
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
L’Alliance et le mouvement des emplois verts
25 août 2012, par
Béatrice Leperlier et Catherine Gaud ont tenu une conférence de presse, au siège de l’Alliance à Saint-Denis, sur la crise du dispositif des emplois verts. Les deux conseillères régionales ont demandé la transparence sur la gestion des contrats aidés attribués par l’État, mais gérés par le Conseil régional.
Durant deux ans, l’Alliance a alerté l’opinion publique réunionnaise sur la gestion de ces emplois, mais aussi la majorité vis-à-vis du financement et de la distribution des emplois verts. Aujourd’hui, l’attribution des contrats verts est pointée du doigt, car considérée comme clientéliste et moyen de pression politique. L’Alliance demande « une structure unique qui gérera tous les emplois verts et contrats aidés », a expliqué Béatrice Leperlier.
« Pas cesser d’alerter »
Depuis 2010, le président de Région, Didier Robert, a décidé d’augmenter le nombre de contrats verts de 10.000 lors de sa mandature, « c’est une bonne idée, mais cela demande des exigences », a indiqué Catherine Gaud. En effet, depuis mars 2010, le groupe de l’Alliance à la Région a interpellé par courrier, voie de presse et motion la majorité sur le coût et le financement des contrats verts. Ces derniers ont demandé une gestion transparente des emplois verts et un plan pluriannuel sur l’attribution de ces emplois et leurs gestions.
« Aujourd’hui, le coût du dispositif emploi vert a explosé, passant de 6 millions d’euros à 20 millions », a indiqué Catherine Gaud. Cette dernière a indiqué que l’argent alloué aux emplois verts ne pouvait être utilisé pour des investissements également créateurs d’emploi au sein de l’économie réunionnaise.
D’autre part, l’opacité autour de ces emplois verts est constatée par tout le monde, au-delà des clivages politiques. En effet, les attributions qualitatives des emplois sur des critères flous, et quantitatifs, avec l’expansion du nombre de contrats à la veille d’élection, sont « inadmissibles. Surtout de maintenir les gens dans la précarité », a expliqué Catherine Gaud. L’élue a dénoncé cette utilisation électorale et la détresse humaine derrière chaque contrat, qui bien que maintenu jusqu’au 31 décembre, reste instable.
Des perspectives pour l’emploi pérenne
En effet, Béatrice Leperlier a posé la question « que va-t-il se passer le 31 décembre 2012 ? Lorsque les emplois verts et les contrats aidés seront terminés. Si rien n’est fait, nous irons vers un nouveau mouvement de contestation, au même endroit et à la même heure ». Cette dernière a expliqué qu’ils avaient décidé d’attendre avant de s’exprimer, afin de ne pas « porter préjudice aux problèmes d’urgence ». Car « nous saluons la décision de maintenir les emplois verts », mais il est temps d’anticiper la gestion des emplois verts et des contrats aidés.
L’élue de l’Alliance des jeunes pour la formation et l’emploi à La Réunion (AJFER) a demandé un état des lieux clair et précis entre tous les acteurs du dossier sur les emplois verts et les contrats aidés. Cette dernière a indiqué qu’« il était temps de sortir de cette période de suspicion », l’État doit « lancer un audit complet sur l’ensemble du dispositif ». Cette demande devrait être portée mardi 28 août lors de la Commission de transparence, à la préfecture, car « il faut voir où est le problème au sein de ce dispositif, afin d’anticiper les besoins au sein des collectivités ». Béatrice Leperlier a conclu en indiquant qu’il fallait « penser à rénover, les contrats et se donner les moyens de créer des emplois pérennes, mais cela passe avant tout par la mise à plat du dispositif entre tous les acteurs ».
Céline Tabou
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