Le tram-train

Nou vé !

2 décembre 2009, par Jean Fabrice Nativel

Le collectif Nou vé nout tram, des transporteurs, des terrassiers, les cyclistes de Trans’Port Vélo Ville et du Comité réunionnais de promotion du vélo, des représentants du monde associatif sont venus hier matin rappeler la nécessité du tram-train et leur soutien à cette initiative économique, sociale, environnementale et primordiale pour la santé, à proximité de la Préfecture, sous surveillance policière. Elle permettra de relancer l’activité économique par la création d’emplois.

Les membres du collectif Nou vé nout tram, des transporteurs, des terrassiers, des cyclistes, des citoyens écologistes, des représentants du monde associatif sont venus hier matin non loin de la Préfecture (Saint-Denis) affirmer pour la seconde fois leur soutien à la réalisation du tram-train.

Ce projet permettra de relancer l’activité économique de l’île qui, force est de constater, tourne au ralenti. À cause, d’une part, de l’abandon de projets tels la Rocade (Tampon), le Zénith, le Pôle Océan, le Parc aquatique (Saint-Denis) et, d’autre part, des politiques spécialistes attitrés de l’opposition… stérile. Qu’ont-ils à proposer pour le développement de l’île ? Rien de concret et de novateur, cela est certain. On serait tenté de dire, rien, comme d’habitude.

Relance de l’activité économique et piste cyclable

Les terrassiers et transporteurs présents hier — on ne sait s’ils roulent pour la Droite ou la Gauche, et peu importe — s’inquiètent pour l’avenir de leurs entreprises en crise. Certaines sont en redressement ou en liquidation judiciaire. Les engins dorment dans les garages, et pourtant, il faut payer les traites — rien à voir avec ceux qui ont abandonné les chantiers déjà programmés —, sans compter les cotisations sociales et patronales. Honorer toutes ces dépenses sans chantier est loin d’être facile pour ces artisans qui misent beaucoup sur la réalisation du tram-train.

Pour les cyclistes de Trans’Port Vélo Ville et du Comité réunionnais de promotion du vélo venus du Port à vélo — des associations qui agissent auprès des collectivités réunionnaises pour une île cyclable —, c’est une véritable alternative au tout auto dont les fumées toxiques des pots d’échappement sont la cause d’asthmes.

En conclusion, le projet Tram-train salué et primé par les plus hautes instances va créer des emplois directs et indirects sur le long terme. Ceci méritait d’être dit, voilà qui est fait.

Texte et photos Jean-Fabrice Nativel


« Désengorger les entrées des villes »

Élise Hermann, terrassier, estime que le projet du tram-train est « bon » et il permettra de désengorger les entrées des villes saturées. Il invite les Réunionnaises et les Réunionnais à soutenir cette initiative inscrite au Plan de relance.


Créateur d’emplois

Jimmy Taye précise que « le Sud a besoin d’un développement », et ce projet est une aubaine car il sera créateur « d’emplois directs et indirects ».


« Travailler et défendre ce projet »

Jimmy Pongérard, entrepreneur en BTP, précise qu’il ne fait « pas de politique ». S’il est présent, c’est avant tout « pour travailler et défendre un projet ».


« Résoudre les problèmes de circulation »

Jean-Pierre Moreau, accompagné de Michel Schwab, représentait Trans’Port Vélo Ville, présidé par David Leriche, ajoute que le tram-train permettra de « résoudre les problèmes de circulation » et permettra une économie de temps d’après des expériences menées en France.


« Il faut en finir avec la dictature du tout auto »

Lucien Biedinger, secrétaire du Comité réunionnais de promotion du vélo, présidé par Philippe De Cotte, apporte son « soutien au collectif » et à l’initiative du tram-train car, explique-t-il, « il faut en finir avec la dictature du tout auto ».

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