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Les enseignements de l’assemblée générale d’Air Austral —2—
30 septembre 2010, par
Sortir des divisions est une des conditions nécessaires à la sortie de la crise qui plombe notre pays. Mais la recherche du consensus doit aussi s’accompagner d’une responsabilité réunionnaise, car ce sont les Réunionnais qui sont les mieux placés pour proposer et décider ce qui est bon ou pas pour eux.
Une compagnie aérienne basée à La Réunion pour désenclaver La Réunion et l’ouvrir sur le monde, c’est le choix qui a été fait le 16 mars 1990 par le Conseil régional. 20 ans plus tard, il a donné une réussite illustrant ce que peut réaliser la responsabilité réunionnaise.
En 1990, le projet d’allongement de la piste de Gillot était en cours. Cela allait permettre de réaliser des vols directs entre La Réunion et la France, et donc les vols d’Air France n’avaient plus besoin de faire escale à Maurice, Madagascar, le Kenya ou les Seychelles. Or, ces escales étaient autant de dessertes. C’est à ce moment que la décision a été prise de créer une compagnie réunionnaise chargée de la desserte régionale.
Le projet de l’époque faisait état de la création d’une SEM dont 50% des actions allaient au Conseil régional, 30% au Conseil général et 20% au privé. Cette SEM allait être la SEMATRA. La SEM devait détenir 34% des actions de la nouvelle compagnie aérienne, soit autant qu’Air France, et le reste (32%) étant réparti entre actionnaires privés. Formulé dans l’accord Lagourgue-Attali, ce projet est l’acte de naissance d’Air Austral.
Depuis lors, la compagnie va continuer de progresser en suivant une stratégie, celle de l’ouverture de La Réunion sur le monde. Des décisions ont donc été prises, mais à La Réunion, et par des Réunionnais.
Avant qu’Air Austral puisse assurer des liaisons intercontinentales, la totalité de notre désenclavement était sous la responsabilité de compagnies extérieures à notre île. C’est dans la région parisienne qu’étaient donc prises les décisions engageant la desserte aérienne de notre pays.
Mais ce n’est plus le cas désormais. Avec une compagnie mettant en œuvre une stratégie décidée à La Réunion, notre île est un pays de 800.000 habitants avec une ouverture sur le monde sans équivalent. Depuis La Réunion, il est possible de rejoindre en un vol l’Océanie, l’Asie, l’Afrique et l’Europe. Cette ouverture s’est accompagnée de la création de centaines d’emplois durables à La Réunion, bien plus qu’aucune autre compagnie extérieure n’en ait jamais créé ici : voilà un résultat de la responsabilité réunionnaise.
Élargie à d’autres domaines, cette responsabilité réunionnaise donne des résultats comparables. Tout le monde se souvient du chantier de la route des Tamarins, le plus gros chantier routier sur le territoire de l’Union européenne durant plusieurs années. Il est né d’une volonté réunionnaise, et il a été concrétisé par des décisions mises en œuvre dans notre île, par des Réunionnais, sans attendre que Paris dise ce qui est bon ou pas pour nous.
Avec la recherche du consensus, cette capacité que nous avons à prendre des responsabilités sont deux choses que nous devons absolument mobiliser pour avoir un espoir de sortir de la crise. Les divisions, et l’attente d’une décision venant de France sont au contraire deux facteurs qui amplifient la crise dans laquelle notre pays est plongé depuis des décennies.
Manuel Marchal
Air France : de La Réunion vers Maurice
En 1990, c’est de Maurice que partaient les plus virulentes critiques allant contre le projet de compagnie aérienne réunionnaise. Selon la presse mauricienne de ce mois de mars 1990, c’est Air France qui voulait contrôler le trafic régional depuis La Réunion à travers ce qui allait devenir Air Austral. 20 ans plus tard, Air France et Air Mauritius sont des alliés qui combattent Air Austral. Et leur complicité est tel qu’Air Mauritius n’hésite pas à donner le moyen à Air France de contourner un accord international pour reposer pied sur la ligne La Réunion-Maurice.
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