
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Avec la suppression du RSTA
1er juin 2013
Sur 37.000 bénéficiaires estimés, seuls, 7.000 pourront avoir droit au RSA, écrit ’France Antilles’. Autant dire que pour la Guadeloupe, la fin du RSTA est vécue avec grande appréhension, car les patrons ont dit qu’ils ne se substitueront pas à l’État. ’France Antilles’ estime le manque à gagner à plus de 100 millions d’euros par an, rien que pour la Guadeloupe.
En 2009, c’est en Guadeloupe que le mouvement sur les carburants s’est élargi à des revendications dans tous les secteurs. C’est là qu’un manifestant est mort, donnant son nom à l’accord salarial permettant une hausse des salaires.
Dans ce pays, l’annonce de la fin du RSTA est une bombe. Les patrons montent au créneau, car les déclarations du ministre des Outre-mer disent en substance qu’ils doivent se débrouiller pour compenser la fin du RSTA.
Selon France Antilles, en Guadeloupe, 37.000 personnes (40.000 selon d’autres estimations) touchent ces 100 euros mensuels versés par l’État dans le cadre de l’accord conclu en 2009. Elles souhaitent donc « que les patrons signataires de l’accord Bino assument leurs responsabilités et leur signature et prennent à leur charge ces 100 euros », écrit "France Antilles" qui rappelle qu’« en mai 2012 pourtant, ces patrons avaient affirmé qu’ils respecteraient leurs engagements, quitte à licencier. Mais en 2012, ils espéraient encore voir la crise s’estomper dans les mois suivant ».
Aujourd’hui les patrons se disent piégés, ils s’attendaient à une nouvelle prolongation. Ils affirment que le RSTA, c’est en réalité 3.000 euros par salarié et par an pris en charge par l’État. Ils refusent de transférer cela sur eux, estimant que si tel était le cas, ils devraient payer plus de 100 millions d’euros par an.
Coût de la suppression du RSTA en Guadeloupe 30.000 perdants et une facture d’environ 100 millions d’euros ! Sur la base des estimations du patronat de Guadeloupe, voici l’impact de la suppression du RSTA dans ce pays, selon "France Antilles". « 3.000 euros par salarié et par an, c’est, d’après les organisations patronales, ce que leur coûterait la prise en charge des sommes actuellement versées par l’État dans le cadre du RSTA. L’estimation semble fiable : le RSTA, pour l’ensemble des Dom, est versé à 132.000 personnes, pour une enveloppe annuelle totale de 403 millions d’euros, soit 3.053 euros par bénéficiaire. Si ce calcul est correct, la prise en charge par les patrons guadeloupéens des 37.000 bénéficiaires du RSTA dans l’archipel représenterait donc une facture de 113 millions d’euros... Un peu moins, en fait. Parce qu’une partie des bénéficiaires du RSTA peut se reporter vers le revenu de solidarité active. L’année dernière, la CAF estimait à quelque 7.000 personnes le nombre de bénéficiaires du RSTA éligibles au RSA. » |
« 80% des bénéficiaires seront spoliés » Max Evariste, président de la Commission de suivi de l’accord Bino : « Jamais le RSA ne pourra remplacer le RSTA. Le RSA est une allocation, alors que le RSTA est une augmentation de salaire, consentie par le patronat, à laquelle l’État s’est substitué pour un temps. Une grande majorité des bénéficiaires du RSTA ne sera pas éligible au RSA : on estime que 80% des actuels bénéficiaires seront ainsi spoliés ». Quant au principal animateur du LKP, Élie Domota, secrétaire général de l’UGTG, il affirme que « dire que le RSTA a été instauré dans l’attente du RSA relève de l’escroquerie intellectuelle. Il ne s’agit pas du même public ni des mêmes bénéficiaires. Le RSTA rémunère le travail et est lié au contrat de travail. Le RSA est une allocation basée sur des critères sociaux et familiaux ». La situation risque donc de se tendre rapidement en Guadeloupe. |
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