
« Dann tan la marine a voil ! »
27 juin, parDan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Des mesures exceptionnelles face à une crise exceptionnelle
23 août 2010, par
La rentrée scolaire a vu de nouveau le départ forcé de dizaines de jeunes professeurs réunionnais et l’arrivée de centaines d’enseignants d’autres académies. Dans notre contexte de pénurie, la fonction publique est un gisement d’emplois pour une jeunesse de plus en plus diplômée. Offrir aux jeunes des moyens de se former afin d’occuper le maximum des postes qui sont créés chaque année à La Réunion, c’est ce que permet le droit à l’expérimentation.
Quand tous les personnels de l’enseignement ont été alignés sur le régime de la fonction publique d’État, Paris a commencé à faire venir massivement des cadres métropolitains dans l’éducation. Mais les besoins étaient tels que notre pays manquait d’instituteurs. Le gouvernement a donc décidé de déroger au droit commun pour recruter davantage d’enseignants.
C’est la création du Concours de recrutement d’instituteurs remplaçants de La Réunion (CRIRE). Recrutés au niveau du Brevet d’études, ces jeunes allaient donc œuvrer pour que soit atteint l’objectif de la scolarisation de masse.
L’accès généralisé des Réunionnais à l’école allait permettre aussi l’élévation du niveau de qualification. Désormais, le taux de réussite des jeunes Réunionnais au bac est égal à la moyenne de la France. Une conséquence, c’est que de plus en plus de jeunes Réunionnais arrivent à obtenir des diplômes de l’enseignement supérieur.
Parallèlement à cette hausse, les besoins dans l’enseignement sont toujours très importants. D’une part, il persiste un taux d’échec scolaire important qui se traduit notamment par la persistance de l’illettrisme malgré plus de 10 ans passés à l’école. D’autre part, la croissance démographique s’accompagne d’une croissance des effectifs scolaires. Notre île a donc besoin d’enseignants, et chaque année des centaines de postes sont vacants.
Mais pour attribuer ces postes, l’administration se borne à appliquer une réglementation conçue dans un contexte qui n’a rien à voir avec le nôtre. Ainsi, une mutation en dehors de l’académie équivaut à aller à 10.000 kilomètres de chez soi, ce qui n’est pas la même chose que quelques heures de train.
Par ailleurs, les restrictions imposées en termes de recrutement contribuent à limiter encore l’accès des jeunes Réunionnais à la fonction publique. Ainsi, ce sont des milliers de jeunes diplômés qui sont au chômage, c’est un investissement considérable qui est ainsi gaspillé.
Devant cette situation exceptionnelle, le Parti communiste réunionnais a renouvelé vendredi sa proposition d’un moratoire sur le recrutement dans la fonction publique à La Réunion. Durant le délai du moratoire, une expérimentation pourrait être lancée dans le cadre de la Constitution.
« On pourrait s’inspirer des expériences telles que le CRIRE, en créant sur place des formations prenant en charge des Réunionnais titulaires de licences ou de maîtrises, et en leur prodiguant le soutien pédagogique nécessaire. Une procédure qui serait bien entendue validée par un inspecteur d’Académie, qui sanctionnerait l’évaluation de l’enseignant », a indiqué Élie Hoarau.
Sur la question des règles de recrutement de la fonction publique, seul le gouvernement peut décider. Quelle sera la position du secrétaire d’État en charge de cette responsabilité ?
M.M.
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Messages
23 août 2010, 17:09, par nicolas de launay de la perriere
oui..à condition que tous les réunionnais volontaires au retour à la Réunion, enseignants en Métropole, obtiennent des postes localement..
ensuite, on verra pour la "jeunesse réunionnaise" qui ne bouge pas, et qui attend tel un animal de compagnie, qu’on lui donne les restes auquel il pense avoir droit.
Faut arrêter de faire miroiter l’impossible, et insister pour que la jeunesse réunionnaise essaime de par le monde.
23 août 2010, 17:27, par Socratitude
Justement cher Nicolas, dans ce cas, il ne peut pas y avoir de Réunionnais enseignant en France candidat au retour à La Réunion puisqu’ils n’auront pas eu besoin de s’exiler pour garder le bénéfice du concours.
Et je félicite tous les jeunes qui se bougent à La Réunion pour changer ce système injuste. Ce ne sont pas des animaux de compagnie, mais des jeunes qui luttent pour se faire respecter dans leur pays. Bravo et continuez
23 août 2010, 18:58, par nicolas de launay de la perriere
avant d’arriver à cette situation socratitude (pourquoi l’anonymat ??), il faut d’abord permettre le retour de ceux qui sont déjà mutés...
et chaque année, face à ces retours, ceux qui ont leur concours => mutation sauf s’il y a des places de dispo localement qui ne seraient pas occupées par des aspirants au retour à la Réunion.
donc deux inconnus à lever :
1) combien de réunionnais prof désireux de rentrer et en attente de place
2) combien de place disponibles (retraite + ouverture de poste) chaque année au vu de la démographie réunionnaise
le ratio de ces deux indicateurs donnera le nombre d’année permettant d’absorber les aspirants au retour, ce qui fait que pendant le même laps de temps, tous ceux qui ont leur concours devront accepter de partir pour mieux revenir.
comme quoi socratitude, tout n’est qu’une question de chiffre et de ratio..