
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Un défi de 2013
29 janvier 2013, par
Plus de 162.000 demandeurs d’emploi à la fin de l’année dernière. Le cadre actuel n’offre aucune perspective de reprise et le nombre des victimes va encore augmenter en 2013. Désormais, la seule solution est dans la lutte pour en finir avec la souffrance imposée à notre peuple. La déception grandit, car la population a perdu confiance dans les institutions actuelles.
« Un État totalement en faillite », ce sont les mots lâchés dimanche matin sur les ondes d’une radio française par le ministre du Travail. Cette expression était utilisée à l’appui d’un propos qui affirmait que l’austérité est nécessaire. Même si le gouvernement a voulu atténuer les propos du ministre, tandis que ce dernier a voulu dédramatiser en situant son affirmation dans le registre de l’ironie, il est certain que l’année 2013 sera une année de restrictions budgétaires.
À La Réunion, les 60 années d’intégration à la France ont amené une quasi-disparition de l’industrie. Notre île est devenue essentiellement une société de services, alimentée par les transferts financiers venus de l’ancienne métropole. En conséquence, c’est la commande publique plus que l’investissement privé qui est le principal moteur de la création de richesse. La consommation, l’autre moteur de la croissance, repose quant à elle en grande partie sur les flux financiers venus de France. Ce modèle n’est pas viable, d’une part, parce qu’il exclut la moitié des Réunionnais de la production, d’autre part, parce qu’il suffit que la France connaisse des difficultés indépendantes de notre volonté pour qu’aussitôt, des restrictions soient imposées aux transferts.
Des centaines de millions déjà perdus
Depuis 2008, la France est touchée par la plus grave crise économique subie par l’Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Les décisions prises par Sarkozy ont aggravé la situation, car les baisses d’impôt ont brutalement creusé le déficit public. Pour freiner l’augmentation de la dette, Paris, comme d’autres gouvernements européens, décide d’appliquer un plan d’austérité. Les dépenses publiques sont compressées. Les conséquences se sont faites immédiatement sentir à La Réunion.
Ce fut le désengagement de l’État dans la politique du logement avec la remise en cause de la défiscalisation qui permettait de produire 10.000 logements par an. Puis le coup le plus dur a été porté par les démolisseurs de projet : l’arrêt de la rocade du Tampon, du tram-train, du Pôle océan, du Zénith, de l’hippodrome, le report de la route du Littoral, la baisse des subventions au photovoltaïque représentent des centaines de millions d’euros que l’État devait investir à La Réunion.
Depuis le changement de gouvernement, rares ont été les interventions de ses représentants pour demander la relance des grands projets, mises à part les promesses faites au sujet d’une route du littoral impossible à réaliser. Les 7 députés se contentent de faire de l’accompagnement.
La fin des dernières illusions
Du côté de l’opposition, c’est le même cas de figure. C’est ce qu’ont confirmé hier les vœux de Didier Robert à la presse.
Au moment où le chômage explose à La Réunion, qu’annonce le président de l’institution chargée de la planification économique ? Pas moins que le retrait de la Région de trois instances : GERRI, l’Agence de développement et le Comité régional pour l’innovation. Une telle décision ne va pas favoriser la confiance, elle ferme encore les perspectives.
Représentants du gouvernement et de l’opposition montrent leur incapacité à proposer des solutions à la crise. C’est bien la preuve qu’il n’y a plus rien à attendre de ces créations de l’intégration à la France. Cela signifie que les exclus de notre société, la moitié de la population, n’auront une chance de s’en sortir que s’ils arrivent à s’organiser. Une des responsabilités des communistes, c’est d’œuvrer pour favoriser cette organisation, car elle est en phase avec les besoins du peuple.
M.M.
Les origines de GERRI En mars 2011, "l’Express" confirmait que GERRI avait été conçu uniquement pour contrer la politique d’autonomie énergétique menée sous l’ancienne mandature de la Région. Pilotée par l’État, GERRI coiffait tout ce que la Région avait fait, au lieu de l’accompagner. Après l’arrivée de Didier Robert à la Direction de la Région, l’État a changé d’attitude : « Le sort du GIP GERRI illustre très concrètement cette situation en trompe-l’œil. Le groupement d’intérêt public n’a toujours pas de président, ni de bureau ou de secrétariat, encore moins de budgets. Une coquille vide ! Jean Ballandras sur le départ a du mal à cacher son amertume. Pour sauver GERRI, puisque l’État est aux abonnés absents, l’idée consiste aujourd’hui à confier le bébé à la Région. Confidence d’une des parties : “le GIP avait été créé pour faire adhérer le Conseil régional à l’affaire tout en empêchant Paul Vergès d’en prendre la barre. Didier Robert ayant été élu, il paraît plus acceptable de lui laisser les manettes”. Evidemment, le nouveau président de la Région ne s’est pas fait prier ». |
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)