
« Dann tan la marine a voil ! »
27 juin, parDan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
23 octobre 2009
Le 6 juillet dernier, l’Association ’Pour la célébration du 19 mars 1946’ a adressé une lettre au Premier ministre, François Fillon. Nous la reproduisons ci-après.
« Monsieur le Premier Ministre,
Informé de votre venue prochaine à La Réunion, un groupe de 19 jeunes a décidé de se réunir autour d’une association ayant pour but d’attirer votre attention sur l’attachement croissant qu’éprouvent les Réunionnais pour une date cruciale de l’histoire de La Réunion : le 19 mars 1946.
Le 19 mars 1946, l’abolition du statut colonial de La Réunion et sa transformation en Département de la République ont été votés. En 2006, le 60ème anniversaire de cet évènement a été célébré avec éclat.
Faisant le bilan de la période écoulée, chacun a pu constater le chemin parcouru et les défis qu’il reste à surmonter.
Des personnalités issues d’horizons politiques divers ont témoigné qu’en suivant des voies différentes, elles estimaient que le but avait été atteint, celui de l’égalité des droits. S’ouvre désormais, une ère nouvelle : celle de la responsabilité.
C’est ainsi que des appels ont été lancés pour la reconnaissance historique et populaire de cette loi, et faire du 19 mars, une date aussi importante que celle du 20 décembre, symbole de la Liberté.
En effet, en 1982, le 20 décembre a été rendu férié et reconnu comme date officielle et historique de la commémoration de l’abolition de l’esclavage à La Réunion. Désormais, tous les 20 décembre, chaque Réunionnais est fier de célébrer cette fête.
La loi du 19 mars 1946 constitue le point de départ de l’égalité sociale à La Réunion. Elle a ouvert la voie à une transformation radicale de l’île par la modification en profondeur de ses structures politiques, économiques et sociales, en lui donnant les moyens d’éduquer et former ses jeunes, de soigner sa population et lui offrir une réelle protection sociale.
Nous considérons que cette loi est un événement historique et fondateur d’une portée égale à celle de l’abolition de l’esclavage. L’une a consacré le droit de chacun à la Liberté, l’autre a reconnu notre droit à l’Égalité.
Notre combat prendra fin lorsque la date du 19 mars sera, comme celle du 20 décembre, déclarée jour férié afin d’être commémorée et célébrée par TOUS.
Pour cela, nous avons prévu des moyens d’action simples :
- recueillir, dans le cadre d’une pétition, le nombre symbolique de 1946 signatures d’hommes et de femmes qui se sont, à un moment ou à un autre, senties préoccupées par le devenir de notre île ;
- vous présenter notre requête lors de votre visite aux Réunionnais ;
- faire inscrire notre projet aux États Généraux au sein de l’atelier identité et culture ;
- médiatiser et fédérer autour de ce combat fondamental.
Dans son discours adressé aux Martiniquais le 26 juin dernier, le Président de La République est revenu sur l’importance de « décoloniser les esprits » au lendemain de la fin du statut colonial. « Le passé réparé, l’avenir préparé », a-t-il dit, après avoir souligné toute l’importance de « relations émancipées des scories de l’époque coloniale et post coloniale », et « fondées sur le respect, la responsabilité et la fraternité ».
Monsieur le Premier ministre, toute société a besoin d’histoire pour se constituer, se développer et se responsabiliser. Aussi, le vouloir vivre ensemble réunionnais ne saurait se créer sans date fédératrice et constitutive telle que le 19 mars. Nous sommes convaincus que cette initiative contribuera à la cohésion sociale de notre jeune société.
Si nous aspirons bien qu’à terme, le 19 mars devienne férié, ou du moins fasse l’objet d’une commémoration particulière, nous ne cherchons, pour le moment, qu’à vous faire prendre connaissance, en tant que chef du gouvernement, d’un mouvement naissant à La Réunion pour la reconnaissance officielle du 19 mars 1946. Nous vous adressons d’ailleurs en pièce jointe les 1946 signatures symboliques que nous avons recueillies.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’assurance de nos sentiments les plus respectueux.
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