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Élections législatives
16 mai 2007
Les élections des 10 et 17 juin s’inscrivent à La Réunion dans un contexte particulier, et en même temps elles sont la possibilité de consolider une œuvre politique qui ne sort pas du néant.
Lors des présidentielles, les électeurs réunionnais ont fortement marqué leur volonté de sanctionner la politique des gouvernements Raffarin et de Villepin - dont le candidat Sarkozy a été un élément clé - en donnant une très forte avance à son adversaire.
Dans les deux cas, on peut dire qu’ici, le programme respectif des candidats est peu entré en ligne de compte. Ce n’est pas tant sur son programme - encore qu’il ait de quoi inquiéter, sur certains points - que sur son action et ses déclarations passées que le candidat Sarkozy a été écarté. Et ce n’est pas non plus la magie du “pacte présidentiel” de son adversaire socialiste qui a fait le score de La Réunion en faveur de SR. Depuis plusieurs mandats en effet, l’électorat réunionnais montre qu’il a compris l’importance, lorsqu’on lui demande de prendre part à une élection nationale, de le faire à partir des préoccupations et des projets de La Réunion, plutôt que de se mettre à la remorque de la politique française, laquelle a pendant longtemps réservé à l’outre-mer la portion congrue.
Si ce n’est plus le cas aujourd’hui, ce changement est principalement l’œuvre d’élus et de politiques réunionnais qui ont travaillé à mettre les principaux problèmes de notre société au cœur de la vie politique de l’île. Ne voir dans ce renversement qu’une plate évidence, c’est oublier tout le poids de la colonisation et ses séquelles assimilatrices. C’est oublier les dommages causés par la façon qu’avait Michel Debré de faire de la politique et le temps qu’il a fallu pour les réparer. Les dirigeants et les militants du PCR ont été le moteur de ce mouvement, aujourd’hui largement partagé, de recentrement du débat et de l’action politique.
Les plus jeunes électeurs ne le savent peut-être pas, mais La Réunion est engagée depuis plus de 25 ans dans une phase de construction et de transition qui lui permettra un jour de jouer dans sa région - un océan Indien lui aussi en profonde mutation - un rôle plus actif qu’elle n’a pu le faire jusqu’à présent. Pour tous les jeunes que le chômage frappe et mutile, cette certitude est une perspective d’avenir sûre, qui devrait leur permettre d’envisager de construire leurs projets de vie dans leur région d’origine. Ce n’est pas une obligation, mais c’est une possibilité plus exaltante que l’émigration économique des années 60-70.
Depuis plus de 25 ans... Il y a eu les campagnes (d’idées) pour “l’identité, l’égalité, la dignité et la justice” préparant la bataille de l’égalité sociale, qui préparait elle-même les plans de développement - “Egalité et Développement”, “Plan de Développement Actif”, les “110 propositions”... - mis au centre du débat politique réunionnais depuis le séisme social et politique de 1991.
La question politique majeure, d’où découle l’ensemble des problématiques du débat politique insulaire, est en effet celle du modèle économique à construire pour garantir un développement durable dans un milieu insulaire fragile, dont la démographie va rester en progression pendant encore plus d’une vingtaine d’années. Pendant les décennies post-coloniales, avant la poussée de notre transition démographique, La Réunion a vécu sur la politique des transferts sociaux et transferts de crédits, dans une visée très “malthusienne” qui était celle de Michel Debré pour notre île. C’est cette page qui est en train de se tourner. La Réunion est à la recherche de son modèle de développement. Elle n’est pas seule, mais les Réunionnais savent d’expérience qu’ils doivent compter d’abord sur eux-mêmes.
C’est le sens de la plateforme élaborée par les composantes de l’Alliance depuis l’élection Présidentielle. C’est une plateforme de rassemblement et de discussion, où des améliorations sont sans doute possibles : ce n’est pas la Table des Lois et rien n’y est figé. Cette plateforme ne constitue pas en soi un modèle économique, mais elle apporte des axes pour le construire. Ces axes reposent sur le Protocole de Matignon et les contrats pour les infrastructures de l’île.
Tout l’enjeu de ces élections est d’envoyer à l’Assemblée nationale des élus capables de faire respecter nos projets et de garantir l’application des accords signés, en rassemblant très largement. Cette perspective écarte d’entrée de jeu les candidats liés ouvertement ou non aux politiques du passé, ceux et celles qui privilégient les logiques de partis et, a fortiori, ceux ou celles qui n’auraient à faire valoir que des ambitions personnelles à court terme.
L’enjeu de la prochaine législature, pour le contexte réunionnais - la perspective rapprochée de 250.000 habitants supplémentaires et les besoins afférents - appelle un choix qui sera déterminant pour une période beaucoup plus longue qu’une simple mandature : c’est La Réunion du 21e siècle qu’il faut mettre en chantier maintenant.
P. David
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