
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le relèvement de la dette publique des USA n’est pas un plan de relance
5 août 2011, par
Parce qu’il est assorti d’un sévère plan d’austérité, le relèvement du plafond de la dette publique des États-Unis a suscité une réaction négative des spéculateurs. C’est la crainte d’une réaction en chaine avec des conséquences sur l’économie européenne. C’est dans ce contexte que le gouvernement prépare son second budget d’austérité.
L’accumulation des mesures d’austérité, c’est une menace qui pèse sur La Réunion. Dans sa situation de non-développement, la politique du gouvernement impacte fortement sur notre économie. C’est en effet de Paris que sont fixés les revenus d’une grande partie de la population : les travailleurs privés d’emploi, les retraités, les salariés payés en fonction du SMIC, les fonctionnaires.
L’an passé, le gouvernement a annoncé une série de trois budgets d’austérité afin de ramener le déficit public en dessous de 3% du PIB, il compte donc dégager 100 milliards d’euros. Ce que cherche le gouvernement au travers de son plan de rigueur, c’est de réduire les dépenses. Il compte donc limiter au maximum sa contribution à la vie économique de notre île. Le premier budget de rigueur pour 2011 traduit déjà cette volonté. Les crédits de la LBU destinée à financer la construction de logements sociaux baissent de 10%. 169 postes sont supprimés dans l’Éducation nationale.
Malgré toutes ces coupes, la dette continue d’augmenter, car le gouvernement persiste à protéger les plus riches en recherchant des moyens pour ne pas les faire contribuer davantage à la solidarité nationale.
2012 sera donc le deuxième budget d’austérité. Mais à l’approche du débat parlementaire qui fixera le montant des différentes dépenses, la situation économique mondiale se dégrade à nouveau.
Durant plusieurs semaines, il a été question du défaut de paiement des États-Unis. Le gouvernement devait négocier auprès des parlementaires une hausse du plafond de la dette publique, sinon à partir du 2 août, il ne pouvait plus emprunter. Le gouvernement des États-Unis risquait notamment de ne pas avoir suffisamment d’argent pour payer ses agents. À quelques heures de l’échéance, un accord a été arraché, mais il ne suscite pas l’optimisme dans le monde (voir encadré).
En échange de l’augmentation du plafond de la dette, le gouvernement US s’engage à faire des coupes sombres dans ses dépenses, car les plus riches ne verront pas leurs impôts augmenter. Les États-Unis vont limiter les budgets alloués à l’aide sociale et aux investissements. Washington ne fait pas un plan de relance, mais un plan de rigueur.
Dans de telles conditions, le pouvoir d’achat de la majorité de la population va baisser. La confiance envers le dollar va suivre la même tendance. La valeur de la monnaie US risque encore de baisser face à l’euro. Une conséquence, ce sera encore plus de difficultés pour les entreprises de la zone euro d’exporter, et donc une aggravation de la situation économique.
C’est donc dans un contexte international encore plus dégradé que va se dérouler en France la discussion du second budget d’austérité. Cela ne sera pas sans conséquence sur La Réunion.
M.M.
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Messages
7 août 2011, 11:19, par marie timon
Le contraire m’aurait étonnée, bien sûr que les us nous mènent par le bout du nez, l’Europe doit être plus forte et plus réfléchie face à cette puissance mondiales, les pays du monde sont-ils aussi forts que l’Amérique ? oui même beaucoup plus mais c’est aux dirigeants de savoir diriger, prendre de bonnes mesures, d’unir leurs forces pour combattre le mal là où se trouve le mal , un point c’est tout, un pays à lui seul ne peut et ne doit guère diriger le reste du monde, c’est impensable, je sais que ce pays pèse lourd mais pas aussi lourd que les autres pays réunis et solidaires dans l’action ; et le changement viendra de là et de nulle part ailleurs, à vous les politiciens de vous serrer les coudes, de prendre les taureaux par les cornes ; ou sinon des hommes de bonne volonté vous donneront des directives à prendre et vous devrez les suivre à la lettre si vous ne voulez pas c r de faim vous aussi et ce serait la fin pour vous également, compris ou pas compris ? c’est simple pourtant