
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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7 juillet 2008, par
C’est la question que se posent toujours les membres de la section communiste du Tampon.
Quatre mois après la réélection du Maire Didier Robert, ces opposants ne voient toujours rien venir concernant les problèmes de circulation, de logements sociaux et bien d’autres, que rencontre la commune aujourd’hui.
Le mois prochain, la déclaration d’utilité publique pour le projet de la Rocade ne sera plus valable, tous les financements seront perdus et la commune n’a toujours pas prévu un nouveau plan de circulation. Actuellement, les embouteillages grossissent aux heures de pointe et aucune amélioration n’est prévue avec la croissance démographique. Il abandonne un projet qui était déjà financé à 80% par la Région, qui aurait permis de fluidifier la circulation, mais que propose-t-il ?, demande Philippe Berne. On entend parler de la possibilité de faire une route passant par le Grand Tampon et Bérive, « il faudra passer sur de nombreuses terres agricoles, alors qu’on doit les protéger », mais là encore, le projet reste flou.
« Et pour un jeune maire, on peut dire qu’il est anti-progrès », constatent les membres du PCR du Tampon. « Il est anti tram-train, anti Parc national, anti Rocade, mais où sont ces projets pour faire avancer le Tampon ».
Dans le domaine du développement durable, Marie-Hélène Berne déplore l’absence de projet concernant les énergies renouvelables ; l’ékomarathon, c’est bien pour sensibiliser le public, mais après, où sont les actions concrètes ? « Au Tampon, il y a beaucoup de particuliers qui s’équipent en chauffe-eau solaire, mais la commune, elle, ne fait rien pour aller vers une politique de développement des énergies propres ».
Les 20% de construction d’habitat social ne sont toujours pas respectés, « il prône toujours le principe de la case à terre, mais on sait bien que La Réunion n’est pas extensible, il s’agit là encore d’une politique de clientélisme », assure Marie-Hélène Berne.
Rose May Gibralta nous informe que la Banque alimentaire des Mascareignes, située au Tampon, est en dépôt de bilan, et « on sait que les subventions communales étaient ridicules pour cette association sollicitée par beaucoup de Tamponnais ».
Yves Grondin, syndicaliste, constate une fois de plus les attaques du gouvernement contre les Réunionnais, « baisse du pouvoir d’achat, non remboursement de médicaments, développement des heures supplémentaires, quel porte-parole est Didier Robert ? Il ne se dit plus UMP, mais est d’accord avec les mesures du gouvernement ». Que fait-il, en tant que député, pour défendre l’intérêt des Réunionnais ?
La section PCR du Tampon déplore l’incohérence dans l’attitude du maire et est déçu par le manque de projets à long terme pour le Tampon.
« Le Tampon ne s’est pas encore inscrit dans le mouvement 2008, mais se contente de petits projets au jour le jour comme par le passé ».
SP
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