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Signature de l’accord-cadre pluriannuel Etat-Région-CIRAD
25 avril 2008
Le CIRAD fait l’objet d’une confiance renouvelée. L’Etat et la Région signaient hier un nouvel accord-cadre, valant pour la période 2008-2013. Cette convention précise les axes d’intervention du CIRAD à La Réunion, mais aussi dans la zone. Le CIRAD est connu mondialement pour ses recherches pointues.
Depuis 50 ans maintenant, le Centre de coopération Internationale en Recherche agronomique pour le Développement (CIRAD) est le seul organisme de recherche dans le domaine agricole, et demeure une des plus grandes structures de recherche de l’île.
Il était donc normal que ses partenaires, l’Etat, la Région Réunion et l’Europe, lui fassent confiance, notamment par la signature d’une convention-cadre pour la période 2000-2006. Aujourd’hui, les résultats parlent d’eux-mêmes. Durant ces 6 années de partenariats, le centre de recherche ne réunit pas moins de 1.150 publications, 30 thèses, 3 prises de brevets, 2 mises sur le marché de logiciels, dont des logiciels de conseil en irrigation. Ses actions de recherche ont conduit à des retombées dans le domaine de la canne à sucre, des fruits, du maraîchage, de l’élevage, de l’agro-alimentaire, mais surtout de l’aménagement du territoire, de la sauvegarde de l’environnement et de notre biodiversité. Bref, le CIRAD Réunion soutient le développement de notre île, pour les générations présentes et celles à venir.
Il faut encore relever son rôle dans la formation, et particulièrement à l’endroit des agriculteurs et des étudiants. 70 stagiaires et doctorants auront profité chaque année de l’expérience du CIRAD. Et l’encadrement technique s’ouvre également dans la zone océan Indien, les équipes du CIRAD ayant intervenu dans plus de 10 projets : dans le secteur de la canne à sucre, le riz, la biodiversité, la sécurisation foncière, les ressources herbagères pour l’élevage, la protection des cultures horticoles. On sait que le CIRAD tient des partenariats solides avec les pays du Sud, et les organisations internationales.
Axes prioritaires
Le contexte international n’est sûrement pas au beau fixe, contexte qui risque d’impacter sur la situation réunionnaise. Le CIRAD en tient compte. Pour autant, notre île s’est fixé l’objectif de devenir un pôle de compétitivité, d’excellence. Alors que l’on parle d’un nouveau mode de financement de la recherche, avec une possible restriction du fonds structurel européen, l’Etat français et la Région Réunion s’engagent à poursuivre le soutien des activités de recherche du CIRAD. Des axes prioritaires sont à dégager de cet élan en faveur de la recherche. La période 2008-2013 en matière de recherche agronomique sera marquée par des défis à relever. D’abord, le CIRAD veut « contribuer à inventer une agriculture écologiquement intensive, en s’appuyant davantage sur la compréhension et l’utilisation des processus écologiques en œuvre au sein des agro-systèmes, mais aussi sur l’analyse des processus socio-économiques favorisant ou freinant l’adoption de ces nouvelles pratiques ». Et de poursuivre : « Le défi est bien de mettre les ressources du milieu et des paysages au service de la production agricole et de l’environnement ».
Gérard Matheron, Directeur général du CIRAD, soulignait aussi l’importance d’innover pour une alimentation accessible, diversifiée et sûre, en tenant compte des enjeux majeurs du développement, à savoir nutrition, sécurité et sûreté alimentaires. Par ailleurs, Gérard Matheron notait l’urgence d’anticiper et de gérer les risques sanitaires infectieux liés aux animaux. Comment ignorer les contraintes sanitaires en milieu tropical ? L’actualité internationale a mis en exergue de nombreuses maladies animales, dont plusieurs émergentes, qui sont transmissibles à l’Homme. Enfin, il importe de mieux comprendre les relations entre agriculture et environnement, pour gérer durablement les espaces ruraux tropicaux. « Le CIRAD s’attachera à mieux comprendre la gestion de l’équilibre entre les espaces de culture et d’élevage et les autres écosystèmes (forêts, aires protégées) pour que la production agricole et les services environnementaux rendus par tous ces espaces permettent la valorisation des ressources. Il travaillera sur les interactions entre les pratiques agricoles, les dynamiques écologiques et les contraintes du développement urbain ».
Pour un pôle d’excellence réunionnaise
Douze programmes découlent de ces priorités. Le CIRAD compte établir des recherches contre les bioagresseurs émergents et invasifs des principales filières végétales à La Réunion. Il est aussi à la pointe quant à la variabilité génétique de la résistance de la canne à sucre aux maladies et ravageurs. C’est aussi la lutte génétique contre les maladies émergentes chez la tomate, ou encore la valorisation des ressources génétiques végétales pour la diversification agricole, l’appui à la filière caféicole, l’amélioration de la qualité des produits animaux. C’est encore la gestion concertée des ressources et des territoires en milieu rural.
Ces programmes, projets et autres actions de recherche, nécessiteront un investissement. Au total, ce sont 98 millions d’euros que les différents partenaires investiront, pour se donner les moyens de réussir ces défis, pour donner à La Réunion toutes les chances d’être un pôle d’excellence. « Il faut que l’agriculture réunionnaise trouve sa pleine place », déclarait le Préfet Pierre-Henry Maccioni, qui table sur l’amélioration du savoir-faire réunionnais par la formation des hommes, autre axe fort de la politique régionale.
Reste encore d’autres défis, dont l’autonomie énergétique des exploitations, et de l’île d’une manière générale. La chimie verte semble être une perspective intéressante. « La signature de l’accord-cadre pluriannuel est un acte considérable », déclarait quant à lui le Président Paul Vergès. Les résultats ne tarderont pas à se faire sentir.
Willy Técher
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