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29 septembre 2010, par
Peut-on organiser la vie politique et économique d’un pays par le double discours ? En quelques mois de pratique au sommet de la Région, ce système a montré ses extrêmes limites… et doit impérativement céder le pas à une autre approche des affaires publiques.
Depuis vendredi dernier, Air Austral subit de fortes turbulences. Celles-ci vont-elles se répercuter sur la gouvernance et les performances de l’entreprise ? L’activité et surtout les investissements de la compagnie, dont l’achat de deux A-380, nécessitent avant tout de la lisibilité et une gestion apaisée. Or, le coup de force mené par Didier Robert dans le but de prendre le contrôle de la SEMATRA (actionnaire majoritaire de la compagnie) trouble profondément la gouvernance de l’entreprise.
Le cas Air Austral : un accord refusé…
Intervenant hier sur RFO, Mme Nassimah Dindar, Présidente du Conseil général, qui préside aussi la SEMATRA s’est non seulement indignée, mais aussi, et peut-être encore plus étonnée de la manière dont Didier Robert a tenté de l’évincer aussi brutalement d’un poste… qu’elle lui avait proposé quelques jours auparavant. Car c’est ce qu’a révélé hier l’élue dionysienne : non seulement elle avait pris l’initiative de transmettre la position de président de la SEMATRA au président de la Région, mais encore l’a-t-elle fait “à l’Elysée”.
… au profit du conflit
Refus –semble-t-il poli- de Didier Robert, qui n’a pas alors jugé bon d’occuper une responsabilité proposée selon les usages. Celle-ci, pourtant, l’intéressait au plus haut point ; mais il lui fallait l’occuper par la force, et bien sûr, sous l’œil des médias.
On connaît la suite : le coup de force de vendredi dernier, au cours duquel Didier Robert, épaulé par Jean-Louis Lagourgue et deux autres conseillers régionaux, a tout d’un coup mis à l’ordre du jour la fin du mandat de Mme Dindar, avant de se proclamer nouveau président de la SEMATRA, sans même que la séance ait été levée par la dirigeante en titre, partie de la réunion outrée par la méthode.
Une méthode de gouvernance ?
Didier Robert n’en est pas à son coup d’essai en la matière : c’est d’ailleurs par ce type de procédé qu’il a commencé d’exister en politique. 13e adjoint de la commune du Tampon, il ne disait pas grand chose, tout en cultivant ses relations avec le Maire et au sein de ses réseaux parisiens. Nommé par le Conseil municipal en remplacement d’André Thien-Ah-Koon, il fit l’éloge de son prédécesseur… tout en l’évinçant et en s’employant à détruire ses projets. C’est ainsi que la Rocade du Tampon, ouvrage public de 100 millions d’euros destiné à soulager une population tamponnaise accablée d’embouteillages, fut supprimée au moment où le chantier allait démarrer. Un projet que Didier Robert avait pourtant voté, alors qu’il était conseiller municipal, tout comme il votait il y a peu l’élection de Mme Dindar, après avoir décliné son offre. Un projet -aussi- validé par une votation citoyenne et objet d’un certain consensus… ce qui n’a pas empêché le nouveau maire du Tampon d’y mettre fin abruptement.
Désastres en cascade
Avant et après son arrivée à la Région, Didier Robert a affirmé son soutien à diverses mobilisations sociales. Aux assistants d’éducation, il promit de régler leurs problèmes. Rien, pour l’heure, n’a été réglé, alors même que des solutions avaient été proposées – entre autres par le député européen Élie Hoarau. Peu après les élections, il se déclarait capable de débloquer la situation des enseignants néo-titulaires, en lutte pour être affectés dans leur pays. Il permit même à ces derniers de camper dans l’hôtel de la Région. Cette attitude fraternelle n’eut qu’un temps : à la première visite officielle -une visite de Mme Penchard- il leur fût poliment mais fermement demandé de s’en aller. Sans que Mr Robert n’interpelle en leur faveur la ministre invitée par la collectivité qu’il dirige.
Dans le secteur-clef des travaux publics, ouvriers et entrepreneurs réunionnais ont pu mesurer la distance entre les paroles de l’élu et ses actes. Si Didier Robert n’avait pas fait mystère de sa volonté de détruire le Tram-train – c’était d’ailleurs là l’axe le plus évident de son programme -il s’était engagé à ouvrir plus de chantiers qu’il n’en faudrait pour compenser l’abandon du projet et de ses 6.000 emplois. Les acteurs du bâtiment ne sont pas payés pour savoir ce que valaient ces promesses.
L’urgence démocratique
Aujourd’hui, ils manifestent dans le sillage des grandes mobilisations qui parcourent la République, précisément pour demander ces fameux chantiers dont ils ne voient pas le bout du commencement. Les derniers développements de la crise autour de la compagnie Air Austral se sont soldés par un appel de Mr Robert à plus de “dialogue” et de débat. Souhaitons que ce discours ne soit pas cette fois encore le simple ornement d’une politique agressive, qui a, en 6 mois, mis à genoux l’économie réunionnaise. Et que plus jamais, le pays n’aura à souffrir de la duplicité.
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