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Tribune libre
18 septembre 2007
On peut se poser quelques questions après la réunion tenue à Paris sur le “Projet présidentiel” pour l’Outre-mer.
D’abord, et bien sûr, pourquoi les syndicats n’ont-ils pas été invités ? Quantité négligeable ? On ne mélange pas les torchons et les serviettes ? Et puis, il est vrai, qu’auraient-ils pu faire, les malheureux, dans ce “machin” ? Le patronat, lui, en tout cas y était, et en force. A ce point que demain matin, il ne pourrait pas se débiner. Que cela soit bien clair.
Force est, ensuite, de se poser la question de savoir si les honorables participants à cette réunion ont eu droit à tous les documents nécessaires et existants ? La question mérite d’être posée. De toute façon, s’il y avait quelque anguille sous roche, cela se saurait !
Cela étant, puisque le président a « mis au cœur de son projet pour l’Outre-mer, le développement économique », que son objectif annoncé est de « créer les conditions d’un progrès durable et adapté à leur contexte local et régional », et mieux, de « viser l’excellence et l’égalité des chances selon des solutions adaptées à chaque département », et que, d’autre part, le secrétaire d’Etat a annoncé que le projet était « ouvert » à toutes observations, propositions et autres, faisons comme si... et disons chiche !
Il est d’abord une phrase qui mérite d’être clarifiée : « Il ne s’agit plus, est-il dit, d’obtenir un quelconque rattrapage avec la Métropole ». On peut récuser le terme “rattrapage”. Mais on ne peut faire l’économie des moyens à mettre en œuvre si l’on veut « viser l’excellence et l’égalité des chances ». Dans le domaine de l’éducation, de la formation, du logement, de la santé, du développement, par exemple. Ceci afin de mettre les Français de La Réunion dans la même situation - « à égalité de chances » - avec leurs homologues de l’hexagone. Autrement, il s’agirait d’un « développement séparé », ce qui serait en contradiction avec les principes mêmes de la République.
Et puis, il y a la méthode : fallait-il vraiment “dégainer” son projet de loi-programme et ensuite dire aux autres : « J’attends vos propositions » ? Voilà qui n’est pas en rupture avec ce que nous avons connu jusqu’ici. On risque là de s’acheminer vers une sorte de tapis mendiant plutôt que vers une véritable loi-programme.
C’est faire fi ensuite d’une réalité. Car de « propositions », La Réunion n’en manque pas. Des productions d’inégale qualité peut-être, il faut l’accepter, émanant du Conseil régional (notamment le Plan régional de développement - PRD2), du Conseil général (le projet agricole, les dernières propositions en matière d’emploi “aidés”), de la Chambre d’Agriculture (qui vient de relancer la question du foncier agricole), du CESR (sur le développement agricole, sur les emplois, la formation, la continuité territoriale, etc...). Sans oublier, bien sûr, les productions d’autres organisations, qu’elles soient politiques, associatives ou autre.
Autant de « propositions » qui croupissent dans les tiroirs, y compris ceux du MEDETOM, qu’il conviendrait de dépoussiérer et de mettre en tas pour alimenter un débat « global » dont l’objectif serait de déboucher sur un projet. Non pas une « Zone franche globale » qui n’est somme toute “ni franche, ni globale” et qui, en tout cas, parait bien rikiki par rapport aux problèmes auxquels nous devons faire face. Pas même une loi-programme, une de plus, parachutée d’Outre-mer sur Seine. Plus vraisemblablement un contrat gagnant-gagnant, voire perdant-perdant, selon ce qui sera ou ne sera pas. De responsabilité, en tout cas, engageant le plus grand nombre, dans le respect des uns et des autres. Justement pour « créer les conditions d’un progrès durable (visant) l’excellence et l’égalité des chances selon les solutions adaptées (à La Réunion) ». Là serait la « rupture » par rapport à ce que l’on a connu jusqu’ici. Toute la question est de savoir si l’on veut « rompre » ou accommoder ?
Georges-Marie Lépinay
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