
« Dann tan la marine a voil ! »
27 juin, parDan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Conférence de presse de l’Alliance
25 juillet 2014, par
Elie Hoarau, Catherine Gaud et Paul Vergès, élus de l’Alliance, ont tenu ce jeudi une conférence de presse. A 24 heures de la venue prévue de François Hollande, une convergence apparaît entre les différentes catégories de la population. Elle ouvre la voie à une grande concertation pour construire ensemble un nouveau modèle. Les problèmes arrivent à maturité, ils sont exposés publiquement. La crise sans comparaison avec la France, « nous attendons de la part du président de la République des décisions et non pas des accommodements », précise Paul Vergès. Si des décisions réelles soutiennent la concertation pour discuter d’un nouveau modèle, on aura sauvé l’essentiel. Si on reste dans l’accommodement, La Réunion ira vers l’explosion.
« François Hollande arrive au moment ou se posent tous les problèmes.
Toutes les catégories exposent leurs revendications », indique Elie Hoarau, conseiller régional de l’Alliance.
« A quelques heures de l’arrivée de François Hollande, la totalité des secteurs professionnels manifeste contre la politique suivie par le gouvernement », poursuit Paul Vergès. En effet, les deux usines sucrières sont bloquées par les planteurs. Devant la suppression du quota sucrier et du prix garanti du sucre en 2017, c’est la convergence des organisations syndicales CGPER et FDSEA.
Ce vendredi, l’appel à la grève des syndicats illustre la même convergence. Quant aux entreprises, elles demandent d’autres mesures de financement de la part du gouvernement.
Paul Vergès rappelle aussi le drame survenu récemment aux Camélias à Saint-Denis : le décès d’une femme morte de misère, privée d’eau et d’électricité. C’est la décomposition de son corps qui a alerté les voisins d’une Réunionnaise morte seule, dans la pauvreté.
Ces faits et ses attitudes traduisent une convergence sur la nécessité d’un changement, estime le sénateur de l’Alliance.
Au moment où tout le monde prend position, force est de constater « le silence frappant des représentants des deux grands partis de l’alternance en France ». Le parlementaire note l’absence de déclaration de la Fédération socialiste et de ses 5 députés. Quant au camp d’en face, il se tait aussi.
Ce silence contraste avec la mobilisation du PCR et de l’Alliance pour alerter sur les problèmes. « Si nous n’avions pas fait la conférence de presse en disant "Bois Rouge va fermer" », cette question n’aurait pas été au cœur des enjeux. Elle est en effet essentielle, car c’est la remise en cause d’un mode de rétribution vieux de deux siècles. Les planteurs luttent pour le maintien des règles actuelles, et l’industriel dit que « si on supprime les conditions financières actuelles, je fermerai les usines ».
Paul Vergès rappelle que 30.000 personnes concernées dans 3 ans, c’est plus intense que la crise du BTP qui s’est étalée sur 10 ans en supprimant 10.000 emplois.
« Tout arrive en même temps », poursuit Paul Vergès, « 30% de chômeurs, si en France on avait 10 millions de chômeurs, tout le monde en parlerait. Si 30 millions de Français sous le seuil de pauvreté, on dirait que la France est un pays sous-développé ». Et de souligner que « tous les éléments du blocage sont réunis, cela devrait être au centre des préoccupations ».
Paul Vergès note également la parution d’un rapport d’information du Sénat. Ce document affirme que la base de la crise est le traitement inégal entre les catégories de la société : l’Etat donne à une partie les moyens de se payer la vie chère, et pas aux autres.
« On a fait des expédients pendant 60 ans. Maintenant c’est fini », constate Paul Vergès, « le président de la République doit tenir compte de cette situation objective ».
La convergence des prises de position montre que « l’heure de la concertation a sonné pour un nouveau modèle de développement qui permette une sortie de crise, inscrit dans son environnement historique et dans sa réalité géographique actuelle ».
« Les problèmes arrivent à maturité, exposés publiquement », souligne le sénateur. Dans cette crise sans comparaison avec la France, « nous attendons de la part du président de la République des décisions et non pas des accommodements ».
Autrement dit : François Hollande prendra-t-il acte de la situation ? Et de la convergence des Réunionnais ?
Conclusion : si des décisions réelles sont prises pour discuter d’un nouveau modèle, on aura sauvé l’essentiel. Si ce sont des accommodements comme depuis 60 ans, La Réunion ira vers l’explosion.
Manuel Marchal
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Messages
25 juillet 2014, 17:26, par titienne
Je pense aussi qu’un changement radical de la façon de penser des corps décisionnel de notre péi, queque soit leur échelon de pouvoir, nous sommes tous quand meme attachés au développement de notre péi ! permettrait de bousculer les idées reçus et renforcerait notre lutte pour sauver notre péi.
L’heure n’est plus au colmatage, au camouflage quand tout le péi risque de sombrer.