Ne rien faire : la méthode de Didier Robert pour combattre la crise

28 novembre 2009, par Geoffroy Géraud-Legros

Mise à l’étude de projets, multiplication des contacts avec les marchés émergents…
Au sommet de l’Etat, on multiplie les initiatives destinées à relancer l’économie. Cet affairement n’a guère fait école auprès de Didier Robert, député-maire du Tampon et tête de liste aux prochaines Régionales.
Face à la crise, Didier Robert a sa propre méthode, qui consiste à… ne rien faire. Dans la mise en œuvre de cette stratégie d’inaction, le chef d’Objectif Réunion témoigne en revanche d’un certain… activisme : en effet, Didier Robert ne se contente pas de s’abstenir de concevoir des projets créateurs d’emplois ; il s’attache aussi à interrompre ou à annuler les grands travaux déjà engagés.
On se rappelle que l’élu tamponnais a été à l’origine de l’abandon de la rocade du Tampon, dont le projet était financé, abouti et avait même été approuvé par un jury citoyen convoqué par le maire du Tampon lui-même. Aucune raison sérieuse n’a été avancée pour justifier cet abandon, qui s’est traduit par une perte d’emplois et d’investissement considérable, et condamne les usagers aux embouteillages.
C’est le même traitement que Didier Robert veut aujourd’hui appliquer au tram-train. Au nom de la « sagesse », le député-maire du Tampon s’est exprimé hier encore en faveur d’un arrêt du projet Tram-train. La « sagesse », selon Didier Robert, consiste donc, en pleine période de crise et d’explosion du chômage, à bloquer un projet de 1 milliard 600.000 euros porteur de près de 6.000 emplois.

G.G.

TrainSpécial 50 ans du PCRDidier Robert

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