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Une union est possible pour arrêter le chantier de la NRL et développer La Réunion
10 octobre 2015, par
Paul Vergès a tenu hier une conférence de presse. L’évolution de l’enquête sur les marchés de la nouvelle route du littoral ouvre la possibilité d’arrêter ce chantier. Le sénateur appelle toutes les têtes de liste aux régionales à l’union autour de ce mot d’ordre, avec comme perspective la réforme institutionnelle l’an prochain découlant du projet de loi sur l’égalité réelle.
Perquisitions en série à la Région, au domicile d’élus dont le président du Conseil régional, et chez les entreprises à qui les marchés de la nouvelle route du littoral ont été attribués : la journée de jeudi a connu une évolution significative dans ce qui commence à s’apparenter à une affaire des marchés de la NRL.
Au lendemain de ces événements, Paul Vergès a tenu une conférence de presse. Il a tout d’abord rappelé les événements de la veille. « Des représentants de la police, deux magistrats, une douzaine de perquisitions avec une orientation éloquente », a-t-il souligné, « on a interrogé le président de la Région, les membres de la commission d’appel d’offres et les entreprises bénéficiaires des contrats ».
Pour Paul Vergès, « les conséquences judiciaires, politiques et électorales sont inscrites inévitablement ».
L’ampleur de ces perquisitions fait que nous passons d’un problème d’ampleur régionale à nationale, dit-il. Reproductions d’article à l’appui, Paul Vergès a noté qu’en France, 21 journaux ont rendu compte des perquisitions, ainsi que Public Sénat et la Chaine parlementaire. « Tous les élus du Sénat et de l’Assemblée nationale ont les éléments du problème ».
On ne peut pas croire que cela finira par un non-lieu, car d’après le sénateur, « l’orientation des perquisitions et des saisies montre vers quoi on s’achemine ». C’est une orientation que personne n’espérait voici encore quelques semaines. Tout est bouleversé, et le scandale ne sera plus étouffé.
« Désormais, la suite est irréversible et pas besoin d’être grand devineur pour savoir que Didier Robert sera battu aux régionales », a affirmé Paul Vergès pour qui le plan B de l’union de la droite est en train de se constituer.
Ces événements remettent tout le dossier en cause et ouvrent une nouvelle perspective.
Au rythme actuel, si ce chantier se poursuit, il durera deux ou trois mandats de conseiller régional. « Tous les crédits vont être impliqués par cet investissement ». Or, l’accord de financement signé par Didier Robert avec François Fillon ne prévoit pas un partage équitable des inévitables dépassements entre les différents partenaires. Autrement dit, dès que le 1,6 milliard d’euros sera dépassé, tout sera à la charge de la Région Réunion. Cela pèsera donc sur tous les autres projets d’investissements pendant plusieurs mandats, soit 15 à 20 ans.
« L’évolution de la procédure d’enquête donne la possibilité d’éviter cela », a déclaré le sénateur et « de faire de l’arrêt du chantier ruineux de la NRL une possibilité, une priorité sur un plan politique ». « Il faut lever le poids de la NRL » et des problèmes posés.
Outre la tourmente judiciaire qui s’abat sur ce projet, Paul Vergès a rappelé différents faits troublants. Habituellement, les chantiers de grande importance font l’objet d’une évaluation économique et financière. C’était le cas de la route des Tamarins. Mais le projet de NRL en a été exempté. Pourquoi ?
Le sénateur a aussi relevé que la poursuite du projet n’a été possible que grâce à des dérogations qui ont permis de passer outre les avis négatifs de l’instance environnementale régionale, ainsi que du Conseil National pour la Protection de la Nature. Pourquoi ces dérogations ?
Il est donc clair que « ce projet remet en cause tout l’avenir du développement de La Réunion ».
L’arrêt du chantier de la nouvelle route du littoral est une « nécessité absolue » qui peut être réalisée et inscrite dans un nouveau contexte politique.
Dans quelques semaines, à la rentrée parlementaire 2016, le gouvernement déposera deux projets de loi donnant le cadre au concept d’égalité réelle. Le premier concernera la réforme institutionnelle, le second la lutte contre les inégalités.
Paul Vergès propose aux candidats aux régionales d’avoir le sens historique, le même qu’avaient Gaston Monnerville, Aimé Césaire et Raymond Vergès en 1945.
2015-2016 se rapproche de 1945-1946. À l’époque, c’était unité pour changer la situation.
Pour le sénateur, le prochain mandat du Conseil régional découlera des nouvelles institutions émanant du projet de loi adopté l’année prochaine. Il ne sera donc pas de 6 ans, mais couvrira une période transitoire plus courte.
« Faisons comme en 1945-1946, l’union la plus large possible des Réunionnais », a déclaré Paul Vergès. Il appelle à « s’unir pour avoir la certitude absolue que cette union l’emportera sur celle organisée par le président de la Région s’il est encore actif au moment du scrutin ».
Car « en fonction du nouveau statut, de nouvelles élections se dérouleront en 2016 ».
Il propose que dans les premières semaines du nouveau mandat des conseillers régionaux, tous s’unissent sur les projets statutaires qui seront dans le débat parlementaire. Avec les élections qui en découleront, chacun reprendra son gré.
« Les événements donnent une possibilité considérable de changer tout l’avenir politique de La Réunion et de créer les conditions positives de son développement », conclut le sénateur.
« Arrivons à une décision historique en 2016, comme en 1946 », a plaidé Paul Vergès qui appelle à une union de toutes les têtes de liste derrière deux choses : l’arrêt du chantier de la nouvelle route du littoral et l’évolution institutionnelle. « Si ce miracle se réalise, je serai candidat au dernier poste de la liste », conclut-il.
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Messages
10 octobre 2015, 14:30, par Oscar
Bonjour.
je ne lis pas dans le marc de café ; mais ce jour il est très difficile, voire impossible, de prévoir la suite des enquêtes . arrêter la route aujourd’hui est utopique. Elle a débuté à trois endroits.
J’espère que les propos de M.Vergés ne sont pas seulement une vengeance personnelle ?
Une seule liste contre Didier Robert ?? Qui tête de liste ??
Sincèrement vous voyez Mme Bello, M.Lebreton, M. Ratenon, M. A. Boyer, M.Mailot, La liste du FN, M.Victoria, j’en oublie, se mettre ensemble ?
L’argument est gros.
Et surtout la NRL n’est pas la seule compétence du conseil régional.
10 octobre 2015, 20:56, par Ludo
Une nouvelle fois Paul Verges montre qu’il mène bel et bien cette campagne des régionales. Sans lui rien ne se fera et mes lecteurs il faudra encore et encore compter sur le fondateur de ce parti le plus ancien de la réunion. Aucun candidat et très peu d’homme politique n’a une vision aussi précise que Paul Verges. Cà il faut le reconnaitre qu’on le veule ou pas. Il est en train d’inscrire une nouvelle page de l’histoire politique dans ce 21eme siècle dans notre peï. (...)
11 octobre 2015, 10:28, par Maillot Joseph Luçay
La solution la plus efficace pour obtenir l’arrêt des travaux de la nouvelle route du littoral de l’île de la Réunion est probablement le passage par un référendum dans lequel les citoyens se prononceront librement POUR ou CONTRE la continuité du projet et accepteront d’en payer les conséquences , c’est à dire de supporter sur les prochains budgets régionaux le coût des dépenses déjà engagées et de l’indemnisation de entreprises qui se verront évincées contre leur gré . Les chiffres seront mis sur la table pendant la campagne électorale et le électeurs bien informés se prononceront alors en connaissance de cause .
Mais peut être que les réunionnais pourraient se passer de cette formalité du référendum assez coûteux et gagner un temps précieux sur le calendrier des travaux de la NRL en élisant au nouveau conseil régional une liste qui aurait clairement inscrit comme priorité N° 1 à son programme l’arrêt des travaux de cette nouvelle route .
Cette liste pourrait être celle de monsieur Paul Verges , mais elle pourrait être aussi une autre liste de gauche ou de droite qui se serait engagée avec force contre la continuation du projet de la nouvelle route du littoral .
Monsieur Paul Verges appelle tous les responsables politiques de la Réunion qui vont conduire une liste pour les prochaines élections régionales à se positionner contre la continuation de la nouvelle route du littorale . Il a sans doute raison de faire cette démarche ne serait ce que pour montrer qu’il n’est pas le seul responsable politique à prôner l’abandon du chantier de la NRL. Mais le seul positionnement pour l’arrêt de cette NRL ne sera peut être pas suffisant pour que le camp de ceux qui veulent arrêter les travaux gagnent l’élection compte tenu de l’application de la proportionnelle aux résultats du scrutin et notamment de la division de la classe politique qui pourrait empêcher l’une des listes qui se serait prononcée contre la continuation de la NRL d’arriver en tête au deuxième tour .
La solution consistant dans l’union dans une seule liste dès le premier tour de l’élection régionale de tous ceux qui sont contre la continuation de cette NRL pourrait être la plus efficace , mais elle risque de déplaire à un certain nombre d’électeurs de droite ou de gauche qui auraient du mal à aller voter pour des colistiers qui n’appartiennent pas habituellement à leur famille politique, et par voie de conséquence , elle risque de provoquer un mouvement d’abstention qui profiterait essentiellement à la liste du président sortant . Pour ne pas prendre ce risque , la meilleure solution serait à mon avis que toutes les têtes de listes qui sont contre la continuation de la nouvelle route en mer s’engagent dès maintenant à rejoindre la liste qui se sera engagée en ce sens et qui serait la mieux placée pour aller au deuxième tour de l’élection régionale .
Cette deuxième option me semble d’ailleurs plus démocratique , car la route du littoral ne peut constituer à elle seule l’enjeu de l’élection régionale ,Il y en a beaucoup d’autres auxquels chaque responsable politique accorde une attention différente selon sa sensibilité politique personnelle . En se positionnant clairement sur l’arrêt de la Nouvelle route du littoral les responsables politiques indiqueront clairement leur choix final à leurs électeurs mais leur laisseront la possibilité de s’exprimer sur les autres aspects de la politique régionale sur lesquels ils s’engagent en leur donnant l’occasion de se rassembler au premier tour derrière les candidats qui correspondront le mieux à leurs affinités . Dans cette hypothèse aucun électeur ne sera pris en otage par la problématique de la nouvelle route du littoral mais chacun pourra s’exprimer pour un candidat correspondant le mieux à ses affinités au premier tour , tout en sachant déjà qu’au deuxième tour il choisira la liste qui se sera positionnée contre la Nouvelle route qui sera la mieux placée pour l’emporter .
En procédant ainsi on évitera certainement une abstention généralisée au premier tour , et le principe électoral selon lequel au premier tour on choisit son camp et au deuxième on choisit son avenir sera respecté .