
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Les rapports du Congrès — 7 —
17 juillet 2013
Après les rapports sur le projet, le 8ème Congrès a abordé l’organisation du PCR. Avant que ne débute le débat sur les statuts, Pierre Thiébaut est intervenu sur les fondements et les valeurs. Voici l’intervention relative à son rapport. Avec des intertitres de “Témoignages”.
Chers camarades,
Hier soir, Paul Vergès, l’un des fondateurs du PCR, a rappelé les conditions dans lesquelles notre organisation politique, le PCR, est née.
En résumé, dès le moment où il est né, il a fallu le faire vivre. Et faire vivre une organisation, ce n’est pas une mince affaire. La preuve, c’est ce que nous voyons nous-mêmes : une organisation politique telle que le PCR est un corps vivant, ce n’est pas une organisation figée, c’est une organisation composée de membres divers, car nous ne sommes pas tous issus du même moule, et nous arrivons dans ce parti avec nos qualités et nos défauts.
C’est en partant de cette connaissance de notre diversité qu’a été mise en place une organisation sur le principe du débat : nous avançons par le débat !
Notre mode de fonctionnement, dans la mesure où chacun s’investit, est basé sur la recherche du consensus pour aboutir à une position commune. Constamment nous cherchons à nous rassembler pour qu’on soit d’accord sur une manière de faire, une manière d’agir et de penser.
Donc, le plus important pour nous, pour le Parti, c’est le débat idéologique !
Sa force, son soubassement, c’est sa capacité à donner la parole aux gens, à leur permettre de débattre, pour arriver à une opinion commune et partagée.
Citons Paul Vergès dans sa conférence de presse de mercredi dernier : « Prenez la parole dans ce parti. Parlez, parlez, sinon le parti va mourir ».
C’est ainsi qu’à force de réflexions, d’études et d’analyses, dans le Parti, nous avons acquis des convictions qui constituent notre force, et cela, en toute circonstance.
Lorsque tous les partis communistes du monde réunis à Moscou, sous l’égide du Parti communiste de l’Union soviétique, entendent l’annonce qu’il faut mater la révolution en Tchécoslovaquie, et que l’URSS va lancer ses chars massacrer la population de Prague, le PCR réunit un Comité central et fait une déclaration dénonçant ces faits (cela est relaté dans “Témoignages” du 26 août 1968). Pour prendre une telle décision, il fallait une force de conviction, nourrie par une réflexion approfondie. Lorsqu’en 1989 eut lieu l’effondrement du Mur de Berlin, l’Histoire nous a donné raison. Le Parti ne veut retirer aucune gloire ; il a été lucide parce qu’il avait des convictions.
Un PCR visionnaire
Quand on fait l’historique du Parti, on voit que le PCR a pris des positions de principes toujours nourries par une pensée réunionnaise. Dans le dossier qui vous été remis, vous lirez une contribution de Manuel Marchal, qui fait apparaitre que le PCR a toujours eu une vision d’avenir qui s’appuie sur un fondement historique, une pensée réunionnaise, tient des propos, fait des choix, qui reposent sur une vision du monde, une vision d’avenir, qui n’a rien à voir avec celles d’autres partis, et qui détermine ses choix et ses options.
Ce qui fait qu’à n’importe quel moment, dans n’importe quelle situation donnée, en vertu de nos convictions, de nos principes, nous pouvons prendre des décisions qui engagent l’avenir du pays et celui de nos concitoyens, avec un sens de responsabilité aiguë.
Et si on écoute Paul Vergès, et ceux qui nous ont précédés, c’est cela qui est le plus difficile.
Quand un responsable politique, un dirigeant, prend une décision, il engage ses camarades, son peuple, et il y a toujours des conséquences. Il n’y a rien d’innocent à un tel choix, et parfois, ce qui est dramatique, c’est que la décision est irréversible.
C’est pourquoi, avant de décider, il faut toujours réfléchir aux conséquences. Et en fonction des conséquences doit se faire tel ou tel choix.
Or, une constatation s’impose : la tendance des hommes politiques, c’est de dire qu’ils décident pour le peuple, mais rarement ils assument les conséquences de leur choix.
Pour arriver à cet esprit de responsabilité qui anime le Parti, à ces choix qui ne portent pas préjudice au peuple, il y a cette constante nécessité d’organiser la réflexion à tous les échelons du Parti. Nous devons éviter la confiscation de la parole par un noyau de dirigeants. Cela nous a été souvent reproché dans les discussions préparatoires au Congrès.
Notre solidarité, notre force
L’histoire de notre Parti est également marquée par l’esprit de solidarité.
Du fait même que la répression s’est abattue sur nous dès la naissance du PCR en 1959 à cause du Préfet Perraut-Pradier, il nous a fallu exister et résister à la violence du pouvoir et à la puissance de ses moyens de corruption, de manipulation et de fraude. Il n’y avait pas d’autres moyens que d’opposer notre solidarité qui était notre seule force. Nous n’avions pas les mêmes armes, la même puissance, mais nous lui avons opposé une solidarité sans faille.
Nos ainés regorgent d’anecdotes, d’expériences qui nourrissent la mémoire collective des Réunionnais de cette période. La clandestinité de Paul Vergès, condamné par le gouvernement de la France pour délit de presse, en est un exemple.
Cette solidarité s’est forgée dans la lutte. À la solidarité se sont ajoutés le secret et le courage !
Quand on allait tenir les bureaux de vote aux quatre coins de l’île, on savait pertinemment que ce n’était pas pour gagner des élections. On savait qu’on allait perdre, la fraude faussant les résultats. Mais on y allait quand même.
Lorsqu’on s’engageait, c’était parfois au péril de notre vie. Au cours de notre courte histoire, le PCR a vu tomber 7 camarades sous les coups de la répression. Ce sont nos 7 martyrs. Je demande ce jour à ce que le Congrès prenne des initiatives pour les honorer :
1- Marcel Dassot
2- François Coupou
3- Héliar Laude
4- Thomas Soundarom
5- Édouard Savigny
6- Joseph Landon
7- Rico Carpaye
De nombreux camarades ont aussi failli perdre leur vie. A leur lutte, je voudrais aussi qu’on rende hommage.
D’autre part, ce qui est exceptionnel, pour que le Parti vive à cette période difficile, nous avions à nos côtés toutes les catégories de la population, de toutes les origines et de toutes les couches sociales qui constituaient une force unie et nourrie par le débat et la réflexion.
Dans cette lutte inégale, on avait comme arme notre journal “Témoignages”, pour la vente duquel chaque militant s’impliquait avec passion. Pour tenir les finances, on vendait aussi des vignettes.
Une autre valeur qui nous a fait tenir fut le partage. On n’avait pas d’argent, mais tous les camarades avaient une foi. Pour faire de la fête de “Témoignages” un succès, chaque camarade apportait sa pierre, sa quote-part.
Beaucoup de nos camarades demandent à ce que cette fête mythique soit relancée. Nous proposons que le 8ème Congrès accède à cette demande.
N’oublions pas que c’est sur le plateau de la fête de “Témoignages” que se sont développés les groupes culturels, et qu’a été valorisé pour la première fois le maloya.
La richesse du cœur
Camarades,
Nous n’étions pas riches matériellement, mais nous avions la richesse du cœur.
Mais justement, une des raisons pour lesquelles le Parti a connu ces derniers temps des difficultés, c’est le rapport des élus au pouvoir, et leur rapport à l’argent.
Ces deux points doivent être approfondis et discutés entre nous, car dans une société où la moitié de la population vit sous le seuil de la pauvreté, et où, nous-mêmes, nous nous battons pour l’abolition de l’extrême pauvreté avant 2015, il est n’est pas normal de constater les dérives qui conduisent le Parti à sa ruine.
Comment ceux qui nous ont précédés ont pu régler ce problème de rapport à l’argent et du rapport au pouvoir de l’élu ? Et pourquoi pas nous ?
Ces deux points pourrissent la vie des camarades, entre les camarades eux-mêmes et entre les camarades et la population.
La question qui se pose aujourd’hui : sommes-nous en mesure de faire renaitre une organisation, un PCR, qui repose sur le débat, la solidarité et le partage, et qui fonde ses actions sur ces valeurs ?
Oui, camarades, nous croyons à la renaissance d’un Parti fondé sur ces valeurs-là. Surtout dans les sections où il y a le plus de difficultés.
Personnellement, en pleine crise de pouvoir, j’ai quitté la majorité municipale de Saint-Paul en disant : « Entre vous, madame, et le Parti, je choisis le Parti ». Le PCR, nos instances et nos dirigeants méritent mieux que l’ingratitude.
Rassembler notre peuple et le servir
Je me permettrai, si vous êtes d’accord, de vous raconter qu’à Saint-Paul, nous sommes en train de reconstruire une organisation fondée sur nos valeurs de solidarité, de partage, de fraternité, de respect. En un an, nous avons réfléchi à des axes de batailles pour rassembler.
Nous avons toujours invité lors de nos principales actions les camarades de toute l’île. Nous n’avons jamais considéré nos actions comme purement saint-pauloises. Aujourd’hui, nous sommes contents de l’étape à laquelle nous sommes arrivés.
Je tiens à souligner que dans cette démarche, Elie Hoarau était toujours présent. Croyez bien : cela fait chaud au cœur d’un militant quand le Parti ressemble à une grande famille qui se retrouve dans la joie et le malheur, sans jamais perdre de vue l’essentiel : rassembler notre peuple et être à son service. La demande est grande parmi les militants d’activités conviviales.
Enfin, une autre force du Parti se trouve dans sa capacité d’unir plusieurs générations dans un idéal commun. Nos adversaires voudraient nous diviser. Nous leur opposons l’union des générations pour faciliter l’union de notre peuple sur l’essentiel. Notre 8ème Congrès est un modèle d’unité, car nous avons des combattants de tous âges qui font le Parti depuis 54 ans. Et personne ne se rabaisse à insulter l’autre sur la base de son âge.
Pour conclure, je vous dis : Longue vie à tous les camarades !.
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