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Le gouvernement grec convoque un référendum
2 novembre 2011, par
Le premier ministre grec George Papandreou a convoqué, le 31 octobre, un référendum sur le nouveau plan européen de renflouement du pays. Ce référendum portera précisément sur l’accord européen d’effacement d’une partie de la dette du pays.
Cette décision créée des remous dans la classe politique grecque et européenne, en effet, certains médias contestent le premier ministre, « le pays sera paralysé par d’interminables débats, le gouvernement, l’appareil d’État et les institutions ne fonctionneront plus » a indiqué un journal conservateur "Kathimerini".
En plus de ce référendum, George Papandreou va demander un vote de confiance sur sa politique dans les prochains jours, d’ici la fin de son mandat en 2013. Le Parti socialiste (Pasok), dont il est membre, dispose d’une courte majorité de 153 élus sur 300 au parlement.
Contestation de la classe politique grecque
De son côté, le chef de file de l’opposition conservatrice (Nouvelle Démocratie) Antonis Samaras a qualifié George Papandreou de responsable « dangereux » auprès de l’agence Reuters. « Il ne peut pas gouverner et au lieu de se retirer de manière honorable, il dynamite tout », a-t-il affirmé.
L’ancienne ministre des Affaires étrangères Dora Bakoyanni, qui dirige l’Alliance démocratique, un petit parti de centre droit, a ajouté « jamais je n’aurais pensé que Papandreou prendrait une décision aussi dangereuse et frivole ». Cette dernière a fustigé la décision de George Papandreou qui « selon les médias internationaux accuseront le pays de mettre en péril l’accord avec l’Union Européenne ».
Certains parlementaires, interrogés par Reuters, se posent la question de la légalité constitutionnelle d’un référendum sur des questions économique. En effet, la loi fondamentale stipule que de tels scrutins ne doivent porter que sur des questions d’importance nationale. Malgré la contestation, les nombreux plans de rigueur mis en place par le gouvernement depuis deux ans relèvent d’une question nationale, le peuple grecque est invité à voter pour ou contre l’accord européen d’effacement d’une partie de la dette du pays.
Pour être validé, le référendum doit mobiliser au moins 40% des inscrits s’il s’agit d’une question « d’importance nationale cruciale » et 50% s’il s’agit d’une loi déjà votée par le parlement et qui porte sur une « question sociale importante » a indiqué Reuters.
Le peuple décidera
L’accord européen d’effacement de 50% la dette du pays par les banques, est critiqué car il implique l’abandon de souveraineté de la Grèce. Le 26 octobre dernier, le gouvernement grec a du faire face à une mise sous tutelle de sa politique budgétaire contre une annulation de la moitié des dettes du pays. Aujourd’hui, George Papandreou décide de donner la parole à ses concitoyens.
Les Grecs « veulent-ils l’adoption du nouvel accord ou le rejettent-ils ? Si les Grecs n’en veulent pas, il ne sera pas adopté », a déclaré ce dernier. « Nous faisons confiance aux citoyens. Nous croyons en leur jugement. Nous croyons en leur discernement. La volonté du peuple grec s’imposera à nous ».
Payant le prix des mesures imposées par la troïka (Fonds Monétaire Internationale, Banque Centrale et Union Européenne), les Grecques avaient vivement contesté les décisions successives prises et qui les conduisent à la misère : baisse des salaires, de la retraite, suppression de postes, hausse des impôts.
Après avoir lâché du lest, lorsque les manifestants avaient manifesté devant le Parlement, George Papandreou veut gagner du temps pour certains, laisser décider le peuple pour les autres. Ce retour à la démocratie après des semaines d’humiliation par la troïka, est une occasion pour le premier ministre de rendre le peuple grec responsable de son avenir.
À quelques heures du G20
Après des semaines de négociations et discussions, le prochain G20, qui aura lieu les 3 et 4 novembre à Cannes, ne devrait pas aboutir à des résultats probants pour la zone euro, notamment depuis l’annonce du premier ministre grec.
Dans la suite des propos du maire de Nice, Christian Estrosi, élu de la majorité UMP de Nicolas Sarkozy, sur une « décision qui me paraît totalement irresponsable de la part du premier ministre grec », les gouvernements européens ont déploré la tenue du référendum qui serait « porteuse d’instabilité d’ici à l’organisation du scrutin, probablement en janvier, et, en cas de victoire du "non", le risque d’une nouvelle crise de l’euro ».
Cependant, George Papandreou a justifié qu’il lui fallait obtenir un soutien politique élargi aux mesures d’austérité et aux réformes structurelles exigées par ses bailleurs de fonds. D’autant plus que le dernier sondage publié sur la question, samedi 29 octobre, par le journal To Vima, indique que près de 60% des Grecs estiment l’accord européen négatif, dénonçant une atteinte à la souveraineté du pays.
Céline Tabou
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