Le SGPEN-CGTR écrit à la Région et au Département

’Pour le maintien du droit à mutation des TOS !’

4 octobre 2006

Dans une lettre ouverte à Paul Vergès, Président de Région, et Nassimah Dindar, Présidente du Conseil général, Patrick Corré, secrétaire général du SGPEN-CGTR, alerte sur le fait que le transfert des personnels des collèges et des lycées imposé par le gouvernement aux deux collectivités "a notamment pour conséquence une remise en cause totale du droit à mutation des personnels TOS". "Il n’existe plus aucun système de mutation permettant à ces derniers de muter d’un collège vers un lycée vice-versa, ni même d’un collège vers un autre collège et/ou d’un lycée vers un autre lycée, même chose entre régions".
S’appuyant sur la signature massive d’une pétition lancée par le syndicat, Patrick Corré note que "les personnels TOS considèrent le droit à mutation comme un acquis majeur et essentiel auquel ils sont à juste titre très attachés". Et de souligner que "la remise en cause du système de mutation est indéniablement un recul des droits fondamentaux des personnels avec des conséquences lourdes pour la vie professionnelle et sociale de nos collègues".
Patrick Corré affirme que les conséquences d’un tel recul sont catastrophiques sur le plan humain, avec à la clé des heures perdues en déplacement, et la porte du retour au pays qui se referme pour celles et ceux qui demandent un retour à La Réunion par voie de mutation.
Par ailleurs, "la fin du droit à mutation et de ces règles équitables ouvre par ailleurs la porte à toutes les dérives et à un éventuel clientélisme lourd de conséquence", affirme le secrétaire général du SGPEN-CGTR qui appelle les deux présidents de collectivité à "trouver sans plus attendre un système qui permette de revenir à la situation que nous avons connue : celle de l’exercice du droit à mutation sans aucune restriction".
Dans ce cadre, le SGPEN-CGTR demande aux deux dirigeants "de mettre sur pied urgemment un groupe de travail associant l’ensemble des organisations syndicales afin de recréer notre droit à mutation tel qu’il existait sur le plan académique". Il revendique également que Paul Vergès et Nassimah Dindar interviennent auprès de l’Association des départements de France et de l’Association de régions de France "pour la création d’un outil de gestion nationale des mutations afin de permettre aux personnels de muter sur l’ensemble du territoire comme cela s’est fait jusqu’à maintenant".


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