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Éducation
Le SGPEN-CGTR, la décentralisation et le transfert des TOS
22 novembre 2003
« Nous n’avons pas oublié et nous saurons, le moment venu, nous rappeler au bon souvenir du gouvernement et de ceux qui le soutiennent ». En plein débat sur l’enseignement, et au moment où le transfert des personnels TOS de l’Éducation nationale est examinée par les sénateurs, le SGPEN-CGTR tient lui aussi à se rappeler au bon souvenir du gouvernement qui, affirme Jean-Marc Gamarus, reste toujours sur son idée première.
« Le 28 février dernier, quand le gouvernement a annoncé le transfert de l’ensemble du personnel ATOS vers les Régions, nous avons réagi, et cela a conduit aux mouvements de grève que l’on a vus. Face à cela, le gouvernement a voulu jouer la carte de la division en faisant une concession, en affirmant que ne seront pas concernés les assistantes sociales, les médecins scolaires etc. Or, la médecine scolaire a été réintégrée dans la décentralisation alors que Luc Ferry avait annoncé le contraire... ».
Autant d’éléments qui amènent le SGPEN-CGTR rappeler qu’il n’a pas baissé la garde. Concernant les deux mois et demi de grève et de manifestation, Jean-Marc Gamarus rappelle qu’il ne s’agissait pas, contrairement à ce que certains on pu laisser croire, de « défendre des intérêts corporatistes. C’est un choix de société que nous avons voulu défendre ».
Deux mois et demi au cours desquels aucun dialogue n’a été possible. « Face à notre demande de dialogue, on a cru bon de parler d’"état d’insurrection" ; certains élus de la majorité, ici, ont même parlé de "ladi-lafé syndical". Et cela non plus, on ne l’a pas oublié », rappelle Patrick Corré.
Celui-ci poursuit : « On avait demandé le dialogue et on nous a répondu que la rue ne gouverne pas. Aujourd’hui, nous faisons des réunions un peu partout et nous posons la question : si la rue ne gouverne pas, alors nous allons tout mettre en œuvre pour rappeler que si la rue ne gouverne pas, elle vote. Le SGPEN-CGTR demande au personnel de se mobiliser. Nous n’avons pas oublié le mépris de ceux qui nous gouvernement et de ceux qui les soutiennent ici. Nous estimons que nous sommes en état de légitime défense ».
Pour autant, le SGPEN-CGTR se défend de faire intrusion dans le champ politique et préfère affirmer qu’elle défend avant tout des valeurs et surtout, « un choix de société où l’école serait au centre des préoccupations ».
Pour Jean-Marc Gamarus et Patrick Corré, avec l’examen du projet de loi de décentralisation examiné au sénat, « les masques tombent ». On attend donc un changement de position - sans se faire d’illusions - de la part des élus de l’UMP qui, à La Réunion, avaient cru bon de parler de "lafi-lafé syndical" alors que le menace était réelle. Que les déclarations viennent de Jean-Pierre Raffarin, de Luc Ferry ou de Patrick Devedjan, elles se voulaient toutes rassurantes. Elles voulaient, estime le SGPEN-CGTR, « rassurer les personnels en leur disant que la décentralisation ne changerait rien pour eux, qu’il n’y aurait aucun risque de privatisation, que c’était une vue de l’esprit des organisations syndicales rétrogrades pour faire peur aux personnels ». Pour la centrale syndicale, une chose est maintenant certaine : « Ils ont menti une fois de plus aux personnels, comme on a pu le voir lors des débats au sénat ».
Dans leur colère, les représentants du SGPEN-CGTR ne sont pas aveugles pour autant et distinguent le bon grain de l’ivraie. Ainsi, ils rappellent que « plusieurs amendements ont été déposés par l’opposition ». Ce fut le cas de l’amendement déposé par le PCR et le PS, demandant « que soit rejetée la décentralisation des missions des TOS ». Amendement rejeté. Tout comme fut rejeté l’amendement déposé par le groupe communiste demandant que les missions transférées ne soient en aucun cas privatisées. La encore, l’amendement fut rejeté. « Ces rejets d’amendement par la majorité de droite du Sénat en disent long sur ce qu’ils veulent faire. La porte est grande ouverte pour que les collectivités locales privatisent nos missions. C’est déjà le cas pour les chaufferies et dans certaines régions, la restauration ou d’autres missions du service public pour les livrer clés en mains au MEDEF ».
Et le syndicat enfonce le clou : « On l’aura compris, tout ce que peut empêcher un processus de privatisation, tout ce qui gène la mise en œuvre de la flexibilité, de la mobilité forcée, tout ce qui peut empêcher la remise en cause des droits acquis, ne doit pas figurer dans la loi ».
Ce qui inquiète encore plus le SGPEN-CGTR, c’est l’impression que la droite veut aller très vite dans cette affaire. Impression confirmée par le fait que « la droite a retiré plusieurs amendements dont celui concernant les personnels administratifs ».
Pour la centrale syndicale, « la droite n’a pas dit son dernier mot, car en seconde lecture à l’Assemblée nationale, certains ont la velléité de transférer rapidement les personnels administratifs. Le véritable objectif de la droite libérale est la destruction des services de l’Éducation nationale à travers ces transferts ».
Conclusion du SGPEN-CGTR, qui appelle à la mobilisation : « Nous pouvons encore peser sur les choix de cette loi qui passera à l’assemblée nationale au mois de février 2004. Pour cela, il faut se réunir dans tous les établissements et services et poser de manière forte l’action de tous les personnels en signant la carte pétition ».
Mais d’ores et déjà, le SGPEN-CGTR appelle aussi à sanctionner ceux qui soutiennent le gouvernement en faisant usage d’une arme démocratique : le bulletin de vote. Et ça, ce n’est pas un " ladi-lafé syndical "...
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