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25 propositions du PCR pour une nouvelle politique à La Réunion –3–
26 février 2015, par
Dans la suite de son analyse, le Parti communiste réunionnais donne un coup de projecteur sur la vulnérabilité de l’économie réunionnaise.
Depuis 2009, le rythme de croissance que connaissait La Réunion a été rompu. La combinaison de la crise conjoncturelle à la crise structurelle et des choix politiques erronés, affecte l’activité économique.
Au niveau des investissements, la commande publique et le secteur du logement marquent un recul préoccupant.
Le taux de couverture des importations par les exportations est de l’ordre de 6%, traduisant l’extrême dépendance et vulnérabilité de notre économie.
Les dangers sur la canne (échéance 2017) et sur les autres produits des pays relevant des Accords de Partenariat Economique (APE) se précisent.
La poursuite de la même politique renforce, année après année, les tendances lourdes observées depuis des décennies (augmentation du chômage, aggravation des inégalités, dégradation de la balance commerciale, de l’environnement, etc.). Elle n’est pas de nature à permettre de relever les défis nouveaux auxquels La Réunion est confrontée.
Aujourd’hui le gouvernement poursuit, notamment vis-à-vis des outremers, une politique s’inscrivant dans la même logique que celle de ses prédécesseurs, avec certes quelques améliorations.
Malgré la loi sur la régulation économique, malgré la progression des crédits 2015 de la mission Outremer (0,3%), malgré la majoration en outremers des dispositions fiscales prévues pour la France ainsi que des emplois aidés mieux soutenus (mesures qui conviennent d’être soulignées), la situation à La Réunion ne sera pas fondamentalement inversée à l’échéance des prochaines années.
Même si avec les moyens massifs et modernes de communication on tente aujourd’hui de valoriser telle ou telle mesure gouvernementale, régionale, départementale ou communale, tout le monde s’aperçoit et les jeunes en particulier que plus on parle de contrats aidés et d’emplois, plus le chômage s’accroît. Plus on inaugure de logements sociaux plus les demandes de logements insatisfaites augmentent et ainsi de suite.
Or la situation va s’empirer car il faut prendre en compte les éléments aggravants suivants :
- La poursuite de la croissance démographique, amplifiant les défis dans tous les domaines : emploi, logement, éducation, aménagement, déplacements ; la fin de la transition démographique est prévue dans 20 à 25 ans, en 2035–2040, où La Réunion passera à un million d’habitants.
- Les dangers, découlant de la mondialisation du système capitaliste, qui pèsent sur l’agriculture (libéralisation du marché du sucre à partir de 2017) et sur l’économie (impact des APE).
- La baisse des dotations de l’État aux collectivités (impact sur la commande publique, donc sur l’activité économique et sur l’emploi).
- L’impact des changements climatiques.
Une autre politique est donc nécessaire. En effet, on entend souvent dire qu’il faut une autre politique.
Le PCR, pour sa part, fidèle à sa tradition et à ses combats, renouvelle aujourd’hui ses propositions pour une nouvelle politique. Il les rend publiques et invite tous les autres partis à en faire autant. Il souhaite qu’un large débat s’instaure entre Réunionnais•es à ce sujet pour aboutir à un projet consensuel de développement durable et solidaire à soumettre au gouvernement.
Les années 2015-2016-2017 vont être décisives et il appartient aux habitant•e•s de cette île de décider, eux-elles-mêmes, ce qu’il faut pour le pays. C’est ce que les Réunionnais•es ont fait en 1946.
Ils-elles se sont rassemblé•e•s au-delà des clivages politiques pour élaborer et faire adopter un projet pour La Réunion. C’est ce qui a été fait pour la loi de 1946. Ce qu’ils-elles ont su faire en 1946 ils-elles peuvent et doivent le faire en 2015. La situation de notre pays l’exige.
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