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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
60e anniversaire du Congrès fondateur du Parti communiste réunionnais
18 mai 2019, par
Ce week-end marque le 60e anniversaire de la création du Parti communiste réunionnais, première organisation politique créée à La Réunion par des Réunionnais, à partir d’un partenariat entre communistes français et réunionnais sur la base d’une réalité : il revient aux peuples colonisés de choisir eux-mêmes la voie de leur décolonisation.
Le monde était alors dans une grande dynamique de libération des vieux empires coloniaux. Tout près de nous à Madagascar, la répression de 1947 n’avait pas éteint la volonté de libération qui s’est renforcée en 1958 par le rassemblement de plusieurs partis progressistes au sein de l’AKFM. Dans les départements créés par la loi du 19 mars 1946 (Guadeloupe, Guyane, Martinique et La Réunion), l’abolition du statut colonial était loin d’avoir débouché sur l’application de l’égalité. Les structures étaient toujours là, tandis que les gouvernements français refusaient d’étendre dans ces pays les droits sociaux qui devaient s’appliquer depuis le 1er janvier 1947.
12 ans après le vote de cette loi, La Réunion était un des pays les plus pauvres du monde, où la ration journalière de calories était nettement inférieure à tous les pays d’Afrique, à Madagascar et même à la Corée qui sortait d’une guerre où les bombardements américains avaient réduit en cendres la plupart des villes du pays.
Il apparaissait clairement que la départementalisation était impossible, et qu’il appartenait aux peuples concernés de choisir une nouvelle voie pour leur décolonisation. La Guyane fut la première à franchir le pas avec la création du Parti socialiste guyanais en 1956. Le Parti communiste français avait fait le choix de favoriser l’émancipation de ses membres dans ce qui s’appelle aujourd’hui l’outre-mer. Les créations du Parti communiste guadeloupéen et du Parti communiste martiniquais précédèrent celui de La Réunion.
Dans notre île, la transformation de la section de La Réunion de l’Union des femmes françaises en Union des femmes de La Réunion (UFR) en septembre 1958 participa au renforcement de la ligne politique de l’émancipation soutenue par Paul Vergès au sein de la Fédération communiste.
La vague émancipatrice passait par la création de deux outils :
- une assemblée locale où les Réunionnais pourront gérer leurs affaires
- le Parti communiste réunionnais, moyen de libération du peuple réunionnais du joug colonial.
Le choix résolu d’une voie réunionnaise accentua alors la répression et la fraude afin d’exclure les communistes des institutions. Cela ne fit que renforcer le lien entre le PCR naissant et le peuple dont il défendait les intérêts. Que l’on songe que durant 30 ans (1956-1986), aucun candidat communiste n’a pu être élu Député.
M.M.
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