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Sur le blog de Pierre Vergès
10 septembre 2010
Au moment où Margie Sudre attaque la surrémunération, il est révélateur de constater qu’à la suite d’une enquête de l’INSEE et de déclarations du président du MEDEF Guadeloupe, cette question fait la ’une’ du seul quotidien des Antilles, ’France Antilles’. Dans un article publié sur son blog, Pierre Vergès constate que le sujet fait toujours débat aux Antilles.
« Le titre barre la "une" de France Antilles Martinique de ce 7 septembre : « 40%, faut-il y toucher ? ». Le journal semble croire que le problème sera mis sur la table.
Il prévient donc ses lecteurs : « même s’ils s’en défendent, le gouvernement et surtout de nombreux parlementaires regardent d’un oeil très critique la fameuse sur rémunération des fonctionnaires Outre-mer résumée en Martinique sous le vocable de prime de 40% de vie chère. Cette question rendue taboue au fil des années va finir par éclater et les organisations syndicales s’y préparent ».
Le sujet fait en effet toujours débat aux Antilles.
Samedi était organisée au Parc de la Villette à Paris, la deuxième édition de la “journée outre-mer développement”. La manifestation largement soutenue par le MEDEF et ses succursales des DOM (celle de La Réunion était représentée par son nouveau président) a donné lieu à plusieurs débats.
Au cours de l’un d’eux, la question de la sur rémunération a été abordée. Willy Angèle, le président du MEDEF Guadeloupe, est accusé par les organisations syndicales ou progressistes des Antilles d’avoir fait des déclarations malheureuses où il donnait le sentiment de condamner la sur rémunération.
À Paris, il a ouvert le débat sous un angle particulier si l’on croit le compte-rendu fait par la presse antillaise. Il a rappelé que « sur les 1,3 milliard d’euros que représentent ces charges, 75% sont assurées par les collectivités territoriales dont 32 communes sous tutelle en Guadeloupe ! ».
Ce n’est pas la première fois qu’un dirigeant patronal antillais souligne le poids que représente la sur rémunération pour les collectivités.
Une situation différente à La Réunion
La question ne se pose pas dans les mêmes termes à La Réunion. D’abord parce qu’ici la sur rémunération est de 53% et de non de 40% comme aux Antilles. Un élément suffisant pour amener les maires réunionnais à de la prudence et à ne pas systématiser la mesure mais à proposer une « titularisation dans les mêmes conditions appliquées pour la Fonction publique territoriale métropolitaine ».
Il est de fait que la grande majorité des communes antillaises ont mis en application des plans de titularisation avec sur rémunération et que, sans soutien de l’État, elles sont pour la plupart en difficulté.
Le positionnement de ces dirigeants patronaux antillais est nouveau. Il consiste à ne plus interpeller seulement l’État, mais à mettre les élus locaux en difficulté, quitte à les culpabiliser.
En effet, ils développent l’argument suivant : les 40% des titulaires des collectivité locales, c’est nous qui les payons par les impôts locaux ou les recettes de l’octroi de mer.
L’argument est démagogique. Il peut cependant porter au point qu’un journal local peut se permettre aujourd’hui d’affirmer que la question n’est plus taboue ».
blog.pierreverges.fr
La surrémunération à la "une" de "France-Antilles"
« Faut-il encore croire en l’avenir des 40% ? »
Voici comment "France Antilles" présente le dossier de la surrémunération des fonctionnaires dans son édition du 7 septembre dernier.
« À la faveur d’un rapport de l’INSEE, en pleine période de vacances scolaires, le débat sur la « surrémunération des fonctionnaires » a ressurgi. Cette question récurrente et rendue taboue au fil des années au nom de la paix sociale recherchée tant par les partenaires sociaux que par les gouvernements, n’est certes pas la revendication centrale de la grève d’aujourd’hui. Mais, l’interrogation est toujours là. L’épée de Damocles accrochée depuis des années, au dessus de cette « niche » des 40% va-t-elle finir par se décrocher ? Décryptage des enjeux.
Qu’on soit « pour », « contre », ou « sans opinion », la surrémunération des fonctionnaires en poste dans les DOM fait partie des sujets de discussion qui paraissent inusables depuis des décennies. Accusés de générer le mal qu’ils sont censés soigner, « les 40% » dévoilent leurs secrets.
Dans la torpeur des grandes vacances, un rapport de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) sur le coût de la vie outremer a animé quelques conversations et risque de faire reparler de lui lors de cette rentrée sociale.
Chiffres à l’appui, il annonce que tous postes de dépense confondus le consommateur notre par rapport à l’hexagone une facture plus élevée « seulement » de 9% en Martinique, 13% en Guyane, 8% en Guadeloupe et 6% à La Réunion. Des chiffres immédiatement contestés par les uns... et saisis par les autres pour démontrer que l’écart de prix entre les départements d’Outre-mer et l’Hexagone ne correspond pas aux surrémunérations perçues par les fonctionnaires.
Mettre face à face les chiffres de l’INSEE concernant les prix à la consommation et les taux de surrémunération perçus par les fonctionnaires (53% pour les Réunionnais et 40% pour les Antillo-Guyanais) relance une nouvelle fois le débat.
Le rapport suscite en effet de nombreux commentaires et en particulier en provenance de ceux qui estiment que la surrémunération des fonctionnaires engendrerait une remise en cause du désir d’entreprendre.
Des conclusions que les organisations syndicales lisent surtout comme l’annonce d’une nouvelle offensive en pleine période de restrictions budgétaires ».
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