Rose May Gibralta a remercié tout le monde de leur présence au nom de la section PCR Tampon, avant de passer la parole à Claude Hoareau, qui a retracé le combat politique de plus 30 ans des militants et militantes du PCR pour plus de justice sociale, de reconnaissance du peuple réunionnais, les acquis sociaux arrachés par la détermination du PCR. Il a ensuite expliqué le sens du vote pour Marie-George Buffet, notamment le comportement de la fédération locale du PS qui n’a en tête qu’un calcul politicien sur des éventuels mandats dans le cadre d’une victoire de leur candidate : Mme Ségolène Royal, en effaçant complètement l’intérêt général de notre petit département avec sa fragilité économique, son lot de chômage, son besoin d’ouverture sur l’espace Océan Indien et ailleurs. Leur rêve, c’est balayer le PCR. C’est aussi pour cela que le PCR a décidé d’apeller à voter pour Marie-George Buffet. De plus, les attaques haineuses contre le Président de la Région sont innaceptables et nuisent au rassemblement nécéssaire de La Réunion.

Paul Vergès a ensuite pris la parole sous les applaudissements de la foule. Il a exposé l’échéancier électoral à venir qui va changer la représentativité locale. Le Président a fixé la situation sociale de notre département : 800.000 habitants, 300.000 CMU, 75.000 RMI, 97.000 chômeurs, 25.000 familles en attente d’un logement ..., la tâche est lourde. Or, tout est fait pour tromper les gens. Il a fallu 40 ans de luttes pour gagner l’égalité sociale avec des négociations difficiles, y compris avec l’équipe de François Mitterrand.
Le Président de Région a fait état de l’engagement des représentants de l’État actuel sur le financement des infrastructures vitales en matière de déplacement notamment : route des Tamarins, route du Littoral, tram-train qui se chiffrent en milliards d’euros. Il a condamné les critiques des représentants du PS local sur ce dossier déterminant pour l’avenir de notre île. Quel que soit le président ou la présidente élu le 6 mai 2007, nous exigerons l’application de ce plan. Il est revenu sur le comportement du PS local qui a rompu avec les accords de bonne conduite entre les formations politiques, qui risque de mettre en péril la victoire de la gauche. Il a terminé son intervention sur l’urgence de préparer la jeunesse à prendre des responsabilités politiques, ce qu’il appelle l’alliance des générations entre les jeunes et les anciens plus expérimentés.

Max Banon