Un vote capital ...

... pour Sylvie Mouniata

21 avril 2007

Le premier tour de la Présidentielle est pour demain dimanche. « Nous avons un devoir à accomplir », estime Sylvie Mouniata, responsable au Parti Communiste Réunionnais. Car ce vote « d’une grande importance va conditionner la vie politique de La Réunion pour les 5 à 10 années à venir ». D’autres rendez-vous suivront cette élection : « les législatives, les municipales et cantonales ».

Sylvie Mouniata demande : « Sommes-nous prêts et armés pour faire gagner La Réunion ? ». Pas de doute pour la militante ! « La stratégie de l’Alliance orchestrée par Paul Vergès avec les Réunionnais et pour les Réunionnais prouve que les Réunionnais peuvent régler les problèmes de leur île au fur et à mesure », insiste-t-elle. La plate-forme est un document primordial.

Cette plate-forme « contient des propositions - concrètes - pour une nouvelle étape du développement de La Réunion ». Un document « approuvé et soutenu » par 5 candidats présidentiables. Les Réunionnais ont déjà remporté une victoire « historique » avec ces prises de position en faveur de cette plate-forme.

Elle tient à dénoncer l’attitude des médias dès la présentation de cette plate-forme. Tous les journalistes s’inquiétaient. Ils se demandaient pour qui Paul Vergès, Président de l’Alliance, allait appeler à voter. Pourquoi un tel acharnement ? Ils connaissent aujourd’hui sa position.

Marie-George Buffet, souligne Sylvie Mouniata, « est la première candidate à l’élection de demain à avoir rallier la cause réunionnaise ». Elle ajoute que « quel que soit le résultat, elle s’est engagée sans condition à se battre (...) pour pouvoir mettre en œuvre notre projet, notre plate-forme ». Elle est « une femme courageuse car elle a toujours lutté pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et des plus démunis ».

Marie-George Buffet ne bluffe pas. Elle est consciente des difficultés rencontrées par les familles aux revenus modestes. Elle a dit non au projet de Traité constitutionnel. Du coup, elle a dit non à une société libérale et capitaliste. Elle incarne une « candidate de la justice et du progrès social ». Celle qui est capable de livrer bataille pour « un meilleur pouvoir d’achat ».

Jean-Fabrice Nativel


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