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Décolonisation : le Royaume-Uni n’est pas seul à ne pas respecter les résolutions de l’ONU
10 janvier 2023
La Polynésie est inscrite depuis 2013 sur la liste des « territoires non-autonomes » par l’ONU. Tous les ans, l’Assemblée générale de l’ONU adopte une résolution demandant à Paris de respecter la Charte des Nations-Unies en matière de décolonisation au sujet de la Polynésie. Jusqu’à présent, tout comme le Royaume-Uni vis-à-vis des Chagos, le gouvernement français n’a pas donné suite aux votes de l’Assemblée générale des Nations Unies.
La Polynésie est un territoire au cœur d’une zone économique exclusive de 4,8 millions de kilomètres carrés. C’est une zone plus vaste que l’Europe. L’administration par Paris d’une si vaste ZEE lui permet de revendiquer d’être à la tête de la deuxième puissance maritime mondiale derrière les États-Unis.
En Polynésie, le Tavini huiraatira (Front de libération nationale) milite pour l’indépendance du pays. L’an dernier, il a remporté un grand succès électoral avec plusieurs députés élus. L’un de ses députés, Moetai Brotherson, a remporté la présidence de la Délégation dite des outre-mers de l’Assemblée nationale.
L’Assemblée générale des Nations Unies adopte chaque année une résolution sur la Polynésie.
L’ONU rappelle que « la Polynésie française a été inscrite sur la liste des territoires non autonomes établie par les Nations Unies de 1946 à 1947 après que la France eut communiqué les renseignements visés à l’alinéa e de l’Article 73 de la Charte des Nations Unies sur les Établissements français de l’Océanie. En 2013, l’Assemblée générale a réinscrit la Polynésie française sur cette liste, considérant qu’elle restait un territoire non autonome au sens de la Charte ».
Le 9 décembre 2021, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution qui stipule notamment que :
« Constatant avec préoccupation que, plus de 60 ans après l’adoption de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, 17 territoires, dont la Polynésie française, ne sont toujours pas autonomes
Réaffirmant les droits inaliénables du peuple de la Polynésie française à la propriété, au contrôle et à l’utilisation de ses ressources naturelles, y compris les ressources marines et les minéraux sous-marins,
Consciente qu’il incombe à la Puissance administrante d’assurer l’application intégrale et rapide de la Déclaration en ce qui concerne la Polynésie française (…) »
« 1. Réaffirme le droit inaliénable du peuple de la Polynésie française à l’autodétermination, conformément à la Charte des Nations Unies et à sa résolution 1514 (XV) contenant la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux ;
2. Réaffirme qu’en fin de compte c’est au peuple de la Polynésie française lui-même qu’il appartient de déterminer librement son futur statut politique, conformément aux dispositions applicables de la Charte, de la Déclaration et de ses résolutions sur la question, et, à cet égard, demande à la Puissance administrante d’agir en coopération avec le gouvernement du territoire et les organes compétents du système des Nations Unies pour mettre au point des programmes d’éducation politique dans le territoire afin de faire prendre conscience au peuple de la Polynésie française de son droit à l’autodétermination, compte tenu des différents statuts politiques légitimes envisageables sur la base des principes clairement définis dans sa résolution 1541 (XV) et les autres résolutions et décisions en la matière ; (…)
4. Réaffirme, à cet égard, sa résolution 67/265 portant réinscription de la Polynésie française sur la liste des territoires non autonomes, et prend note avec attention des conclusions d’une évaluation indépendante du niveau d’autonomie du territoire présentées à la Quatrième Commission le 4 octobre 20168, selon lesquelles le territoire ne remplit pas l’ensemble des critères d’autonomie ; (…)
9. Exhorte la Puissance administrante à garantir la souveraineté permanente du peuple de la Polynésie française sur ses ressources naturelles, y compris les ressources marines et les minéraux sous-marins, conformément à ses résolutions sur la question ; (…)
12. Prie la Puissance administrante d’intensifier son dialogue avec la Polynésie française afin de favoriser la mise en place rapide d’un processus d’autodétermination équitable et effectif, dans le cadre duquel seront arrêtés le calendrier et les modalités de l’adoption d’un acte d’autodétermination ; (…) »
Concrétiser l’Appel d’Antananarivo pour la sécurité et la souveraineté alimentaires de la COI
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