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La nécessité d’élever le débat, d’informer la population, de rassembler pour gagner en décembre
18 mai 2015, par
Paul Vergès était l’invité politique du dimanche de Réunion Première Télévision. Pendant 15 minutes, il a répondu aux questions d’Emmanuelle Haggai de Réunion Première, et d’Yves Mont Rouge du « JIR ». Le sénateur a fait part de sa position sur les élections régionales : élever le niveau du débat, débattre d’un programme et faire des élections dans la responsabilité.
Les élections régionales étaient à l’ordre du jour de l’émission politique du dimanche soir de Réunion Première Télévision. Paul Vergès, membre du Parti communiste réunionnais et sénateur de La Réunion, était invité à répondre aux questions de deux journalistes : Emmanuelle Haggai de Réunion Première et Yves Mont Rouge du « JIR ».
Paul Vergès rappelle tout d’abord la demande de la quasi-unanimité des responsables du PCR : qu’il conduise une liste aux régionales. Des préalables doivent être réunis.
Paul Vergès croit que les conditions du succès sont là, pour battre la liste du président de Région sortant Didier Robert en décembre. Il sera nécessaire d’élever le débat : « ne pas aller dire voter pour moi, mais qu’est-ce que j’ai fait ». Le sénateur remarque que les têtes de liste annoncées ont toutes un passé, des mandats. Cela permet d’interroger chacun sur ce qu’il a fait au cours de sa longue carrière politique, qui peut dépasser 20 ans. C’est donc l’heure du bilan, afin que les électeurs sachent ce qu’un candidat est capable ou pas de faire.
L’autre condition soulevée par Paul Vergès est celle du programme. La Réunion entre dans une période très difficile, et une situation totalement nouvelle. C’est la crise actuelle et les 175.000 demandeurs d’emploi, 60 % des jeunes au chômage, la moitié de la population en dessous du seuil de pauvreté, et les dangers à venir. Le sénateur insiste sur les APE, qui ouvriront le marché de La Réunion aux pays voisins. Madagascar aura 55 millions d’habitants en 2050 contre 25 millions aujourd’hui et 5 millions en 1947. Paul Vergès plaide donc pour un programme qui tienne compte du passé et de l’avenir, et qui sera une rupture avec ce qui se fait depuis 3 siècles.
Le sénateur rappelle que les communistes sont pour le rassemblement. Cela se reflétera donc dans ces élections, car la division amènera la défaite en décembre.
Ce rassemblement ne pourra se faire que sur un programme, et pas des personnalités. Paul Vergès s’est dit d’ailleurs prêt à laisser la tête de liste à n’importe qui, à condition qu’il soit capable, responsable et qu’il ait un passé montrant qu’il pourra être à la hauteur des défis, a-t-il dit en substance.
Le sénateur lance un appel aux jeunes et aux professionnels, pour qu’ils se reprennent et se mobilisent. Il demande aux Réunionnais d’en finir avec la naïveté, l’assistance. « On profite de la misère pour donner un emploi, un billet d’avion… », rappelle-t-il en substance.
Car tout est possible. Paul Vergès rappelle la crise de 1953 à la Fédération communiste de La Réunion, avec la défaite de Raymond Vergès aux cantonales de Saint-Denis. Moins de 3 ans plus tard, le 2 janvier 1956, les communistes obtenaient 52 % des voix aux législatives.
Interrogé sur le projet, Paul Vergès commence par donner le point essentiel : la réalisation de deux chantiers. Ce sont le tram-train et une nouvelle route du littoral conformément au premier Protocole de Matignon. C’est la réalisation du projet Perben de route à 4 voies, largement suffisante pour le trafic avec en parallèle un train.
Il est aussi question de la canne à sucre : « nous apporterons des solutions ». Pour sécuriser tout le monde et débloquer la situation, il manque l’assurance que les 38 millions d’euros de subvention supplémentaire seront bien là. Que représentent les 38 millions sur tous les budgets des collectivités de La Réunion, interroge le sénateur. Ceux qui pensent que les engagements de François Hollande seront tenus doivent donner confiance aux planteurs. « Quand je vois les dépenses des collectivités, je me dis que 38 millions n’est rien et cela peut sauver une filière ».
« Pourquoi faut-il toujours que cela soit les élus de l’Alliance et du PCR qui prennent les initiatives », poursuit-il, faisant référence aux motions de soutien à la filière présentées à la Région et au Département. Le moment est donc venu de concrétiser les votes, avec la proposition de demander aux collectivités de s’engager solidairement à garantir les 38 millions d’euros.
La dernière partie de l’entretien concerne la sur-rémunération. Paul Vergès rappelle les propos de Didier Migaut, premier président de la Cour des comptes, du gouverneur de la Banque de France : ils remettent en cause la sur-rémunération. Le sénateur constate aussi qu’après de tels propos, « tout le monde se tait, personne ne défend la sur-rémunération ». Ce silence s’explique, car la sur-rémunération est un élément discriminant. Au lieu d’appliquer l’égalité à tous les Réunionnais, le gouvernement a donné plus à une partie des travailleurs, et a refusé l’égalité aux autres. Paul Vergès rappelle qu’il a démissionné de son mandat de député, tout comme Elie Hoarau, pour placer le président de la République au pied du mur afin que l’égalité soit appliquée, au bout de 50 ans.
Cette question se relie au concept d’égalité réelle. « 70 ans après le vote de la loi de 1946, un président dit qu’il faut régler l’égalité réelle, c’est un aveu terrifiant ». Quelle égalité réelle peut-il y avoir si on dit qu’on donne 53 % de plus pour une partie et rien pour les autres, interroge le sénateur, et rappelant que « nous avons été les seuls à proposer une solution ».
En conclusion, Paul Vergès appelle à en finir avec les élections coloniales que nous avons connues, pour « faire les prochaines élections dans la responsabilité ».
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