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JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME
8 mars 2008
Edith Zopire, Firose Gador et Marie-Paule Fanchin. Portrait de trois femmes engagées dans la lutte dans la ville du Port, sur l’île de La Réunion.
• Edith Zopire
À 35 ans, Edith est une femme accomplie. Mère de 3 enfants, elle s’est battue toute sa vie pour se construire une vie dont elle est fière aujourd’hui. Abandonnée par ses parents alors qu’elle n’avait que 9 mois, elle a été élevée dans un premier temps par ses grands-parents. Puis, suite au décès de son grand-père, elle s’est retrouvée chez sa mère qui avait refait sa vie avec un homme violent et manipulateur. Abusée par cet homme à deux reprises alors qu’elle n’avait que 12 ans, elle a été placée en familles d’accueil jusqu’à l’âge de 18 ans. Jusqu’à ces 23 ans, sa vie se résumait à la violence et au manque d’amour. Jusqu’au jour où elle eu son premier enfant alors qu’elle vivait en Métropole : « Avec mon passé très dur, mon fils a été ma force pour m’encourager dans la vie ». De retour à La Réunion, seule avec son enfant et sans toit, elle a pu reconstruire sa vie notamment grâce au soutien d’Huguette Bello, directrice d’école à l’époque. « Elle m’a beaucoup aidé dans mes démarches ». Après de nombreux petits boulots, elle a saisi l’opportunité d’intégrer l’école des Beaux Arts du Port. Poursuivant ensuite une formation en Arts Plastiques et Musique à Saint-Denis, elle exposa par la suite ces réalisations dans toute l’île jusqu’au jour où elle rencontra Jean-Yves Langenier au cours d’une exposition. « C’est lui qui a acheté mon premier tableau et qui m’a permis d’exposer au Port pour me faire connaître ».
Embauchée en tant qu’emploi-jeune à l’ADAP pendant 5 ans, elle lutta pour garder son emploi lorsque le gouvernement décida de supprimer les emplois jeunes. « Afin de lutter pour garder mon emploi, j’ai adhéré au collectif Emploi en danger et ça m’a donné envie d’aider les autres jeunes. Et jusqu’à présent, ma vocation est de continuer à lutter pour ce qui est juste et ce qui est vrai. C’est-à-dire, travailler avec le Parti Communiste Réunionnais qui défend La Réunion contre ce gouvernement qui n’arrête pas de nous casser. Je resterai toujours à l’écoute de la population et je continuerai à apporter mon aide là où je pourrais le faire ».
• Firose Gador
À 30 ans, Firose est une militante communiste confirmée. Issue d’une famille de 3 enfants, elle a baigné dans le mouvement communiste toute sa jeunesse. « Mes parents ont toujours milité pour le Parti communiste. Plus jeune, je les accompagnais dans les réunions, aux fêtes de "Témoignages". Toute cette ambiance au sein de la section du Port, la solidarité, le respect, la fraternité m’ont permis d’avoir le sens militant plus tard ». Après une scolarité sans difficulté jusqu’en Terminale, elle a décidé de se tourner vers l’animation après avoir passé un stage de BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur) au lycée. « J’ai découvert les métiers de l’éducation populaire au cours de cette formation et j’ai appris qu’on pouvait se professionnaliser. C’est comme ça que j’ai fait du bénévolat au sein de mon quartier avec l’association Pass’Port. Par la suite, je me suis formée pour pouvoir travailler avec les habitants, les accompagner dans leurs projets individuels ou collectifs ». Après avoir galéré pendant un certain temps pour trouver un emploi stable, elle est actuellement animatrice socio-culturelle à l’association qui l’a formée. « Je considère avoir la chance de trouver un travail surtout de nos jours ». Conseillère municipale dans l’équipe solidaire de Jean-Yves Langenier depuis 2001, elle continue l’aventure municipale en étant la 4ème colistière de la liste renouvelée du candidat communiste. « Ce qui me tient à cœur, c’est de continuer à militer pour que, demain, les générations nouvelles mais aussi les jeunes d’aujourd’hui trouvent leur place dans notre ville, notre île et d’une manière générale notre société ».
• Marie-Paule Fanchin
À 52 ans, Marie-Paule Fanchin est le symbole de la réussite et l’épanouissement social. Issue d’une famille modeste du Port, cette mère de 2 enfants a grandi dans une famille nombreuse de 11 enfants, dont 2 enfants avaient été recueillis. Malgré un père ouvrier et de faibles revenus, elle a reçu une éducation hors pair basée sur le partage, la solidarité et le sens du travail. Éducation qu’elle doit en grande partie à sa mère qui était une femme formidable.
Élève à l’école Normale, elle quitte son île natale en 1976 et n’y reviendra qu’au bout de 10 ans. Dix années au cours desquelles elle se forgea une expérience en tant qu’enseignante dans des collèges et écoles primaires, à Tahiti, où elle eut sa première fille, puis à Toulon, où elle eut sa deuxième fille. De retour à La Réunion, elle s’investit en tant que bénévole dans un club de rollers en 1988, le "Rollers Portois", où elle exerce encore aujourd’hui. Présidente de la Ligue réunionnaise de roller skating par intérim en 1994, elle a été également Présidente du Comité Technique Régional Course, au sein duquel elle a formé les juges régionaux grâce à son statut de juge national. Depuis de nombreuses années, elle milite pour la reconnaissance de ce sport en tant que mode de déplacement doux et se bat pour que le patineur, au même titre que le cycliste, ait sa place sur les différents aménagements routiers.
En mars 2001, elle est sollicitée pour être sur la liste de Jean-Yves Langenier et devient ainsi adjointe au maire déléguée à la Culture et à la Vie associative. Depuis, elle vit une expérience extraordinaire et découvre son engagement pour la ville. « J’ai beaucoup appris depuis 2001. J’ai appris que la politique, c’est quelque chose de noble, de beau, quand on est engagé. Le contact avec la population et notamment avec la misère, qu’elle soit matérielle ou morale, vous change votre regard sur les autres mais aussi sur les choses de la vie. On devient plus humble. J’ai eu la chance de côtoyer des gens formidables qui m’ont aidée dans ma fonction d’élue et qui m’ont confortée dans mon engagement ».
Rebecca Pleignet
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