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Une ancienne colonie française peut devenir le prochain Etat admis à l’Organisation des Nations Unies
3 octobre 2020, par
Occupé par la France depuis le 19e siècle, l’archipel de Kanaky-Nouvelle Calédonie a l’occasion demain de restaurer son indépendance confisquée depuis plus d’un siècle. Ce 4 octobre se tient le référendum d’autodétermination où les citoyens calédoniens décideront s’ils veulent ou pas que la France leur transfère les dernières compétences qui feront de Kanaky-Nouvelle Calédonie le prochain Etat admis à l’Organisation des Nations-Unies. Grâce à la maîtrise de leurs frontières, les dirigeants de Kanaky-Nouvelle Calédonie ont empêché le coronavirus de circuler dans leur pays, ce qui fait que le scrutin de demain pourra se dérouler dans des conditions normales, à condition que la France respecte son engagement de neutralité jusqu’au bout.
« Que chacun arrache de son coeur l’arbre de la discorde
Nos ancêtres jetaient à l’eau l’arbre du deuil
Nous le jetterons à dans le feu
Nous voulons que soit brûlée la haine
Et que soit clair le chemin de notre avenir
Et fraternel le cercle que nous ouvrons
A tous les autres peuples
Tel est le cri que je lance »
Jean-Marie Tjibaou
Ce texte de l’ancien dirigeant du FLNKS illustre la détermination du Mouvement de libération nationale de la Kanaky-Nouvelle Calédonie reconnu officiellement par l’ONU.
Demain en effet se tiendra un référendum d’autodétermination sur ce territoire annexé par la France depuis le 19e siècle. Cette invasion a eu d’importantes conséquences démographique, avec des Kanaks qui furent décimés par les mauvais traitements ainsi que par les virus importés par les colonisateurs européens.
Après la Seconde guerre mondiale, le statut a évolué de colonie à Territoire d’outre-mer, puis vers un statut spécifique à la Kanaky-Nouvelle Calédonie qui fait l’objet d’un Titre particulier dans la Constitution de la République française.
La fin du statut colonial s’est accompagné d’une nouvelle stratégie afin de maintenir à tout prix l’archipel dans le giron français. Comme à La Réunion, l’émigration vers la France a été encouragée tandis que des Européens étaient incités à venir occuper des emplois dans le territoire. L’objectif du colonisateur était de faire des Kanaks un peuple minoritaire dans son pays.
C’est dans ces conditions que fut organisé le premier référendum d’autodétermination. Dans ces conditions, le FLNKS appela au boycott, et 98 % des votants refusèrent l’indépendance. Après le massacre d’Ouvea et la défaite du Premier ministre à la présidentielle, le nouveau gouvernement français accepta de discuter avec le mouvement de libération nationale. Les Accords de Matignon en 1988, suivis des Accords de Nouméa en 1998 ouvrirent la voie à l’apaisement et au partage du pouvoir par la composante originaire d’Europe. Hymne, drapeau et citoyenneté calédonienne sont des indices du cadre transitoire devant déboucher sur l’indépendance qui sera effective après un référendum d’autodétermination. En cas de refus de l’indépendance lors du premier vote, un autre scrutin portant sur la même question est prévu.
A la différence du vote organisé en 1987, seuls peuvent voter les citoyens calédoniens, ce qui empêchera des Européens de passage de fausser le vote.
En 2017, le « oui » a recueilli plus de 43 % des suffrages. Cette dynamique s’est confirmée lors des élections provinciales de 2019 qui a vu l’élection de l’indépendantiste Rock Wamytan du FLNKS à la présidence du Congrès, assemblée délibérante de Kanaky-Nouvelle Calédonie.
Au cours de cette campagne, le FLNKS dut dénoncer l’absence de neutralité de l’État français qui doit normalement ne pas prendre parti. Dans un communiqué en date du 27 août, le Bureau politique du FLNKS soulignait ceci :
« Le FLNKS constate qu’à l’approche de cette 2e consultation référendaire que l’Etat n’est plus impartial et ne respecte plus l’esprit de l’Accord de Nouméa. Nous citons à titre d’exemple l’utilisation des couleurs du drapeau tricolore alors même que le Congrès de la NC s’est positionné contre. Par ce manquement, l’Etat s’affiche ouvertement comme un allié de ceux qui prônent le Non !
Le FLNKS met en garde l’Etat français, partenaire de l’Accord de Nouméa : à force de renier sa parole et ses engagements, cela pourrait engendrer des risques d’instabilité dans le déroulement de ce 2e scrutin, alors même que la 1ere consultation s’était passée dans de bonnes conditions ».
Il ne reste plus à la France qu’à tenir ses engagements inscrits dans l’Accord de Nouméa pour que le referendum de demain puisse se passer dans de bonnes conditions.
Si le « oui » l’emporte demain, alors la France devra respecter le choix de l’indépendance. Souhaitons que Paris ne reproduise pas une aventure comorienne pour garder un pied dans l’archipel en divisant le pays. Une telle opération ne semble pas à l’ordre du jour.
En effet, les anti-indépendantistes se concentrent surtout dans la province de Nouméa. Mais sans doute Nouméa ne sera pas une nouvelle Mayotte, car tous les habitants de Kanaky-Nouvelle Calédonie doivent être conscients d’un destin commun où la citoyenneté calédonienne se transformera en nationalité en cas de succès du « oui » au référendum de demain. Cela veut dire qu’à la différence du référendum d’autodétermination de 1974 aux Comores, la fraude électorale organisée par le pouvoir français ne soit plus de mise.
M.M.
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Messages
3 octobre 2020, 19:39
Pour Kanaky-Nouvelle Calédonie, où de nombreux réunionnais sont installés, parfois depuis fort longtemps (ce sont eux par ex qui ont implanté là bas, les letchis, le café, la canne, le flamboyant, et on y mange les achards), je serais pour, dans le cas où le maintien à la République l’emporte, que ce TOM devienne un DOM, comme Mayotte, cela ferait alors le 6°, soit le 102° département français, avec tout ce que cela sous-entend, à savoir : les 35 Heures, l’Euro, EDF, la Française des jeux, la SS, la retraite, Orange, SFR, Only, ... pour l’indexation, c’est déjà fait depuis longtemps, soit, +75% de salaire à Nouméa et les communes alentours et +95% pour le reste du pays, la brousse comme on dit. On verra bien ce que les citoyens choisirons. Au fait, savez-vous comment on nomme les calédoniens d’origine réunionnaise ? Les bourbonnais, bien sur, logique. Bon WE historique pour tous, kanaks et autres, caldoches (ex bagnards), polynésiens etc.... Arthur.