
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Pour garantir un changement de majorité historique dans la Haute assemblée
28 septembre 2011
Paul Vergès ne démissionnera pas immédiatement de son mandat de sénateur. Cette décision a été prise après que la direction nationale du parti socialiste ait publiquement demandé à Paul Vergès d’assurer la présidence, en tant que doyen d’âge, de la séance d’ouverture du Sénat ce samedi 1er octobre. Car il n’est réglementairement, pas certain que Gélita Hoarau puisse immédiatement siéger en remplacement du fondateur du PCR. Il pourrait alors manquer une voix pour faire basculer la majorité du Sénat.
Les interventions n’ont cessé de se succéder depuis ce lundi matin et l’annonce faite par Paul Vergès de sa démission du Sénat. Elles se sont faites publiques et appuyées depuis hier matin. Jean-Pierre Bel, le président du groupe socialiste au Sénat, dans un premier temps, sur les ondes de Réunion Première, puis Harlem Désir, secrétaire national par intérim - en remplacement de Martine Aubry durant la primaire socialiste -, du Parti socialiste.
Chacun de reprendre sur le thème : « nous voulons que Paul Vergès préside la séance d’installation du Sénat ce samedi, en sa qualité de doyen d’âge », a déclaré Harlem Désir sur Europe 1 ce mardi. Un tel appel est la traduction des enjeux considérables de la séance de samedi, mais surtout, du poids que fait peser l’annonce de la démission de Paul Vergès sur la perspective du basculement à gauche du Sénat.
Une élection à une voix près
Le changement historique de majorité annoncé depuis dimanche se fera à quelque voix près. Chaque voix va compter. Hors, Paul Vergès a annoncé sa démission, dimanche soir, sur le plateau de Réunion première, laissant ainsi la place à Gélita Hoareau, sénatrice sortante et seconde sur la liste de l’Union pour la défense des Réunionnaises et des Réunionnais.
La réglementation n’est pas claire sur le fait de savoir si Gélita Hoarau pourra effectivement siéger samedi en cas de défection de sa tête de liste. Si ce n’est pas le cas, alors c’est une voix définitivement perdue pour les forces de changement. La démission d’un sénateur doit être adressée au président du Sénat. Mais jusqu’à samedi, le Sénat n’a plus de président. C’est le ministère de l’Intérieur qui est compétent pour trancher en dernier recours sur cette question. Dans un tel contexte, le risque est grand de s’en remettre à l’appréciation de l’administration conduite par Claude Guéant, qui est d’abord un militant UMP avant d’être un ministre.
Depuis ce lundi soir, les échanges sont donc particulièrement soutenus entre le PS national et le PCR, à l’initiative de la direction parisienne du PS.
Première alternance possible depuis 1958
Paul Vergès ira finalement au Sénat pour présider la séance inaugurale.
Il n’en reste pas moins que c’est un singulier renversement de situation qui se déroule dans cette rencontre inattendue entre les péripéties électorales réunionnaises et l’histoire politique française. Car alors que les analystes politiques de toutes tendances confondues soulignent depuis dimanche soir un revers pour Paul Vergès, l’annonce de sa démission fait de lui le plus courtisé de tous les sénateurs de France, tenant étrangement dans sa main, presque de façon irréelle, le sort du basculement du Sénat à gauche pour une première historique depuis 1958 et l’avènement de la cinquième République.
Avec Imaz Press Réunion
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