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Le gouvernement refuse toujours d’écouter les revendications de la population
4 avril 2017
Sous l’égide de Bernard Cazeneuve, 10 ministres ont participé à une réunion extraordinaire sur la Guyane. La déclaration du Premier ministre annonce que des décisions seront actées au Conseil des ministres. Les représentants du collectif ’Pou La Guyane Dekolé’ ont été très remontés suite à la lecture de mesures contenus dans un accord qu’ils n’ont pas signé. Ils ont ensuite rencontré les élus de Guyane pour se mettre d’accord sur une plate-forme revendiquant notamment un plan d’urgence de 2,5 milliards d’euros. Les dirigeants français doivent entendre l’appel des peuples à la responsabilité. C’est la seule issue à la crise en Guyane et dans tout l’outre-mer.
Au lendemain du retour à Paris d’Ericka Bareigts, ministre des Outre-mer, Bernard Cazeneuve a présidé une réunion extraordinaire de 10 ministres sur la situation en Guyane. À la sortie de cette rencontre, il a lu une déclaration, entouré par les 10 ministres. Lors de cette réunion, Mathias Feckl, ministre de l’Intérieur, et Ericka Bareigts, ministre des Outre-mer, ont rendu compte des discussions menées ces derniers jours.
Au sujet du résultat des négociations, le chef du gouvernement fait la mise au point suivante : « au cours de la nuit de samedi à dimanche, 11 accords ont pu être trouvés sur des points aussi essentiels que la sécurité et la justice, la pêche, les transports, le BTP, le tourisme, les mines, le développement de l’agriculture, l’énergie, la situation des communautés amérindiennes et bushinengués, le foncier ou encore l’éducation routière. Des protocoles ont été signés, la parole de l’État est ainsi officiellement engagée ». Le Premier ministre fait également état de « réponses précises et détaillées à plus de 400 revendications, les trois-quarts d’entre elles ont pu être satisfaites ». Les ministres ont présenté un plan d’urgence de 25 mesures stratégiques pour un montant estimé d’un peu plus d’un milliard d’euros. Le gouvernement propose la mise en œuvre d’un comité de suivi chargé de veiller à l’exécution du plan d’urgence. Un plan d’urgence qui préfigure le plan de convergence prévu dans la loi pour l’égalité réelle outre-mer.
Depuis juillet 2016, « 8 ministres se sont déplacés en Guyane ». « Il serait très facile de promettre des mesures et des aides financières d’un montant irréaliste puis d’en laisser la charge et la responsabilité à un autre gouvernement », a poursuivi Bernard Cazeneuve.
Lors du prochain Conseil des ministres, ce qui a été annoncé sera acté sous l’autorité du président de la République en présence des ministres concernés. Conclusion : « la Guyane ne pourra pas décoller sur la base de fausses promesses et d’engagements non tenus, elle ne pourra pas s’épanouir sans responsabilité ».
Invité à réagir à ce discours, les représentants du collectif ’Pou La Guyane Dekolé’ n’ont pas été satisfaits. Ils jugent en effet que cette déclaration n’a été que la lecture d’un accord qu’ils ont refusé de signer. La déclaration du gouvernement est donc loin d’avoir arrêté la crise. L’appel à la grève générale est maintenu.
Guyane 1ère annonce qu’en Guyane, la concertation s’est poursuivie entre le collectif et les élus :
« Une réunion s’est tenue à Cayenne, entre les maires de Guyane et le collectif ’Pou La Guyane Dekolé’. Durant cette réunion, le collectif a présenté aux élus les propositions faites par le gouvernement. Cette rencontre a lieu alors qu’un accord avait été conclu entre les élus et le collectif qui s’était engagé à les consulter une fois les négociations entamées avec le gouvernement. Dans l’après-midi, le ton est monté entre les maires et le collectif.
En effet, le temps presse pour le collectif qui explique que ’ce document de revendications doit partir ce soir avec toutes les signatures des élus’. Malgré des désaccords sur la forme, les élus eux ont affichés leur unité. Les maires ont ensuite été rejoints par les parlementaires. Le document qui demande un plan d’aide de 2,5 milliards devrait être signé ce lundi soir, selon les informations de Guyane 1ère. »
Dans son communiqué du 27 mars, le Parti communiste réunionnais avait souligné que « plus que jamais, nous considérons que le moment n’est plus de régler les problèmes ponctuellement mais d’avoir une vision globale pour le développement du pays. » « Il est temps que les gouvernements français (l’actuel comme le prochain) comprennent que les outre-mer attendent de leur part une prise en considération de leurs peuples pour que ceux-ci soient les acteurs responsables du développement de leur pays. C’est un appel à la responsabilité qui s’élève de l’Océan Atlantique à l’Océan Pacifique en passant par l’Océan Indien. »
En Guyane, le gouvernement a engagé les discussions sur des problèmes ponctuels. C’était voué à l’échec dès le départ. Les représentants des Guyanais ont refusé un nouveau saupoudrage qui ne règlera rien. Ils demandent un statut particulier pour la Guyane, qui passe par plus de responsabilité pour décider de l’utilisation des fonds.
L’échec du gouvernement en Guyane souligne que le cadre est dépassé, le temps de l’intégration est fini. Le PCR n’est pas le seul à le dire, non seulement à La Réunion et également ailleurs dans l’outre-mer.
Les dirigeants français doivent entendre l’appel des peuples à la responsabilité. C’est la seule issue à la crise en Guyane et dans tout l’outre-mer.
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Messages
4 avril 2017, 19:16, par Michel M
L’effet boule de neige, c’est la crainte des dominateurs actuels qui gouvernent le pays. Ils se disent que si aujourd’hui,les revendications de la Guyane aboutissent, demain les autres DOM sont en droit de réclamer les mêmes mesures de développement. Le tout accompagné d’une autonomie fiscale, énergétique et alimentaire qui n’entre pas dans les plans de certains libéraux mondialistes financiers. Mais l’effet boule de neige peut prendre d’autre forme : l’activité des 500 frères réclamant plus de sécurité et de considération peut inspirer d’autres frères notamment à la Réunion. Dans la rue, le peuple réunionnais se met à espérer que 1000 ou 2000 frères s’engagent ici dans la lutte contre les inégalités. L’exemple a été lancé par les Guyanais et cela laisse perplexe la majorité de la classe politique.