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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Débat sur le budget primitif du Conseil départemental
16 mars 2016, par
Le Conseil départemental était réuni hier en assemblée plénière, avec à l’ordre du jour le vote d’un budget primitif de plus de 1,5 milliard d’euros. Maurice Gironcel a plaidé pour « un vrai Plan Marshall de l’agriculture à La Réunion » impliquant la Région et le Département. Il a rappelé que les derniers événements montrent que la marche vers un nouveau mode de gouvernance de La Réunion est inéluctablement engagée.
Maurice Gironcel est intervenu hier dans le débat sur le budget primitif du Conseil départemental de La Réunion. Il a rappelé que les difficultés budgétaires dues à la baisse des dotations sont dans une phase concrète. Cette baisse était prévisible, poursuit le conseiller du Groupe de concertation pour le développement de La Réunion. Cela amène à « faire preuve quasiment d’ingénierie devant l’arbitrage des politiques publiques ».
Dans son discours introductif, Nassimah Dindar a évoqué la « Conférence territoriale des politiques publiques » regroupant la Région et le Conseil départemental. « Nous pensons que la mise en cohérence de l’action publique au niveau de notre territoire, un département/région, se situe au niveau de la refonte de ces deux institutions en une assemblée unique », a estimé Maurice Gironcel, « la loi NOTRe, en supprimant la clause de compétitivité générale pour les deux collectivités nous y incite. Nous devons travailler davantage à la conscientisation du plus grand nombre de nos compatriotes à ce modèle territorial ».
« Certains de nos prédécesseurs ont appelé de tous leurs vœux cette autonomie de La Réunion. Aujourd’hui, cette vision du territoire semble avoir trouvé toute sa place dans les propos de certains détracteurs d’hier », a ajouté le maire de Sainte-Suzanne.
Il a souligné qu’ « à l’heure où on s’apprête à fêter les 70 ans de la départementalisation, l’histoire retiendra que nous vivons la fin d’un cycle et qu’on se dirige inéluctablement vers un nouveau mode de gouvernance de notre île française dans l’océan Indien ».
L’élu communiste a donné ensuite un exemple sur lequel les deux collectivités pourraient « davantage oeuvrer main dans la main ». Constatant que la politique du Conseil départemental « en direction du monde agricole ne soit pas à la hauteur des enjeux », il a proposé qu’« à la veille de la fin probable des quotas sucriers, la Région d’une part avec ses compétences en matière de transport et le Département devraient oeuvrer pour préparer le monde agricole réunionnais à cette transition importante pour notre île ». « Nos agriculteurs ont besoin de concret. Quand vous annoncez dans vos orientations budgétaires vouloir permettre l’installation de 300 nouveaux agriculteurs, et que vous réduisez dans le même temps de 26 % le budget de fonctionnement de la Chambre d’agriculture, on est en droit de se poser des questions ».
Maurice Gironcel a demandé de soutenir l’installation des jeunes, tout en leur donnant les moyens de se diversifier pour répondre à la demande locale, et également pour se développer à l’export.
« Nous avons le meilleur ananas du monde, des letchis de qualité labellisés, un fruit de la passion excellent. Nous avons les atouts et les qualités au niveau du terroir pour réussir ce changement de cap », a indiqué le conseiller départemental du Groupe de concertation pour le développement de La Réunion. En 2005, une démarche du Conseil général aux côtés de la Chambre d’agriculture pour un « comité de pilotage export » avait « bien fonctionné ».
« Nous souhaitons ardemment que cette volonté d’oeuvrer de concert des deux collectivités permettra d’engager un vrai Plan Marshall de l’agriculture à La Réunion », a-t-i il conclu sur ce point.
Par ailleurs, Maurice Gironcel a interrogé sur l’augmentation de 4 millions d’euros des recettes issues des impôts sur les particuliers et les sociétés. Qui est responsable de cette décision ? Le directeur général des services a alors répondu que cette croissance des recettes fiscales et due à l’augmentation des bases d’imposition votée par l’Assemblée nationale.
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