Dans le ’Journal de l’ile’ d’hier

Ordonnance Debré : le PCR effacé de l’histoire ?

14 septembre 2018

Dans un article consacré hier à l’Ordonnance Debré, le ’JIR’ réalise le tour de force de ne pas citer le PCR alors que toutes les victimes de l’application de cette ’ordonnance scélérate’ à La Réunion étaient des communistes ou des proches du PCR.

Tous les Réunionnais victimes de l’Ordonnance Debré étaient des communistes ou des proches du PCR.

Dans son édition d’hier, le "Journal de l’île" présente un ouvrage bientôt disponible à La Réunion ainsi qu’un cycle de conférence de l’auteure du livre dont le thème est l’application de l’Ordonnance du 15 octobre 1960, dite "Ordonnance Debré". Cette mesure permettait à l’administration de muter d’office en France un fonctionnaire en poste dans une ancienne colonie française s’il est suspecté de participer à des activités qui ne correspondent pas à l’opinion du gouvernement.

Cet article procède par questionnement, afin de pousser la curiosité des lecteurs à acheter le livre ou à aller aux conférences pour avoir des réponses. Cette technique amène à s’interroger.

En effet, force est de constater que pas une fois le PCR ou le mot "communiste" n’est cité dans l’article. Or, toutes les personnes victimes de l’"Ordonnances Debré" à La Réunion étaient des communistes membres du PCR, ou des proches du PCR. Dans notre île, ce texte a été utilisé uniquement pour combattre le PCR et la CGT. C’est d’ailleurs à partir de là que le poids de la CGT dans la fonction publique à La Réunion a commencé à reculer.

Quel est donc le but de cette omerta ? Est-ce une nouvelle tentative d’effacer le PCR ?

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