
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Pourquoi Paris maintient-il à tout prix le référendum le 12 décembre en Kanaky-Nouvelle Calédonie ?
6 décembre 2021
Le Parti de libération kanak (PALIKA) constate la partialité de l’État aux côtés de partisans du « non » à l’indépendance et dénonce l’attitude de Paris qui veut maintenir à tout prix le référendum le 12 décembre en pleine période de deuil, avec d’importants renforts policiers à l’appui. « Le Palika affirme que l’État a voulu imposer cette dernière consultation au nom de ses propres intérêts après l’affaire des sous-marins avec l’Australie et pour faire plaisir à la droite nationale », souligne le communiqué.
« Nous sommes appelés dans moins d’une semaine à la 3e consultation sur l’accession à la pleine souveraineté et à l’indépendance de notre pays. Ce que prévoyait le mouvement indépendantiste et qui a motivé sa demande de report de cette date est une réalité politique qui se confirme.
Nous achevons ce beau processus de décolonisation et d’émancipation qui fait la fierté de notre pays par un véritable gâchis politique et dans la confusion la plus complète. Le mouvement indépendantiste conteste politiquement et juridiquement la légitimité de ce scrutin crucial pour la sortie de l’Accord de Nouméa.
Quelle est en effet la valeur juridique et politique de cette 3e consultation prévue par la constitution française et le droit international quand on sait désormais que :
– Cette date a été imposée par l’État avec le soutien des loyalistes contre l’avis politique des organisations représentantes du Oui et du peuple colonisé, option qui a obtenu 47 % des suffrages en 2020.
– Il n’a pas été préparé par des discussions en amont comme il était prévu et de surcroît par aucune réunion du CDS, instance dédiée Juridiquement par l’accord de Nouméa.
– La campagne électorale en cours n’est pas digne d’un scrutin d’autodétermination sur l’avenir d’un peuple en raison de la crise sanitaire. Il n’y a pas de débat démocratique, c’est un monologue caricatural et paternaliste d’une droite coloniale infantile en perte de repères politiques.
– La puissance administrante française, l’État et en particulier le Ministre des Outre Mers ont pris parti en faveur du NON dans sa présentation du document sur les conséquences du Oui et du Non sans qu’il n’y ait eu des discussions avec les partisans nés du OUI.
– Les médias se sont fait le relais de l’État dans la campagne en faveur du NON en martelant avec partialité sans cesse les conséquences du OUI sans qu’il n’y ai eu des discussions véritables sur les positions que l’État développe.
– il sera marqué par une non-participation massive des citoyens calédoniens et surtout du peuple colonisé, premier concerné par la Colonisation, la décolonisation et par le droit à l’autodétermination.
– Le dispositif très important de maintien de l’ordre mis en place, montre que l’Etat a voulu imposer à tout prix cette date de consultation puisqu’il est sans commune mesure avec celui mis en œuvre dans le cadre de chacune des deux consultations précédentes.
Compte tenu de tous ces constats, le Palika affirme que l’État a voulu imposer cette dernière consultation au nom de ses propres intérêts après l’affaire des sous-marins avec l’Australie et pour faire plaisir à la droite nationale. L’État et la droite locale et nationale ont ainsi « volé » aux Calédoniens leur référendum en imposant cette date quelles que soient les conditions par peur que le OUI l’emporte. Il a de ce fait empêché une expression libre et consentie du droit des citoyens calédoniens à l’autodétermination.
Le mouvement indépendantiste sera en droit de demander à l’État et au prochain président de la République française élu en avril 2022 que ce droit puisse se réaliser dans un cadre plus conforme à l’esprit et à la lettre de l’ADN qui a été signé par le FLNKS, à l’expression démocratique et au droit international en matière de décolonisation et d’autodétermination dans le cadre de l’inscription de la Nouvelle-Calédonie sur la liste des pays à décoloniser. »
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
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