
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Après le lancement des Assises des Outre-mer
12 octobre 2017, par
Le PCR, représenté hier par Julie Pontalba, Gilles Leperlier et Yvan Dejean (porte-parole) a fait le bilan de la visite de la ministre des Outre-mer au cours de laquelle il lui a remis ses propositions dans le cadre des Assises des Outre-mer. Les propositions contenues dans le document du PCR « Plus de responsabilité pour plus d’autonomie » ont été présentées hier à la presse.
La Réunion vient de connaître en quelques semaines le passage de trois ministres. Après Jean-Michel Blanquer (Éducation nationale), Agnès Buzyn (Santé), c’était la semaine dernière au tour d’Annick Girardin (Outre-mer), d’être dans notre île. « Après les trois visites ministérielles, le problème reste entier », constate Yvan Dejean, « la ministre des Outre-mer attend des propositions ». Aujourd’hui, les marges de manœuvre de la France sont contraintes. Les moyens qui servaient à calmer la population n’existent plus. « Tout ce que l’intégration pouvait donner a été donné, il n’y a plus de marge de progression dans l’intégration », souligne Yvan Dejean. La Réunion a connu l’esclavage, la colonisation et depuis 1946 le régime départemental qui était l’assimilation jusqu’au début des années 1980. Le PCR a été d’accord pour expérimenter l’intégration. « Nous sommes au moment du bilan. La situation montre que l’intégration à une puissance située à 10.000 kilomètres ne marche pas ». Le PCR constate des avancées dans la santé, les infrastructures.
Le PCR a défini l’intégration comme application mécaniques de loi qui, si elles valent pour la France, elles ne valent pas d’une manière générale pour les outre-mer et en particulier pour La Réunion. C’est ce que rappelaient déjà les discours de Jacques Chirac à Madiana en 2000 et à Champ-Fleuri en 2001 « où il appelait à aller vers autre chose ».
Cela a débouché sur une révision de la Constitution modifiant les articles qui régissent les outre-mer. Quand les DOM ont pu adapter les lois et règlement, La Réunion en a été exclue. Le résultat, c’est la situation sociale aujourd’hui. « Le droit commun français nous conduit à l’impasse », déclare le porte-parole du PCR. « Si la ministre attend des propositions, notre responsabilité collective est engagée. Nous devons saisir le rendez-vous qui nous est offert pour co-construire un projet pour La Réunion ».
« Compte tenu de notre situation structurelle, les recettes actuelles ne préparent pas l’avenir », poursuit Yvan Dejean, « l’ambition du PCR est de vouloir co-construire un projet pour La Réunion sur l’idée que les Réunionnais sont capables, alors si nous sommes capables nous réclamons plus de responsabilité, nous réclamons l’autonomie ». Cela correspond à réclamer les possibilités offertes dans le cadre de la Constitution de la République, « elles nous permettent de prendre ce chemin ».
« Ce nouveau chemin est de sauvegarder les acquis actuels et de co-construire un nouveau modèle de développement durable et solidaire ». Dans ce but, le PCR préconise d’une part l’installation d’une collectivité unique dotée de moyens financiers, réglementaires et législatifs très larges « un peu à l’image de ce qu’aura la Corse le 1er janvier 2018 ». « C’est un moyen de rationaliser les ressources », précise Yvan Dejean.
Cette collectivité est l’outil pour élaborer le projet de développement. Elle devra disposer de compétences très larges, « car les défis qui sont devant nous seront ingérables avec les outils actuellement disponibles ». Yvan Dejean prend l’exemple de l’accord de libre-échange entre nos voisins et l’Union européenne qui ouvrent l’économie réunionnaise à la concurrence sans entrave, ce qui annonce « la mort de tout notre système productif ». « Il faut redéfinir les relations de La Réunion dans son environnement, repenser le rôle de La Réunion dans la COI, dans ses relations avec Paris et avec l’Europe ».
Au sujet du financement, le PCR avance l’idée d’utiliser ce que La Réunion dispose déjà en tant que programmes. La France transfère environ 20 milliards pour les Outre-mer tous les ans pour cela. Actuellement, Paris décide de la manière dont l’argent sera dépensé. Le PCR appelle à rompre avec ce système néocolonial qui entretient une économie de comptoir. Des transferts publics alimentent des monopoles qui sont recyclés en profits privés rapatriés en France ou en Europe.
Le PCR demande de globaliser ces transferts pour alimenter un fonds de développement pour construire des projets.
« C’est cela la responsabilité, vouloir changer de système et donner une ambition à La Réunion ». Une ambition mise au service de la lutte contre les adversaires du PCR : « chômage, mal-logement et illettrisme ».
M.M.
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Messages
13 octobre 2017, 08:39, par Maillot Joseph Lucay
Cette autonomie dans le cadre des institutions de la république dont vous parlez ne sera possible que lorsque la constitution française actuelle aura été révisée et que les élus réunionnais qui ont fait l’objet d’une discrimination par rapport aux autres élus d’outre mer de Guyane et des Antilles pourront adapter les lois votées par le parlement français à leurs situations spécifiques .
Il semblerait que le président de la république, monsieur Emanuel Macron , soit favorable à cette révision constitutionnelle qui rétablirait le principe de l’égalité qui ,a été bafoué par l’amendement de monsieur Jean Paul Virapoulé à l’article 73 de la constitution ,et qu’il y ait bien une possibilité de faire évoluer les choses assez rapidement .
Mais si monsieur Virapoulé a fait voter cet amendement discriminatoire , c’était essentiellement parce qu’il craignait que les réunionnais se saisissent de cette possibilité d’adapter les lois de la république à leur situation spécifique pour se diriger lentement mais sûrement vers l’indépendance .
Pour que cette crainte disparaisse complètement et que le mot autonomie ne cache pas une volonté d’indépendance ,qui ne serait pas forcément bénéfique à l’ensemble de la population réunionnaise (comme cela a été le cas pour les malgaches et les comoriens ) il faudrait que cette revendication d’une plus grande autonomie soit portée non seulement par le parti communiste mais également par toutes les familles politiques de la Réunion qu’elles soient situées à gauche ou à droite . Ce consensus pourrait se matérialiser soit dans une réunion regroupant tous les partis politiques de la Réunion pour débattre de cette question et prendre une position commune , soit par une prise de position identique sur cette question par chaque parti politique réunionnais après avoir travaillé individuellement sur la question .