemple Jean-Pierre Schosteck, président jusqu’en décembre dernier de la Fédération nationale des sociétés d’économie mixte, indique Pierre Vergès, vice-président du Conseil régional et également président de la SEM SR21. Le vice-président de la Région rappelle également que le texte de loi créant ce nouvel outil a été adopté à l’unanimité des groupes politiques de l’Assemblée nationale. De plus, plusieurs responsables de diverses tendances politiques en France plaident pour élargir les compétences des SPLA, jugeant le cadre actuel trop limité.
Une nouvelle gouvernance
Président d’une SEM d’aménagement et de construction (la SODIAC) et vice-président de la Région, Alain Armand a décrit ce que Maraïna peut apporter à La Réunion. Il constate que cela permettra une politique d’aménagement plus rapide, car la SPLA permet d’éviter la procédure de mise en concurrence, plus efficace aussi en jouant sur les complémentarités avec les SEM.
Paul Vergès ajoute que ce nouvel outil est gage de rapidité et d’efficacité. Et de rappeler en substance qu’une décision d’aménagement dans une commune peut concerner toute La Réunion. Cela explique pourquoi Maraïna comporte des communes réparties géographiquement, et ayant des couleurs politiques qui sont loin de toujours correspondre à celle de la Région.
Or, les collectivités d’aujourd’hui ont la responsabilité de réaliser des infrastructures qui seront utilisées par La Réunion du million d’habitants et des générations futures. Cela implique une concertation qui transcende les querelles de chapelles. « Et le jour du ralliement à cette idée des 24 communes et du Département, de quelle dictature parlera-t-on ? », dit en substance Paul Vergès qui appelle à agir dans la responsabilité et en penser au long terme.
Seul les membres du groupe UMP ont voté contre la création de la SPLA, et contre la direction proposée, composée de Catherine Gaud, Christine Soupramanien, Paul Vergès, Pierre Vergès, Philippe Berne, Hilaire Maillot, Raymond Lauret, Alain Armand et Guy Jarnac. Autrement dit, Maraïna est sur les rails, et peut s’appuyer sur une large majorité.
Manuel Marchal
An plis ke sa
Une première dans l’Outre-mer
Les SPLA sont des sociétés dont le capital est détenu à 100% par des collectivités territoriales. Il faut au minimum sept collectivités pour créer cette structure, mais le seuil pourrait bientôt être abaissé à deux, signe de l’engouement autour de ce nouveau dispositif au sein de la République.
À La Réunion, la Région et 15 communes ont décidé de s’associer pour créer cette première SPLA de l’Outre-mer. Il est à noter que la Région détiendra la moitié des actions plus une, alors que parmi les 15 communes, plusieurs ont une direction politique qui est loin d’être de la même tendance que celle de la Région. Par exemple, Saint-Pierre qui a pour maire Michel Fontaine, président de l’UMP-Réunion.
Paul Vergès a d’ailleurs rappelé combien il était important d’essayer d’emporter l’adhésion de communes réparties géographiquement sur le territoire de La Réunion, et ayant des options politiques différentes.
Lors du débat, Pierre Vergès a pour sa part précisé que Maraïna pourrait recevoir l’adhésion des communautés de commune, communautés d’agglomération et du Département.
« Des outrances inutiles »
« Élus à la botte de la Région » ou « dictature » : tels ont été les arguments invoqués par un adversaire politique de la Région lorsque la presse a traité de la prochaine création de la SPLA. Car pour certains responsables politiques ou médias raisonnant comme à une époque reculée du siècle dernier, l’adhésion de 15 communes de sensibilités politiques différentes à l’idée de la Région ouvrait la porte à toutes sortes de procès d’intention.
« Des outrances inutiles qui ne servent à rien », a précisé Paul Vergès, sauf à relever l’absence d’argumentation de leurs auteurs. Réussir l’aménagement du pays est une condition de son développement durable, c’est ce qui explique pourquoi cette cause transcende les clivages politiques.
RSTA : garantir le maintien des revenus
Saisie en urgence dans l’optique de la publication d’un décret créant le RSTA, la Commission du développement économique de la Région a d’une part regretté que la modularité n’ait pas été retenue par le gouvernement, et d’autre part « demande au gouvernement de prendre toutes les dispositions et mesures nécessaires afin de garantir aux bénéficiaires du RSTA aucune perte de revenu lors de la mise en place du RSA prévue dans un délai maximal de trois ans ».
La Réunion pôle de compétences nanotechnologies
Comme toutes les autres régions de la République, La Réunion doit avoir également son pôle de compétences dans les nanotechnologies. C’est le sens de la motion déposée hier par Paul Fotsé, et adoptée à l’unanimité par les conseillers régionaux.
Et puis, floup…, il s’éclipsa !!!
Tête de liste de l’opposition de droite au Conseil régional en 2004, Alain Bénard n’a pas manqué de se faire remarquer hier matin en l’hémicycle Pierre Lagourgue.
La séance plénière était commencée depuis quarante-cinq minutes quand il arriva.
Il arriva les bras ballants, sans le moindre dossier en main, dans une fausse décontraction, l’allure gênée pour le moins. Il s’assit, puis plongea ses yeux vers la bouteille d’Édena et le micro placés devant lui, ne regardant personne, mais bougeant du postérieur comme si une punaise avait été oubliée sur son siège.
Il resta là… allez, disons une vingtaine de minutes. Et puis, floup…, il s’éclipsa à la manière de quelqu’un qui est pris d’un gros et urgent besoin.
Et il ne parut plus…
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