
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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Commentaire sur la Tribune libre du délégué général de l’ACCD’OM
4 mars 2009
Une lectrice de notre journal en ligne a publié dans le forum de la troisième partie de la Tribune libre de Lilian Malet (’L’Outre-mer, un constat d’échec’) un commentaire intéressant que nous publions ci-après.
La crise antillaise a permis à de nombreux hexagonaux (notamment ceux qui n’entendent parler de l’« Outre-mer » qu’à travers la météo (cyclones) ou les épidémies (dengue, chikungunya…) de se rendre compte que des gens vivent « là-bas », et que ces sociétés connaissent, de manière exacerbée, les problèmes qui sont aujourd’hui ceux de la France : érosion du pouvoir d’achat, taux de chômage élevé, précarité croissante, difficultés de logement…
Dans l’hexagone, les réactions sont contrastées, oscillant entre manifestation d’empathie et de solidarité d’une part, et stigmatisation d’autre part… une stigmatisation parfois entretenue par les articles de certains journaux évoquant « l’effort budgétaire » de la France pour les DOM (Cf. “Figaro” du 11 février). Quid de ce que rapportent les « Outre-mers » ? Quid du coût des régions hexagonales qui contribuent pour une très faible part au PIB national (et donc aux dépenses publiques, dont la redistribution des revenus au niveau national) ? Dans les DOM, les dépenses publiques par habitant sont inférieures à celles observées dans les régions hexagonales, en revanche, les DOM bénéficient d’exonérations fiscales. Il faudrait déjà raisonner en termes de transferts nets. Mais peut-être avant tout se demander si cette « comptabilité » a un sens dans le cadre de la solidarité nationale… et alors, comment comptabiliser l’apport du centre spatial guyanais à la France, à l’Europe ? ou l’apport des zones maritimes françaises dans les trois océans ? Un travail mené depuis plusieurs années par des élus ultramarins ont tout de même entraîné un changement dans le discours officiel aux niveaux national et européen depuis quelques années (cf. par exemple sur le site Europa, le rapport de la Commission européenne paru en octobre 2008 : “Les Régions Ultrapériphériques : un atout pour l’Europe”).
Etant donnée la distance géographique (entre autres…), les réactions aux revendications des DOM pourraient être plus vives de la part des continentaux, à l’instar de ce que l’on observe dans la plupart des pays d’Europe : En Italie, par exemple, où la Lombardie se montre de plus en plus réticente à « financer » le développement des régions « sous-développées » du Sud de l’Italie ; ou en Belgique, où les relations tendues entre Wallons et Flamands trouvent pour une large part leur origine dans les disparités en termes de richesse et de niveau de développement économique… et ce, dans des contextes de continuité territoriale.
Souhaitons seulement que la crise antillaise soit l’occasion de tirer des leçons des limites du modèle économique appliqué jusqu’à présent, et de réfléchir de façon collective, “ici” et “là-bas”, à un nouveau modèle. Souhaitons qu’elle ne se traduise pas, comme cela a été le cas pour la crise qui a frappé les banlieues en 2005, en France continentale, par une prise de conscience passagère.
Oui, la relation entre l’Outre-mer et la France hexagonale doit changer. Le regard que l’hexagone porte sur nos sociétés et celui que nos sociétés portent sur elles-mêmes doivent changer, et cela passe sans doute aussi par le vocabulaire (France continentale versus Métropole ?, la France ultramarine du point de vue d’un Réunionnais…).
Changer la relation de l’hexagone aux « Outre-mers » de la République suppose surtout un effort de pédagogie pour une meilleure connaissance des sociétés ultramarines (dans leur diversité), des conditions de vie des populations, de leurs cultures, de leurs histoires, parties intégrantes de l’histoire de la France. A cet égard, il faut multiplier les actions et la diffusion de travaux d’organismes tels que, par exemple, le Comité pour la Mémoire de l’esclavage (CPME) qui contribue notamment à donner une place significative aux sujets liés à la traite et à l’esclavage dans les manuels scolaires.
Françoise Rivière (Paris)
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