Motion relative à la biodiversité

29 novembre 2006

Les congressistes de l’ACD’OM, réunis à Paris le 18 novembre 2006,

Considérant la diversité, l’importance majeure et le potentiel économique du patrimoine naturel ultra-marin, mais aussi sa fragilité face à des menaces croissantes ;

Considérant l’importance particulière de ce “capital naturel” pour l’avenir de nos populations d’outre-mer, notamment en terme d’activité économique et d’identité culturelle ;

Considérant que l’Etat a reconnu à travers l’adoption de plans d’actions locaux Outre-mer que la biodiversité ultramarine doit être désormais une priorité de l’action publique en outre-mer ;

Affirment que la biodiversité ultra-marine est une richesse majeure pour l’outre-mer, pour la France et pour le monde ;

S’engagent à favoriser sur leurs communes ou intercommunalités des politiques de développement durable et solidaire préservant et valorisant les zones importantes de biodiversité ;

Demandent à l’Etat et aux institutions européennes que les politiques sectorielles qu’ils mènent outre-mer deviennent plus cohérentes, et véritablement compatibles avec la protection et la mise en valeur du patrimoine naturel ;

Demandent aux collectivités locales, à l’Etat et aux institutions européennes de considérer la biodiversité et le développement durable comme des priorités stratégiques pour la programmation des crédits nationaux et européens ;

Apportent leur soutien à la partie outre-mer du “Message de Paris” adopté le 21 septembre 2006 à Paris par les participants à la conférence “Biodiversité dans la coopération européenne au développement”.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus