Quand un UDF veut donner une pensée politique à l’UMP —2—

Première application de la pensée politique de Jean-Paul Virapoullé

18 août 2009, par Manuel Marchal

La politique politicienne n’en finit pas de contaminer La Réunion. Même des nouveaux venus comme Didier Robert en montrent les symptômes : fanatisme partisan, sectarisme et le besoin de pouvoir pour satisfaire des intérêts personnels. D’autres en souffrent aussi dans l’Ouest, comme le montrent les interventions lors du meeting de Cyrille Melchior vendredi à Saint-Paul.

Il existe une maladie encore plus grave que la grippe A, et elle sévit depuis un demi-siècle à La Réunion : il s’agit de la politique politicienne.
Dans notre île, le vecteur de propagation de cette maladie est Jean-Paul Virapoullé, et il a contaminé des nouveaux venus comme Didier Robert.
Les symptômes sont clairement établis. Les adeptes de la politique politicienne ne s’occupent pas des dossiers qui font avancer La Réunion, sauf pour tenter de les retarder. Ils sont sectaires à un point tel qu’ils considèrent que quand un projet est essentiel pour La Réunion, il faut le casser. Fidèle à son maître à penser, Didier Robert a appliquer cette doctrine à la lettre quand il a décidé de bloquer le chantier de la rocade du Tampon. Le résultat, ce sont 100 millions d’euros pris aux entreprises réunionnaises et des dizaines d’années d’embouteillage pour des dizaines de milliers de Tamponnais, mais ce n’est pas un souci pour Didier Robert. En bon adepte de la politique politicienne, il fallait qu’il fasse tout pour faire échouer ce projet car il n’est pas de lui.
Toutes ces personnes contaminées par la politique politicienne ont en effet ce point commun : ce qui les intéresse, c’est d’avoir le pouvoir, le pouvoir de nuire pour satisfaire ses intérêts.
L’actualité récente a montré l’état d’esprit rétrograde de Didier Robert, rejoignant Jean-Paul Virapoullé dans le fanatisme à faire passer d’abord le sectarisme avant l’intérêt général. Jean-Paul Virapoullé s’est toujours opposé à tout progrès à La Réunion, Didier Robert est de la même veine, et tous les deux ils se préparent à diriger des listes aux prochaines régionales.
Du côté de Jean-Paul Virapoullé, il existe la volonté de vouloir donner une pensée politique à l’UMP locale. Tout le monde a pu voir vendredi une première application de cette pensée politique : c’est Margie Sudre qui vient soutenir Cyrille Melchior.
Un tel choix démontre l’absence de cohérence dans ces coalitions dirigées par des fanatiques de la politique politicienne. En effet, personne n’a oublié que Cyrille Melchior était sur la liste UMP aux élections européennes conduite par Marie-Luce Penchard, alors que Margie Sudre était la députée sortante. Le choix d’une telle tête de liste de la part de l’UMP signifiait la mise en congé de Margie Sudre. Tout le monde se rappelle des propos très désobligeants à l’encontre de la liste UMP tenus par Margie Sudre, lorsqu’elle a appris qu’elle était exclue de la tête de liste.
Mais moins de trois mois plus tard, cela ne l’empêche pas d’être aux côtés de Cyrille Melchior, sans doute trop contente d’avoir été mise de côté par la liste sur laquelle figurait Cyrille Melchior. Cela montre le degré de conviction et d’engagement politique des amis de Jean-Paul Virapoullé. Voilà la première application concrète de la pensée politique que Jean-Paul Virapoullé souhaite inculquer à l’UMP.

M.M.


Didier Robert

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