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Orientations budgétaires 2017 du Conseil départemental
27 octobre 2016
Plutôt que de stigmatiser les personnes contraintes de demander le RSA pour survivre, la conseillère départementale appelle à intensifier les efforts dans le domaine de la formation, « une clé pour sortir du chômage ».
La conception de la solidarité inscrite dans les orientations budgétaires n’est pas la sienne, affirme la conseillère départementale de Sainte-Suzanne/Cambuston/Petit Bazar. Pour Michèle Caniguy, la solidarité n’est pas facultative. Elle constate que le Conseil départemental parle de devoir, de contrôle et de bénévolat. C’est un pas vers le discours du président du Conseil départemental du Haut-Rhin, précise-t-elle. Rappelons que dans le Haut-Rhin, le président du Département voulait conditionner le versement du RSA à 7 heures de travail gratuit par semaine.
Michèle Caniguy demande donc de ne pas stigmatiser les bénéficiaires du RSA, et juge cela méprisant.
Elle appelle à mieux évaluer la qualité de la formation, une clé de la sortie du chômage. Il est absolument nécessaire de proposer une formation adéquate pour aller vers un développement économique. Avec la numérisation, des secteurs vont disparaître. Il faut former les jeunes et les moins jeunes.
L’élue salue que la micro-région des Hauts fasse l’objet d’une plus grande attention de la collectivité. C’est pourquoi elle demande que l’Est soit mieux pris en considération. Que la solidarité départementale puisse servir au rattrapage de l’Est.
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