
Hommage à la femme de Bruny PAYET
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Tribune libre
19 avril 2007
L’interminable marathon de la Présidentielle française me fait penser tout d’un coup à ce film extraordinaire de Sydney Pollack : « On achève bien les chevaux », dont l’action se situe en Californie, au début des années 30, au cœur de la Grande dépression. Des concours de danse à grand spectacle sont organisés dans le pays, où se pressent en foule les candidats appâtés par la prime exceptionnelle accordée aux deux vainqueurs, les seuls capables de rester sur la piste jusqu’au bout, le plus longtemps possible, après des jours et des nuits de danse échevelée.
Derrière l’anecdote, il y a la société américaine, déjà minée à l’époque par la recherche effrénée de la compétitivité et du profit, et qui préfigure à quelque quatre-vingts ans de distance la société française d’aujourd’hui, où l’on assiste effaré mais impuissant au départ précipité d’un chef d’entreprise avec en poche un magot de 8 à 9 millions d’euros, dans un pays qui compte 2, 3 ou même 4 millions de chômeurs et plus de 7 millions de pauvres qui vivent, selon l’enquête de l’INSEE, avec moins de 650 euros par mois !
Aussi, devant de tels scandales qui sont autant d’injures au monde du travail, de deux choses l’une : ou bien on continue comme maintenant et même en pire, ou bien on marque carrément un tournant pour promouvoir une autre politique. Ou bien cette élection, comme les précédentes, se réduit à un simple rite ou bien elle inaugure ce changement fondamental tant attendu. Le grand espoir désormais réside dans la concrétisation des propositions avancées par Ségolène Royal dès son entrée en campagne et qui se trouvent résumées dans les maîtres-mots de « démocratie participative » et de « jurys citoyens ». « Plus jamais ce sera comme avant », clame-t-elle tout au long de ses discours. « La politique ne se fera plus jamais sans vous », promet-elle dans chacune de ses réunions. Elle qui veut mettre fin à « l’exercice solitaire du pouvoir qui sait tout » et qui réclame pour la France des « élus qui rendent des comptes » sur l’exercice de leur mandat, elle qui condamne « une justice à géométrie variable » car les lois « doivent être les mêmes pour tous » et « s’appliquer à tous ».
Cette exigence d’égalité et de justice va de pair avec celle de la liberté, qui n’a rien à voir avec la liberté dans le sens libéral de la simple circulation des biens, avec la liberté du libre-échange qui fait les « stock options », ces « bons d’enrichissement » libéralement distribués aux dirigeants et aux principaux actionnaires des grandes entreprises, les « golden parachutes », ou « parachutes dorées », ces primes ou indemnités servies tout aussi libéralement aux patrons qui démissionnent ou qui se retirent. Rien à voir avec la liberté qui n’est autre que celle du renard libre dans le poulailler libre, du prédateur et de la proie, et qui, du même élan anéantit l’égalité ainsi que la fraternité. Et c’est là justement qu’il faudra se montrer le plus vigilant et redoubler tous d’efforts, c’est là que la présidente devra donner toute l’impulsion nécessaire à ce grand mouvement au service de l’ensemble de ses compatriotes, et non plus comme c’est le cas au service d’une minorité. Et c’est là aussi qu’elle aura besoin chaque jour davantage du concours éclairé du plus grand nombre dans la stricte application de la « démocratie participative ». Car la moindre faiblesse du côté du citoyen fera le jeu de l’homme d’affaires qui veille au grain pour défendre âprement ses intérêts en comptant également sur la mondialisation. Il faut donc protéger de toutes ses forces la République contre le Tout marché, tâche capitale de tous les instants, en ayant toujours présent à l’esprit que la République ne peut être uniquement française mais qu’elle a une valeur universelle. Tel est le défi majeur lancé à notre présidente si elle veut réaliser son beau et généreux programme.
Georges Benne
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Messages
26 avril 2008, 20:27
je suis moi-même issue de l’imigration,désormais française par mariage depuis des années.
Consternée et révoltée,sur certaines actions du gouvernemant concernant "faire partir des personnes qui sont la depuis des années",qui travaillent,qui ont fondé une famille,qui payent des impôts,mais,qui malgré eux,n’ont pas eu la chance de trouver un patron consciencieux de leur faire les papiers dés le début.
pourquoi cela ?Alors qu’il y a plein de personnes qui sont arrivées récement,et,qui en plus n’ont aucune envie de "bosser"......
Allez plutôt du cotê du 93,et surtout à CLICHY SOUS BOIS vous avez peur ? Il y a pourtant une grosse cuillette à faire de muguet pour le 1er mai !!!!!!!