Conférence extraordinaire du PCR du 24 janvier

« Notre devoir c’est de lutter »

Réunion d’information de la section communiste de Sainte-Suzanne

16 janvier 2009

Hier soir au Bocage, de nombreux militants sont venus participer à une réunion d’information dans le cadre de la préparation de la conférence extraordinaire du PCR du 24 janvier prochain. Ils ont aussi apporté tout leur soutien à leur camarade Maurice Gironcel, cible d’une décision de justice qui vise le parti.

Hier à Sainte-Suzanne, de nombreux militants ont fait part de leur soutien à Maurice Gironcel dans le cadre d’une réunion préparatoire à la conférence extraordinaire du parti. (photo Imaz Press Réunion)

La réunion d’hier à la salle Rwa Kaf entre dans le cadre de préparation de la Conférence extraordinaire du Parti Communiste Réunionnais prévu le 24 janvier 2009 à Saint-Pierre. Au total 4 rencontres d’information seront organisées sur l’ensemble de la commune de Sainte-Suzanne. Pour cette première, les militants ont répondu massivement à l’invitation de la section et ont profité de ce moment pour apporter leur soutien au maire, Maurice Gironcel.
C’est un accueil chaleureux et empli de respect qui lui est réservé, comme en témoignent les applaudissement qui ont accompagné son entrée dans la salle, ainsi que l’attention qui a été accordée à son intervention placée sous le signe du rassemblement autour d’un projet de développement durable pour La Réunion.

Tous autour d’un projet de développement durable

« Le plus important c’est la réalisation du programme municipal qui a été plébiscité à 63,20 % en mars 2008 jusqu’à 2014, le combat continue et passe par la mobilisation de tous les Réunionnaises et Réunionnais autour d’un projet global et cohérent de développement solidaire et durable », a rappelé Maurice Gironcel.
Le maire de Sainte-Suzanne indique que même si la crise mondiale a des incidences considérables sur le plan socio-économique, il ne faut pas qu’elle serve de motif pour la remise en cause des conquêtes sociales et participe au désengagement de l’Etat envers nos collectivités : Région, Département, Communauté de communes, Mairie.
« Il est donc urgent de proposer des solutions pérennes pour le développement de notre Ile, c’est dans cet objectif que Sainte-Suzanne mandatera ces 300 délégués pour le rassemblement du 24 janvier », annonce Maurice Gironcel, « à l’issue des travaux chaque militant délégué fera partager l’ensemble des propositions réunionnaises à la population ».

Faire « émerger une Réunion nouvelle »

Le Parti Communiste Réunionnais a été déjà à l’initiative de nombreuses propositions qui a fait avancer la Réunion, depuis la départementalisation jusqu’à l’égalité sociale, « nous avons montré notre exemplarité en matière de développement durable bien avant la mise en place des Grenelle de l’environnement. Nous avons d’autres propositions innovantes qui permettraient de relever ensemble de grands défis en matière d’emploi, de logements sociaux, de pouvoir d’achat , d’environnement, de nouvelles technologies, d’énergie... », précise Maurice Gironcel. « C’est le rassemblement populaire autour de ces propositions qui fera émerger une Réunion nouvelle, inscrite dans l’ère de la modernité tout en préservant son identité culturelle et sociale », poursuit-il.

« L’acharnement contre les élus réunionnais »

L’engagement militant de Maurice Gironcel pour cette juste cause n’est pas ébranlé : « même si des instances politiques et judiciaires essaient de m’en empêcher, pour ma part, je continuerai le combat à vos cotés sur le terrain. L’acharnement contre les élus réunionnais notamment lors des mises en examens concernant les stations d’épuration lorsqu’il y a eu à la tête des collectivités plusieurs élus PCR, ne poursuit qu’un seul but : priver la Réunion du seul parti qui joue un rôle important dans la vie réunionnaise depuis plus de 50 ans ».
« Remettre en cause le résultat des élections de mars 2008 c’est aussi remettre en cause le suffrage universel et la souveraineté du peuple », rappelle le maire de Sainte-Suzanne, « nous nous devons de confirmer notre choix démocratique et continuer notre travail dans tous les quartiers pour réussir le rassemblement du 24 janvier ». « Il n’a pas de devoir sans droit » et « notre devoir c’est de lutter », conclut-il.

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